
Nouakchott - La Commission sous-régionale des pêches (CSRP), une organisation regroupant sept pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, a appelé mardi à Nouakchott au renforcement des moyens pour la protection de la biodiversité marine.
Réunie dans la capitale mauritanienne depuis lundi, elle justifie son appel par une baisse "inquiétante" des stocks et de la population de poissons au cours des dernières années.
"La baisse des prises, la taille réduite des individus capturés, la raréfaction de certaines espèces dans la prise, la surexploitation des ressources par les pêches marines (50 pour cent des stocks en limite de production, 25 pour cent surexploités)", souligne la commission.
Selon elle, l'écosystème est rendu "plus vulnérable par la réduction de l'abondance et de la diversité des populations et des espèces et indirectement par la destruction des habitats".
Cette situation est "due à une pêche excessive et à une dégradation de l'écosystème par les polluants chimiques, les hydrocarbures, le rejet de déchets ménagers et urbains directement en mer".
La CSRP met en cause les bateaux de plusieurs pays industrialisés et les accords de pêche signés avec l'Union européenne (UE) par différents pays de la sous-région.
La pêche artisanale est aussi mise en cause dans ce pillage des ressources halieutiques ouest-africaines.
Pour faire face à la situation, la commission préconise la mise en oeuvre de projets visant à renforcer les capacités d'aménagement et de gestion des pêcheries des pays membres et développer des alternatives viables dans un cadre commun à tous les pays "pour un aménagement et une gestion durable des pêcheries".
La CSRP est une institution de coopération qui regroupe la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert et la Sierra Leone.
Source: PANA
Réunie dans la capitale mauritanienne depuis lundi, elle justifie son appel par une baisse "inquiétante" des stocks et de la population de poissons au cours des dernières années.
"La baisse des prises, la taille réduite des individus capturés, la raréfaction de certaines espèces dans la prise, la surexploitation des ressources par les pêches marines (50 pour cent des stocks en limite de production, 25 pour cent surexploités)", souligne la commission.
Selon elle, l'écosystème est rendu "plus vulnérable par la réduction de l'abondance et de la diversité des populations et des espèces et indirectement par la destruction des habitats".
Cette situation est "due à une pêche excessive et à une dégradation de l'écosystème par les polluants chimiques, les hydrocarbures, le rejet de déchets ménagers et urbains directement en mer".
La CSRP met en cause les bateaux de plusieurs pays industrialisés et les accords de pêche signés avec l'Union européenne (UE) par différents pays de la sous-région.
La pêche artisanale est aussi mise en cause dans ce pillage des ressources halieutiques ouest-africaines.
Pour faire face à la situation, la commission préconise la mise en oeuvre de projets visant à renforcer les capacités d'aménagement et de gestion des pêcheries des pays membres et développer des alternatives viables dans un cadre commun à tous les pays "pour un aménagement et une gestion durable des pêcheries".
La CSRP est une institution de coopération qui regroupe la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Cap-Vert et la Sierra Leone.
Source: PANA