
Les présidents des partis membres de la coordination de l’opposition démocratique mauritanienne (COD) ont organisé une conférence de presse, jeudi 12 aout au siège du parti El Wiam. Objet de cette conférence : réagir à la sortie radiotélévisée du président de la République mercredi quatre aout.
Selon la coordination, Mohamed Ould Abdel Aziz (appelé chef de l’Etat et non président de la République) « a doublement violé les lois de la République.» Comment ? « En reconnaissant publiquement qu’il a dépensé 14 milliards d’ouguiyas (don saoudien de 50 millions de dollars) sans les inscrire au budget et qu’il ne se soumet pas à l’obligation de déclaration de patrimoine.»
Pendant sa sortie radiotélévisée, Mohamed Ould Abdel Aziz avait indiqué que les 50 millions de dollars ont été utilisés pour équiper les forces de sécurités. Au sujet de la déclaration de patrimoine, il avait été évasif.
La COD « exige un enquête sur la gestion opaque des 50 millions de dollars, don d’un pays frère et ami de la Mauritanie (Arabie Saoudite) et qui devaient, conformément à la loi organique 78-11, entre affectés dans un compte spécial du budget de l’Etat, soumis à une double signature.»
Pour la Coordination, « le peuple mauritanien a le droit de savoir comment 14 milliards d’ouguiyas ont été dépensés hors budget, sur quel fondement juridique, avec quelle garantie de transparence. Il doit aussi pouvoir vérifier l’existence du matériel dont a parlé le chef de l’Etat. »
La COD exige aussi « la constitution d’une commission indépendante pour verifier les dépenses de la Présidence, en particulier le BASEP (bataillon pour la sécurité présidentielle) et celle du premier ministère.
Khalilou Diagana Pour Cridem
Selon la coordination, Mohamed Ould Abdel Aziz (appelé chef de l’Etat et non président de la République) « a doublement violé les lois de la République.» Comment ? « En reconnaissant publiquement qu’il a dépensé 14 milliards d’ouguiyas (don saoudien de 50 millions de dollars) sans les inscrire au budget et qu’il ne se soumet pas à l’obligation de déclaration de patrimoine.»
Pendant sa sortie radiotélévisée, Mohamed Ould Abdel Aziz avait indiqué que les 50 millions de dollars ont été utilisés pour équiper les forces de sécurités. Au sujet de la déclaration de patrimoine, il avait été évasif.
La COD « exige un enquête sur la gestion opaque des 50 millions de dollars, don d’un pays frère et ami de la Mauritanie (Arabie Saoudite) et qui devaient, conformément à la loi organique 78-11, entre affectés dans un compte spécial du budget de l’Etat, soumis à une double signature.»
Pour la Coordination, « le peuple mauritanien a le droit de savoir comment 14 milliards d’ouguiyas ont été dépensés hors budget, sur quel fondement juridique, avec quelle garantie de transparence. Il doit aussi pouvoir vérifier l’existence du matériel dont a parlé le chef de l’Etat. »
La COD exige aussi « la constitution d’une commission indépendante pour verifier les dépenses de la Présidence, en particulier le BASEP (bataillon pour la sécurité présidentielle) et celle du premier ministère.
Khalilou Diagana Pour Cridem