L'Après Congrès : L'UPR est ce un parti politique ou une constitution deS Lobby?

Une première dans le paysage politique mauritanien; un Congrès qui n’a pas vu l’élection d’un conseil national mais des cooptations et des repêchages. Tout s’est passé dans les coulisses. Aucun des 147 membres n’a été élu. Tous ont été cooptés suite à des interventions des proches. D’ailleurs, les congressistes trouvaient la méthode très ridicule car le jeu démocratique n’a pas été organisé. C’est la question qui a amené bon nombre de militants de ce jeune parti à se poser la question de savoir , est ce que l’UPR est un parti politique ou simplement un regroupement des Lobby ? La réponse a cette question vient malheureusement de la cooptation d’un certain Ba Bocar Soulé qui, lors de la présidentielle de 2009 a mené campagne en faveur d’Ely ould Mohamed VALL au détriment de l’actuel président de la République, Mohamed ould Abdel AZIZ. Imaginons qu’ould Mohamed VALL ait remporté l’élection présidentielle de juillet 2009, qu’auraient fait Ely et son Staff de la bande de Mohamed Abdel AZIZ ? Certainement le cachot ou la décapitation.

Sans tenir compte de ces effets, Mohamed ould Abdel Aziz a fait aujourd’hui, plus de mecontent et a crée trop de frustration dans son propre camp. Ses partisans se demandent si le compagnonnage se justifie toujours ? Ou faut-il changer de camp ? Plusieurs sont ceux qui veulent opter pour la séparation. D’ailleurs avec la mise en place du « comité de sauvegarde des acquis du changement constructif », mouvement qui désavoue le premier congrès de l’upr s’appuie sur ce cas et d’autres qui en ont fait école ( la mauvaise expérience) soutiennent qu’ould Abdel Aziz a abandonné ceux qui avaient bataillé dur en sa faveur au moment de la rectification au profit des arrivistes de tout bord ; la politique est ingrate laisse entendre un des fidèles du président AZIZ.

Pour revenir à ces cooptations dont la plus flagrante et celle qui concerne l’ancien directeur de campagne d’Ely ould Mohamed Vall et chef de Baba yall, le surnommé nomade politique, Ba Bocar Soulé. A Baba yall qui se dit être ressortissant de la moughaata de M’Bagne et résidant en Espagne, les ressortissants de ce département voudraient clarifier que les yall ne se trouvent que dans la moughaata de Boghé . D’ailleurs, un habitué du net affirme que le Baba yall n’est autre que Ba Bocar Soulé lui-même qui utilise des pseudo pour se faire entendre et se réhabiliter via les nouvelles technologies de communication car ayant perdu le terrain. Un autre d’ajouter que ce Bocar ne fait que s’agiter puisque Mbagne ne veut plus de lui.

Quant aux ressortissants de Mbagne, la rupture entre ce « fameux Bocar » et le reste du terroir doit être définitive. Ce n’est donc pas dans l’intérêt de l’UPR de le repêcher pour le malheur de la population de la moughaata de Mbagne. Que le parti s’assume et sache que ce monsieur ne représente plus rien pour eux et qu’il fait honte au département. L’homme n’est plus crédible puisque ses déboires avec la diaspora mauritanienne en Belgique étant en cours de traitement avec la justice belge pourraient menacer la vie du parti. Une fin connaisseuse de Ba Bocar soulé affirme que ce dernier cherche simplement refuge pour mettre l’Etat mauritanien en mal avec ses partenaires au développement, la Belgique en tête.



Par sa méchanceté, Ce fameux Bocar s’est récemment confié à l’un de ses amis pour dire qu’il est responsable des déboires de ould Waghef.Pour lui, Ould waghef ne devait pas faire la prison pour ce qui est de la faillite d’AIR Mauritanie car il était le ministre des transports de l’époque. S’il a échappé c’est qu’Aziz et compagnie n’y comprennent rien.



Que répondrait le président de la République à cette insulte ? Son envoi à la maison d’arrêt de Dar Naim répond un jeune juriste de la place.

L éminences d’une ouverture judiciaire de sa gestion des biens publics doit être la réponse du chef de la l’Etat et au ministre de la justice, à ce prédateur de la République. Comme c’est le cas aujourd’hui en Belgique dans une affaire le ( Ba Bocar Soulé) concernant suite à une plainte déposée par des belges d’origines mauritaniennes (sur base de la loi de compétence universelle). L’UPR doit s’assumer si ce parti peut le défendre contre le droit international. Ya de quoi s’inquiéter pour le Président AZIZ en plaçant des personnes indésirables dans son propre loge, au parti présidentiel. Il revient et appartient au bureau politique du parti d’exclure un tel personnage contre qui, un mandat d’arrêt international pourrait à tout moment être lancé.

Le Président AZIZ doit se ressaisir puisqu’une demande d’extradition, une fois demandée pourrait replonger la Mauritanie dans une profonde crise, cette fois ci avec Bruxelles. Et la table ronde, dans tout ça ? Comme Ould Waghef et les anciens locataires de Dar Naim, ce fameux Bocar doit y également élire domicile. Sans quoi, on assiste à une justice à deux vitesses car juste seul un petit nombre du personnel des ministères de transport et de celui du développement rural ont été inquiétés. Ajoutés aux bourdes de ce Bocar, les stéréotypes et clichés qu’il n’avait cessé d’adresser à Negri que nul ne peut avaler en affirmant haut et fort qu’il était à l’origine de la retrouvaille entre le général et sa famille maternelle. Entendez ou comprenez bien les dessous de cet abus de langage.

Aujourd’hui, il fait ce qu’il veut dit-il, de la politique mauritanienne et des mauritaniens en général càd que les responsables de l’upr ne peuvent se passer de lui au niveau de la Mbagne malgré ses crimes économiques et le mandat d’arrêt international qui amènera les flics à ses trousses.

Sidi Abdellah - Nouakchott

source: Sidi Abdellah