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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

LITTERATURE : A cause de certains maux, l’esclavage change de nature au lieu de disparaître, selon Fatou Diome


LITTERATURE : A cause de certains maux, l’esclavage change de nature au lieu de disparaître, selon Fatou Diome
Dakar, 5 sept (APS) – La dépendance économique et le tribalisme électoral en Afrique, parmi d’autres maux, illustrent le fait que l’esclavage n’a pas disparu dans le continent, mais a seulement changé de nature, soutient la romancière sénégalaise Fatou Diome.

Dans son nouveau roman ‘’Inassouvies, nos vies’’ (271 pages) paru aux éditions Flammarion en août dernier, Fatou Diome critique la dépendance économique, les troubles électoraux, le panafricanisme de façade, la dépendance de l’aide étrangère, etc.

‘’L’esclavage n’a pas disparu, il a seulement changé de nature ; devenu économique, il avilit et tue en silence. Et on ose dire que l’Afrique est libre ! Enfin, si on veut, elle est libre’’, écrit l’auteur.

Après ’’Le Ventre de l’Atlantique’’ en 2003 et ‘’Kétala’’ en 2006, elle dépeint dans son dernier livre une Afrique ‘’libre de rester soumise au FMI, de voir ses enfants crever de faim et de manque de médicaments.’’

Une Afrique ‘’libre de laisser pratiquer, sur son peuple, les expérimentations meurtrières de l’industrie pharmaceutique occidentale. Libre de laisser ses matières premières siphonnées par l’Occident et de ne pas réclamer le juste prix de ses propres richesses.’’

L’Afrique est ‘’libre de rester chevillée au passé, à toujours chercher un inutile coupable, au lieu de s’affranchir des tutelles et de prendre son destin en main. Libre d’aduler ses tyrans repus, au lieu de brandir la souveraineté du peuple’’, écrit encore Fatou Diome.

La romancière se désole d’une Afrique qui ‘’laisse une minorité profiter, seule, du bien de tous, laisse des voleurs déguisés en présidents la piller avant d’aller s’installer dans leurs hôtels particuliers, en Europe, au milieu de beaux quartiers, qu’ils auraient pu construire chez eux, s’ils ne méprisaient pas leur peuple. ‘’

Fatou Diome peint aussi une Afrique ‘’libre de continuer son tribalisme électoral, de subir des Républiques génétiques aux fauteuils héréditaires, comme au temps des royaumes, au lieu de privilégier la compétence pour la gouverner’’.

De même, poursuit-elle, l’Afrique est-elle ‘’libre de ne pas mettre en place un vrai et franc panafricanisme, de tenir de belles palabres, au lieu de se tenir la main pour redresser ensemble le continent.’’

Le continent noir est ‘’libre de remercier ceux qui nous affament et se prennent pour nos sauveurs, quand ils ne font que rendre des miettes de ce qu’ils nous volent en permanence. Libre de louer la mesquine charité des uns et des autres, au lieu de la trouver humiliante’’, analyse l’auteur, dans un style teinté d’ironie.

Pour Fatou Diome qui vit en France depuis 1994, ‘’au lieu de (les) soulager’’, l’aide du reste du monde aux Africains les ‘’écrase’’, en plus de leur faire ‘’toujours perdre la face et amoindrir (leurs) velléités de respectabilité.’’

‘’Un plan Marshall ou rien !’’ pour l’Afrique, plaide par la suite celle qui a publié, en 2001, un recueil de nouvelles, ’’La Préférence nationale’’. ‘’La véritable aide est celle qui rend autonome pour de bon, pas un sadique goutte-à-goutte.’’, ajoute-t-elle.

‘’Le Nord doit aider le Sud à ne plus avoir besoin de lui. Le dialogue des échanges, oui. La dictée, le paternalisme, mille fois non, nous avons dépassé l’âge’’, estime encore l’auteur dans cet ouvrage consacré essentiellement au mépris que réserve la société occidentale aux personnes âgées

De ce point de vue, ’’le respect ne se demande pas, il s’impose !’’ et ’’la dignité d’un peuple, c’est quand chacun de ses enfants redresse la tête et prend ses responsabilités !’’.







Auteur: ESF/BK

Vendredi 5 Septembre 2008 - 16:28
Vendredi 5 Septembre 2008 - 16:29
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