
La Coordination de l’opposition démocratique en Mauritanie (COD) a accusé le président Mohamed Ould Abdelaziz de tourner le dos à l’Accord de Dakar, a constaté APA vendredi à Nouakchott.
Il ressort des réponses de l’actuel président à la presse, pendant la vidéoconférence de mercredi soir, qu’il « ne se soucie plus de l’Accord de Dakar qu’il avait signé », a indiqué la COD dans un communiqué rendu public vendredi à Nouakchott.
Conclu en juin 2009, l’Accord de Dakar avait permis de régler la crise politique née du coup d’Etat du 6 août 2008, mené par Ould Abdelaziz. Ce dernier, dans son débat avec le peuple, s’était dit ouvert au dialogue avec l’Opposition tout en expliquant que l’Accord de Dakar avait été conçu pour organiser l’élection présidentielle et que, de ce fait, il est aujourd’hui caduc.
L’Accord de Dakar « engage les parties à poursuivre le dialogue après les élections sur l’approfondissement de la démocratie et la définition des voies garantissant l’unité nationale et l’empêchement des changements non constitutionnels », a souligné la Coordination.
Elle a mis en doute l’existence d’une occasion pour le dialogue après les déclarations de Ould Abdelaziz, se réservant le droit de faire les réactions qu’elle juge opportunes « suite à l’annulation par le chef de l’Etat de l’option du dialogue sur les bases convenues et le retour de la situation politique à la case de départ ».
Source : Agence de Presse Africaine
Il ressort des réponses de l’actuel président à la presse, pendant la vidéoconférence de mercredi soir, qu’il « ne se soucie plus de l’Accord de Dakar qu’il avait signé », a indiqué la COD dans un communiqué rendu public vendredi à Nouakchott.
Conclu en juin 2009, l’Accord de Dakar avait permis de régler la crise politique née du coup d’Etat du 6 août 2008, mené par Ould Abdelaziz. Ce dernier, dans son débat avec le peuple, s’était dit ouvert au dialogue avec l’Opposition tout en expliquant que l’Accord de Dakar avait été conçu pour organiser l’élection présidentielle et que, de ce fait, il est aujourd’hui caduc.
L’Accord de Dakar « engage les parties à poursuivre le dialogue après les élections sur l’approfondissement de la démocratie et la définition des voies garantissant l’unité nationale et l’empêchement des changements non constitutionnels », a souligné la Coordination.
Elle a mis en doute l’existence d’une occasion pour le dialogue après les déclarations de Ould Abdelaziz, se réservant le droit de faire les réactions qu’elle juge opportunes « suite à l’annulation par le chef de l’Etat de l’option du dialogue sur les bases convenues et le retour de la situation politique à la case de départ ».
Source : Agence de Presse Africaine