
En Mauritanie, il y’a sûrement un mariage parfait entre la politique des lettrés, des instruits, des intellectuels et la politique pratiquée par le commun des mauritaniens. On constate au passage que rien, absolument rien, ne distingue le mauritanien ordinaire de l’instruit lorsqu’on se retrouve dans le champ politique.
Paysan ou pas, Eleveur, instruit ou non, étudiant ou fonctionnaire, hartani, négro-africain ou bidhani, chacun à tendance, en général, à faire la politique suivant ses pulsations cardiaques et donc sans aucune raison ni spéculations intellectuelles. Le débat d’idées qui devrait être le passage obligatoire et obligé pour un travail majeur et radical visant la construction d’une véritable société de destin n’est pas connue des mauritaniens. Que le débat se fasse entre personnes physiques ou entre structures politiques partisanes ou structures humanitaires, on y sort, comme une loi, sans résultats ni perspectives réelles. Même les organisations sociales villageoises et de développement de nos terroirs rejoignent la danse.
Les mauritaniens vivent cette tristesse majeure dénotant l’incompétence et une incapacité difficile à refuser. Gouvernés par les pulsations du cœur, de l’imagination personnelle qui est indissociable des intérêts égoïstes et nourris par les batailles physiques de positionnement longtemps lancées entre les familles, les castes, les clans et les autres alliances fraternelles et conjugales moribondes, les mauritaniens sont, en général, volatiles et versatiles tellement qu’ils sont minés par des querelles fondées sur les calculs subjectifs et temporels guidés par la folie de gagner un pain pour assouvir la faim.
C’est une véritable problématique structurelle qu’on retrouve au sein des partis et entre les individus. Elle nous porte préjudice et elle surgit à chaque fois qu’un écrit ou qu’une voix provocatrice de l’élite gouvernante profère des menaces ou actionne des leviers de discordance révélant que le racisme est en nous et bien vivant infiltre comme une hydre à tentacules ligneuses exigeant une véritable opération de traitement.
Il est clair que le destin de la Mauritanie souffre quotidiennement de la BANALISATION du pays et de la banalisation des questions basiques sans lesquelles il n’y aura de Mauritanie que dans l’imagination, dans la fausseté, dans la traitrise et dans les jeux de cache-cache dont notre élite dirigeante en a l’expertise. Cette banalisation révèle bien l’incompétence, le manque de confiance en soi d’une certaine opposition qui, au fil des mois et des années, est devenue peu exigeante et pas du tout soucieuse lorsque les questions de fond sont évoquées.
Paresseuse, insoucieuse, notre opposition à sa part de responsabilité parce qu’elle est plutôt rongée par ses sempiternelles querelles de personnes ; Cette opposition qui a légitimé la «majorité» actuelle reste intraitable lorsque les questions de fond l’interpellent. Elle n’est nullement préoccupée par l’avenir, le présent constitue l’alpha et l’oméga de son combat. Mais elle se rend avec impuissance et sans réalisme politique que la seule vérité politique restée immuable est la question irrésolue de la COHABITATION entre maures et Noirs. Irrésolue et banalisée, cette question est là pendante et que le discours provocateur et expressif du premier-ministre ne vient que confirmer. L’AJD/MR avait averti en prenant acte de la fameuse supercherie dite «coup d’état». De leur cote, avec grandiloquence et verbiage via des pétitions et des marches initiées par les idéologues et les universitaires du FNDD, on fustigera la lucide position de ce grand parti le qualifiant de pro-putschiste. Il n’en était rien, l’AJD/MR n’avait qu’un agenda national conséquent que rien ne pouvait ébranler si ce n’est une démarche politique sérieuse et sincère, toutes choses qui avait été refusée par le régime que le FNDD défendait avec passion. Le FNDD avait été créé dans un contexte d’une démocratie imaginaire pour défendre des chimères et des rêves diurnes.
Aujourd’hui ce FNDD s’est désintégré laissant extraordinairement les problèmes entiers. Les idéologues du FNDD se sont certainement investis mais aujourd’hui, on leur a servi la vérité immuable évoquée un peu plus haut : La question de la cohabitation reste plus que jamais posée, celle-là même évoquée depuis toujours par l’AJD/MR et à laquelle elle appelait les partis regroupés au sein du FNDD et le pouvoir. Comme quoi «l’on ne peut connaitre de l’utilité des fesses que quand vient l’heure de s’asseoir»…..Et depuis toujours, en Mauritanie, les sujets à caractère politique, culturel, social sont abordés superficiellement et souvent leur résolution se fait en fonction des intérêts alimentaires visant à satisfaire les besoins vitaux de personnes et de clans.
C’est ainsi qu’il s’est développé depuis longtemps une machine de propagande puissante gérée par tous les traitres de la Mauritanie. On assistera pendant le règne du sanguinaire Taya à une distribution renversante d’argent et de postes à des cadres et aux populations manipulées et abusées par les “intellectuels” de leurs terroirs (Conseillers politiques, ministres, ambassadeurs, fonctionnaires internationaux’, officiers de l’armée, officiers des douanes, cadres de la police, professeurs d’universités, enseignants, cadres du renseignement d’état, étudiants-agents secrets et autres va-nu pieds du régime). L’état subira alors des hémorragies financières et des abus documentés et sans précédent ainsi que des violations des droits humains qui sont encore frais dans les esprits.
C’est, devant un déluge d’ouguiyas distribués et une multiplication de fosses communes que les assassins, les cadres et le personnel du régime raciste, esclavagiste et féodal de Taya s’enrichiront alors que les autres partis politiques et/ou organisations humanitaires dignes du nom n’avaient pu contribuer substantiellement et suffisamment à informer et sensibiliser consciemment les populations sur les exigences fondamentales et les préalables pour bâtir un véritable état de Droit. Or l’amélioration des conditions de vie et de prospérité des populations mauritaniennes toutes ethnies confondues ne peut s’obtenir sans une articulation minimale entre les impératifs économiques et les impératifs sociopolitiques longtemps banalisés. Mieux articuler les politiques économiques aux exigences du développement politico-social (culturel, social, éducatif etc.…) est le seul combat politique qui vaille.
C’est pour cette raison que le reproche formulé à juste titre par l’AJD/MR à l’encontre des « anti-putschiste » arc-boutés sur des concepts creux et non opérationnels concerne invariablement le lien organique à établir entre les nombreuses et interminables crises (coup d’état, élections truquées, etc.) avec les questions de fond scandaleusement ignorées et insuffisamment prises en compte par le pouvoir et l’opposition toujours prête à vendre son âme au diable pourvu qu’elle tire des dividendes dans les méthodes de résolutions desdites crises (Sommet de Dakar). Malheureusement ces modes de résolution des crises mauritaniennes ne sont destinées que pour la satisfaction d’intérêts partisans sans lendemain et de ceux d’une opinion internationale experte en matière d’approximations.
Historiquement donc la société politique mauritanienne est sans épaisseur parce qu’elle n’a jamais voulu débattre des questions fondamentales ni à un niveau politique (Des partis) encore moins à un niveau intellectuel. Mais tant que nous ne vaincrons pas cette politique pernicieuse de banalisation des problèmes mauritaniens et tant que nous ne trouverons pas des solutions mauritaniennes aux problèmes mauritaniens, nous resterons là pendant plusieurs années et rien ne pourra nous mettre à l’abri d’une guerre civile pour départager les mauritaniens.
Le discours du premier ministre, provocateur dans son essence, n’est pas surprenant outre mesure mais il reste l’expression même du mépris affiché par l’actuel «majorité». Ce même mépris s’est manifesté lorsque l’actuel président s’obstine à régler le passif humanitaire via une distribution de millions d’ouguiyas ou quand il traine les pieds pour réintégrer la Mauritanie dans la CEDEAO, entre autres.
Ces tares congénitales, comme dirait le généticien, explique bien la profondeur du malaise relatif à la cohabitation et qui avaient poussé tous les régimes antérieurs à vouloir d’abord éliminer l’identité culturelle des composantes noires mauritaniennes via des reformes impopulaires et par une élimination physique qui a atteint son paroxysme en 1991 avec l’exécution extrajudiciaire de centaines de négro-africains.
Aujourd’hui, il est clair que l’opposition est très discréditée d’avoir trahi ses professions de foi (Défense de la démocratie ! laquelle, où est-elle, front de lutte pour défendre la démocratie…...) qu’elle doit être réaliste et pragmatique en cessant de faire faire croire aux mauritaniens que TOUT VA BIEN et que la question serait de défendre une démocratie inexistante…
L’opposition et le pouvoir gagneraient à faire des choses simples et cesser d’entretenir des illusions en attaquant les grands sujets et en se repliant sérieusement sur une démarche politique et intellectuelle sérieuse et soutenue par tous les acteurs. La création d’un Benno Sigguil mauritanien ne serait pas une idée saugrenue. Elle serait pertinente et efficace pour initier UNE VERITABLE COOPERATION pour poser la problématique acceptée et approuvée par tous les acteurs. Ce serait un sursaut éclatant vers le combat contre la banalisation des questions.
En effet le drame de la banalisation des questions de fond par les politiques affaiblira durablement la Mauritanie et l’exposera donc à des phénomènes exceptionnels et dangereux. Il est à notre avis urgent de se décomplexer (nous sommes arabes mais aussi Hratines, Wolofs, Soninkes et Poulaars) et de prendre conscience des dangers liés à la négation structurelle des autres composantes pour amorcer ensemble la résolution de notre cohabitation via d’abord un débat national duquel dépend la survie des mauritaniens et de la Mauritanie. Autrement la Mauritanie échapperait difficilement à une désintégration qui sera, hélas, la seule solution politique.
Adama NGAIDE
New-York
source: ICI
Paysan ou pas, Eleveur, instruit ou non, étudiant ou fonctionnaire, hartani, négro-africain ou bidhani, chacun à tendance, en général, à faire la politique suivant ses pulsations cardiaques et donc sans aucune raison ni spéculations intellectuelles. Le débat d’idées qui devrait être le passage obligatoire et obligé pour un travail majeur et radical visant la construction d’une véritable société de destin n’est pas connue des mauritaniens. Que le débat se fasse entre personnes physiques ou entre structures politiques partisanes ou structures humanitaires, on y sort, comme une loi, sans résultats ni perspectives réelles. Même les organisations sociales villageoises et de développement de nos terroirs rejoignent la danse.
Les mauritaniens vivent cette tristesse majeure dénotant l’incompétence et une incapacité difficile à refuser. Gouvernés par les pulsations du cœur, de l’imagination personnelle qui est indissociable des intérêts égoïstes et nourris par les batailles physiques de positionnement longtemps lancées entre les familles, les castes, les clans et les autres alliances fraternelles et conjugales moribondes, les mauritaniens sont, en général, volatiles et versatiles tellement qu’ils sont minés par des querelles fondées sur les calculs subjectifs et temporels guidés par la folie de gagner un pain pour assouvir la faim.
C’est une véritable problématique structurelle qu’on retrouve au sein des partis et entre les individus. Elle nous porte préjudice et elle surgit à chaque fois qu’un écrit ou qu’une voix provocatrice de l’élite gouvernante profère des menaces ou actionne des leviers de discordance révélant que le racisme est en nous et bien vivant infiltre comme une hydre à tentacules ligneuses exigeant une véritable opération de traitement.
Il est clair que le destin de la Mauritanie souffre quotidiennement de la BANALISATION du pays et de la banalisation des questions basiques sans lesquelles il n’y aura de Mauritanie que dans l’imagination, dans la fausseté, dans la traitrise et dans les jeux de cache-cache dont notre élite dirigeante en a l’expertise. Cette banalisation révèle bien l’incompétence, le manque de confiance en soi d’une certaine opposition qui, au fil des mois et des années, est devenue peu exigeante et pas du tout soucieuse lorsque les questions de fond sont évoquées.
Paresseuse, insoucieuse, notre opposition à sa part de responsabilité parce qu’elle est plutôt rongée par ses sempiternelles querelles de personnes ; Cette opposition qui a légitimé la «majorité» actuelle reste intraitable lorsque les questions de fond l’interpellent. Elle n’est nullement préoccupée par l’avenir, le présent constitue l’alpha et l’oméga de son combat. Mais elle se rend avec impuissance et sans réalisme politique que la seule vérité politique restée immuable est la question irrésolue de la COHABITATION entre maures et Noirs. Irrésolue et banalisée, cette question est là pendante et que le discours provocateur et expressif du premier-ministre ne vient que confirmer. L’AJD/MR avait averti en prenant acte de la fameuse supercherie dite «coup d’état». De leur cote, avec grandiloquence et verbiage via des pétitions et des marches initiées par les idéologues et les universitaires du FNDD, on fustigera la lucide position de ce grand parti le qualifiant de pro-putschiste. Il n’en était rien, l’AJD/MR n’avait qu’un agenda national conséquent que rien ne pouvait ébranler si ce n’est une démarche politique sérieuse et sincère, toutes choses qui avait été refusée par le régime que le FNDD défendait avec passion. Le FNDD avait été créé dans un contexte d’une démocratie imaginaire pour défendre des chimères et des rêves diurnes.
Aujourd’hui ce FNDD s’est désintégré laissant extraordinairement les problèmes entiers. Les idéologues du FNDD se sont certainement investis mais aujourd’hui, on leur a servi la vérité immuable évoquée un peu plus haut : La question de la cohabitation reste plus que jamais posée, celle-là même évoquée depuis toujours par l’AJD/MR et à laquelle elle appelait les partis regroupés au sein du FNDD et le pouvoir. Comme quoi «l’on ne peut connaitre de l’utilité des fesses que quand vient l’heure de s’asseoir»…..Et depuis toujours, en Mauritanie, les sujets à caractère politique, culturel, social sont abordés superficiellement et souvent leur résolution se fait en fonction des intérêts alimentaires visant à satisfaire les besoins vitaux de personnes et de clans.
C’est ainsi qu’il s’est développé depuis longtemps une machine de propagande puissante gérée par tous les traitres de la Mauritanie. On assistera pendant le règne du sanguinaire Taya à une distribution renversante d’argent et de postes à des cadres et aux populations manipulées et abusées par les “intellectuels” de leurs terroirs (Conseillers politiques, ministres, ambassadeurs, fonctionnaires internationaux’, officiers de l’armée, officiers des douanes, cadres de la police, professeurs d’universités, enseignants, cadres du renseignement d’état, étudiants-agents secrets et autres va-nu pieds du régime). L’état subira alors des hémorragies financières et des abus documentés et sans précédent ainsi que des violations des droits humains qui sont encore frais dans les esprits.
C’est, devant un déluge d’ouguiyas distribués et une multiplication de fosses communes que les assassins, les cadres et le personnel du régime raciste, esclavagiste et féodal de Taya s’enrichiront alors que les autres partis politiques et/ou organisations humanitaires dignes du nom n’avaient pu contribuer substantiellement et suffisamment à informer et sensibiliser consciemment les populations sur les exigences fondamentales et les préalables pour bâtir un véritable état de Droit. Or l’amélioration des conditions de vie et de prospérité des populations mauritaniennes toutes ethnies confondues ne peut s’obtenir sans une articulation minimale entre les impératifs économiques et les impératifs sociopolitiques longtemps banalisés. Mieux articuler les politiques économiques aux exigences du développement politico-social (culturel, social, éducatif etc.…) est le seul combat politique qui vaille.
C’est pour cette raison que le reproche formulé à juste titre par l’AJD/MR à l’encontre des « anti-putschiste » arc-boutés sur des concepts creux et non opérationnels concerne invariablement le lien organique à établir entre les nombreuses et interminables crises (coup d’état, élections truquées, etc.) avec les questions de fond scandaleusement ignorées et insuffisamment prises en compte par le pouvoir et l’opposition toujours prête à vendre son âme au diable pourvu qu’elle tire des dividendes dans les méthodes de résolutions desdites crises (Sommet de Dakar). Malheureusement ces modes de résolution des crises mauritaniennes ne sont destinées que pour la satisfaction d’intérêts partisans sans lendemain et de ceux d’une opinion internationale experte en matière d’approximations.
Historiquement donc la société politique mauritanienne est sans épaisseur parce qu’elle n’a jamais voulu débattre des questions fondamentales ni à un niveau politique (Des partis) encore moins à un niveau intellectuel. Mais tant que nous ne vaincrons pas cette politique pernicieuse de banalisation des problèmes mauritaniens et tant que nous ne trouverons pas des solutions mauritaniennes aux problèmes mauritaniens, nous resterons là pendant plusieurs années et rien ne pourra nous mettre à l’abri d’une guerre civile pour départager les mauritaniens.
Le discours du premier ministre, provocateur dans son essence, n’est pas surprenant outre mesure mais il reste l’expression même du mépris affiché par l’actuel «majorité». Ce même mépris s’est manifesté lorsque l’actuel président s’obstine à régler le passif humanitaire via une distribution de millions d’ouguiyas ou quand il traine les pieds pour réintégrer la Mauritanie dans la CEDEAO, entre autres.
Ces tares congénitales, comme dirait le généticien, explique bien la profondeur du malaise relatif à la cohabitation et qui avaient poussé tous les régimes antérieurs à vouloir d’abord éliminer l’identité culturelle des composantes noires mauritaniennes via des reformes impopulaires et par une élimination physique qui a atteint son paroxysme en 1991 avec l’exécution extrajudiciaire de centaines de négro-africains.
Aujourd’hui, il est clair que l’opposition est très discréditée d’avoir trahi ses professions de foi (Défense de la démocratie ! laquelle, où est-elle, front de lutte pour défendre la démocratie…...) qu’elle doit être réaliste et pragmatique en cessant de faire faire croire aux mauritaniens que TOUT VA BIEN et que la question serait de défendre une démocratie inexistante…
L’opposition et le pouvoir gagneraient à faire des choses simples et cesser d’entretenir des illusions en attaquant les grands sujets et en se repliant sérieusement sur une démarche politique et intellectuelle sérieuse et soutenue par tous les acteurs. La création d’un Benno Sigguil mauritanien ne serait pas une idée saugrenue. Elle serait pertinente et efficace pour initier UNE VERITABLE COOPERATION pour poser la problématique acceptée et approuvée par tous les acteurs. Ce serait un sursaut éclatant vers le combat contre la banalisation des questions.
En effet le drame de la banalisation des questions de fond par les politiques affaiblira durablement la Mauritanie et l’exposera donc à des phénomènes exceptionnels et dangereux. Il est à notre avis urgent de se décomplexer (nous sommes arabes mais aussi Hratines, Wolofs, Soninkes et Poulaars) et de prendre conscience des dangers liés à la négation structurelle des autres composantes pour amorcer ensemble la résolution de notre cohabitation via d’abord un débat national duquel dépend la survie des mauritaniens et de la Mauritanie. Autrement la Mauritanie échapperait difficilement à une désintégration qui sera, hélas, la seule solution politique.
Adama NGAIDE
New-York
source: ICI