
Inna Wona ! Ce n’est pas exclu par les temps qui courent, que la formation politique de Ibrahima Moctar Sarr rejoigne les rangs de la majorité au pouvoir. Ça serait le moindre mal pour l’AJD/MR qui a de plus en plus de difficultés à s’entendre avec ses partenaires membres de l’institution de l’opposition.
La raison de son probable arrimage à la Coalition des Partis de la Majorité (CPM) qui vient d’être créée), s’expliquerait plutôt par la prochaine nomination d’un gouvernement élargi aux partis alliés de la majorité présidentielle. Pour cela, le leader de l’AJD/MR qui ne voit pas toutes les actions du gouvernement en négatif, a besoin d’être rassuré sur certaines questions qui le tiennent à cœur. C’est certainement dans ce cadre qu’il est en pourparler avec le président de l’UPR, afin de déblayer le terrain avant toute entrevue avec le chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz dont il loue toutes les bonnes actions entreprises.
Par cette démarche politique, Ie leader de l’AJD/MR prépare son départ de l’institution de l’opposition dont il est le secrétaire général. En vérité la Coordination de l’Opposition Démocratique dans sa nouvelle structure organisationnelle contrôle l’institution dirigée par Ahmed Ould Daddah et la présidence tournante est assurée par Messaoud Ould Boulkheïr, président de l’APP. Or avec Ahmed Ould Daddah, les relations ne sont plus ce qu’elles étaient depuis que l’AJD/MR a procédé à la dénonciation de la plate-forme en 35 points, de l’Opposition Démocratique formée à l’époque par le RFD, HATEM, l’AJD/MR et le MDD en août 2008.
Les divergences politiques entre les deux leaders se sont multipliées au gré de la crise politique née du coup d’état d’août 2008. Signataire de cette plateforme de l’opposition démocratique pour une sortie de crise, le leader de l’AJD/MR ne manquait pas de reproches contre les agissements du RFD, pour justifier la dénonciation de cette plateforme avec la nomination de trois cadres du RFD à des postes de responsabilité dans le gouvernement du Haut Conseil d’Etat. Interpellé sur ces nominations qui violaient l’esprit de la plateforme, Ould Daddah répondra qu’il n’est pas contre et qu’il a été même consulté pour cela, faisant remarquer au passage que c’est une décision de son parti, d’accepter toutes les nominations sauf à des postes ministérielles. Ce n’était pas les seules reproches mais ces nominations ont été la goûte d’eau qui a fait débordé le vase.
Avec Messaoud Ould Boulkheïr, son ancien partenaires de l’APP, les inimitiés remontent au coup d’Etat de 2005 contre Ould Taya. Le règlement du passif humanitaire est à l’origine de leur divorce. Avec l’avènement du CMJD, Messaoud Ould Boulkheïr ne voulait plus mettre en avant ce dossier sur la table de du président du CMJD alors que Ibrahima Moctar Sarr défendait mordicus le règlement de la question. Ce bras de fer va l’amener à geler dans un premier temps ses activités avant qu’il ne décide de quitter et de s’assumer autrement.
Toutes ces raisons font que l’AJD/MR ne pourra plus rester au sein de l’opposition, d’autant que son approche politique actuel, n’est pas du goût de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) dans sa nouvelle version.
Moussa Diop
Source : quotidiendenouakchott
La raison de son probable arrimage à la Coalition des Partis de la Majorité (CPM) qui vient d’être créée), s’expliquerait plutôt par la prochaine nomination d’un gouvernement élargi aux partis alliés de la majorité présidentielle. Pour cela, le leader de l’AJD/MR qui ne voit pas toutes les actions du gouvernement en négatif, a besoin d’être rassuré sur certaines questions qui le tiennent à cœur. C’est certainement dans ce cadre qu’il est en pourparler avec le président de l’UPR, afin de déblayer le terrain avant toute entrevue avec le chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz dont il loue toutes les bonnes actions entreprises.
Par cette démarche politique, Ie leader de l’AJD/MR prépare son départ de l’institution de l’opposition dont il est le secrétaire général. En vérité la Coordination de l’Opposition Démocratique dans sa nouvelle structure organisationnelle contrôle l’institution dirigée par Ahmed Ould Daddah et la présidence tournante est assurée par Messaoud Ould Boulkheïr, président de l’APP. Or avec Ahmed Ould Daddah, les relations ne sont plus ce qu’elles étaient depuis que l’AJD/MR a procédé à la dénonciation de la plate-forme en 35 points, de l’Opposition Démocratique formée à l’époque par le RFD, HATEM, l’AJD/MR et le MDD en août 2008.
Les divergences politiques entre les deux leaders se sont multipliées au gré de la crise politique née du coup d’état d’août 2008. Signataire de cette plateforme de l’opposition démocratique pour une sortie de crise, le leader de l’AJD/MR ne manquait pas de reproches contre les agissements du RFD, pour justifier la dénonciation de cette plateforme avec la nomination de trois cadres du RFD à des postes de responsabilité dans le gouvernement du Haut Conseil d’Etat. Interpellé sur ces nominations qui violaient l’esprit de la plateforme, Ould Daddah répondra qu’il n’est pas contre et qu’il a été même consulté pour cela, faisant remarquer au passage que c’est une décision de son parti, d’accepter toutes les nominations sauf à des postes ministérielles. Ce n’était pas les seules reproches mais ces nominations ont été la goûte d’eau qui a fait débordé le vase.
Avec Messaoud Ould Boulkheïr, son ancien partenaires de l’APP, les inimitiés remontent au coup d’Etat de 2005 contre Ould Taya. Le règlement du passif humanitaire est à l’origine de leur divorce. Avec l’avènement du CMJD, Messaoud Ould Boulkheïr ne voulait plus mettre en avant ce dossier sur la table de du président du CMJD alors que Ibrahima Moctar Sarr défendait mordicus le règlement de la question. Ce bras de fer va l’amener à geler dans un premier temps ses activités avant qu’il ne décide de quitter et de s’assumer autrement.
Toutes ces raisons font que l’AJD/MR ne pourra plus rester au sein de l’opposition, d’autant que son approche politique actuel, n’est pas du goût de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) dans sa nouvelle version.
Moussa Diop
Source : quotidiendenouakchott