
Les accords de Dakar ont certes ravivé l’espoir chez tous les mauritaniens qui espéraient un règlement à la crise politique que traversait le pays depuis des mois. Mais, en ouvrant la voie devant de nouvelles candidatures, ils ont aussi permis à des symboles des années funestes, comme Ely Ould Mohamed Vall, de s’aligner pour cette course à la Maison Brune.
L’ancien Directeur de la Sûreté nationale, porté par une aura indue de démocrate qu’il s’est fabriquée avec l’aide de réseaux mafieux, entend se présenter pour retrouver un pouvoir qu’il avait essayé de confisquer en 2007 par le biais de la fameuse théorie du vote blanc.
Ely Ould Mohamed Vall bénéficie, sans aucun doute, de nombreux soutiens, notamment parmi les nostalgiques de la période où l’Argent « sale », issu des détournements de deniers publics, de la gabegie et des différents trafics (drogues, cigarettes, marchandises…), coulait à flot.
Aussi, beaucoup de gens semblent malheureusement avoir oublié qu’Ely Ould Mohamed Vall avait cautionné tous les montages sordides qui ont visé, entre 1984 et 2005, les opposants et adversaires politiques d’Ould Taya (flamistes, nasséristes, baathistes, dirigeants des partis, étudiants, imams, oulémas, personnalités …).
Mais, les milliers d’habitants et d’originaires de la Vallée devront faire exception. Car, n’étant pas amnésiques, ceux-ci se rappellent encore que tout ce qu’ils avaient subi et enduré de 1986 à 1991 avait été planifié et exécuté avec la bénédiction d’Ould Taya et la complicité active d’Ely Ould Mohamed Vall.
Ce dernier, à partir de sa position de Patron des renseignements généraux, animait la conception des scénarios qui permettaient d’accuser les militaires et civils négro-mauritaniens de comploter contre le pouvoir et de sévir librement contre eux.
Parmi les nombreuses manipulations pouvant être imputées à Ely, on peut citer, entre autres, les exemples suivants:
- 1986 : avec sa « police politique », il avait fait procéder à des modifications dans le Manifeste des Flam pour y introduire des appels à la haine raciale et à la guerre civile.
- 1989 : en s’appuyant sur ses réseaux, il avait inspiré une campagne de désinformation destinée à amplifier les événements avec le Sénégal dans le dessein d’anéantir et d’expulser le maximum de négro-mauritaniens sous le prétexte qu’ils sont originaires de l’autre rive du fleuve.
- 1990 : En connivence avec d’autres extrémistes, il a imaginé une soi-disant tentative de coup d’état fomentée par des militaires, gendarmes et gardes négro-mauritaniens. Ce qui a donné libre court aux dérapages ayant conduit aux nombreuses exécutions et exactions connues de tous.
Malgré tout les tords qu’il a causés à ses compatriotes de la Vallée, Ely Ould Mohamed Vall n’a, à ce jour, jamais émis le moindre regret. Il persiste plutôt dans sa logique, considérant que les refugiés sont des « aventuriers » et taxant les défenseurs de la cause négro-mauritanienne de « tarzans ».
Ely s’était d’ailleurs opposé au traitement du passif humanitaire, lors de la transition qui avait suivie la chute d’Ould Taya, estimant que ce dossier ne constituait pas une priorité.
Maintenant qu’il s’est déclaré candidat à la présidentielle du 18 Juillet, Ely multiplierait les contacts avec des personnalités négro-mauritaniennes (surtout des barons de l’ex- PRDS) pour obtenir des soutiens dans la vallée. Il leur proposerait des postes et des avantages pécuniaires, en laissant miroiter un retour à l’ère « faste » des malversations et corruptions.
On peut se demander, sans céder aux sirènes du sectarisme et du positionnement identitaire, si un fils de cette région du fleuve, sain d’esprit, conscient et conséquent oserait s’allier ou soutenir cet homme complice de toutes les mesures et actions qui ont visé à détruire les négro-mauritaniens ou les renvoyer du pays.
Allez savoir quel renégat ou opportuniste peut se permettre de sillonner les zones de Dieuk, Breun, Gani, Tékane, Dar el Barka, Boghé, Bababé, Aéré M’bar, Wothie, Sori Malé, Fondou, M’bagne, Niabina, Bagodine, Kaédi, Djéol, Foum Gleita, Maghama et environs, Sélibaby, Ould Yengé, Tektake, Tiénel Djoubaya, Kalignoro, Kankossa…etc pour appeler à voter pour un candidat dont le nom figure en bonne place sur la liste des tortionnaires détenue par les associations des victimes.
Il est donc du devoir de tous les négro-mauritaniens, vivants à l’intérieur comme à l’extérieur, de se mobiliser, de s’associer avec leurs compatriotes et surtout de sensibiliser leurs parents restés dans les villes et villages pour barrer le chemin à Ely et rejeter totalement toute candidature d’un autre « tortionnaire ».
Il s’agira de faire échec aux ambitions utopiques d’Ely, mais aussi de se dresser contre toute résurrection politique de son mentor (Maaouya Ould Taya) pour éviter à la Mauritanie un retour vers les années sombres.
Réflexion faite, la solution la plus indiquée pour réaliser cet objectif est d’œuvrer pour un vote massif en faveur de Mohamed Ould Abdel Aziz.
Car, selon plusieurs témoignages, ce candidat est un patriote sincère qui s’est toujours senti proche de ses concitoyens négro-mauritaniens. Ce sentiment, il l’a récemment prouvé, en montrant tout l’intérêt qu’il leur porte, puis en s’attelant à essuyer les larmes et à panser les plaies de ceux d’entre eux qui ont souffert par la faute de Maaouya, Ely et leurs complices.
En clair, pour les habitants de la Vallée, l’élection d’Ould Abdel Aziz pourrait constituer une assurance, tout comme elle représenterait, pour l’ensemble des mauritaniens, un gage de sécurité, de développement et de justice sociale.
Donc, tous devront savoir garder raison le 18 Juillet et, en méditant le film de Sergio Leone, voter massivement pour plébisciter Ould Abdel Aziz (le Bon) et dire non à Ely (la Brute) et Maaouya (le Méchant).
Foydou
L’ancien Directeur de la Sûreté nationale, porté par une aura indue de démocrate qu’il s’est fabriquée avec l’aide de réseaux mafieux, entend se présenter pour retrouver un pouvoir qu’il avait essayé de confisquer en 2007 par le biais de la fameuse théorie du vote blanc.
Ely Ould Mohamed Vall bénéficie, sans aucun doute, de nombreux soutiens, notamment parmi les nostalgiques de la période où l’Argent « sale », issu des détournements de deniers publics, de la gabegie et des différents trafics (drogues, cigarettes, marchandises…), coulait à flot.
Aussi, beaucoup de gens semblent malheureusement avoir oublié qu’Ely Ould Mohamed Vall avait cautionné tous les montages sordides qui ont visé, entre 1984 et 2005, les opposants et adversaires politiques d’Ould Taya (flamistes, nasséristes, baathistes, dirigeants des partis, étudiants, imams, oulémas, personnalités …).
Mais, les milliers d’habitants et d’originaires de la Vallée devront faire exception. Car, n’étant pas amnésiques, ceux-ci se rappellent encore que tout ce qu’ils avaient subi et enduré de 1986 à 1991 avait été planifié et exécuté avec la bénédiction d’Ould Taya et la complicité active d’Ely Ould Mohamed Vall.
Ce dernier, à partir de sa position de Patron des renseignements généraux, animait la conception des scénarios qui permettaient d’accuser les militaires et civils négro-mauritaniens de comploter contre le pouvoir et de sévir librement contre eux.
Parmi les nombreuses manipulations pouvant être imputées à Ely, on peut citer, entre autres, les exemples suivants:
- 1986 : avec sa « police politique », il avait fait procéder à des modifications dans le Manifeste des Flam pour y introduire des appels à la haine raciale et à la guerre civile.
- 1989 : en s’appuyant sur ses réseaux, il avait inspiré une campagne de désinformation destinée à amplifier les événements avec le Sénégal dans le dessein d’anéantir et d’expulser le maximum de négro-mauritaniens sous le prétexte qu’ils sont originaires de l’autre rive du fleuve.
- 1990 : En connivence avec d’autres extrémistes, il a imaginé une soi-disant tentative de coup d’état fomentée par des militaires, gendarmes et gardes négro-mauritaniens. Ce qui a donné libre court aux dérapages ayant conduit aux nombreuses exécutions et exactions connues de tous.
Malgré tout les tords qu’il a causés à ses compatriotes de la Vallée, Ely Ould Mohamed Vall n’a, à ce jour, jamais émis le moindre regret. Il persiste plutôt dans sa logique, considérant que les refugiés sont des « aventuriers » et taxant les défenseurs de la cause négro-mauritanienne de « tarzans ».
Ely s’était d’ailleurs opposé au traitement du passif humanitaire, lors de la transition qui avait suivie la chute d’Ould Taya, estimant que ce dossier ne constituait pas une priorité.
Maintenant qu’il s’est déclaré candidat à la présidentielle du 18 Juillet, Ely multiplierait les contacts avec des personnalités négro-mauritaniennes (surtout des barons de l’ex- PRDS) pour obtenir des soutiens dans la vallée. Il leur proposerait des postes et des avantages pécuniaires, en laissant miroiter un retour à l’ère « faste » des malversations et corruptions.
On peut se demander, sans céder aux sirènes du sectarisme et du positionnement identitaire, si un fils de cette région du fleuve, sain d’esprit, conscient et conséquent oserait s’allier ou soutenir cet homme complice de toutes les mesures et actions qui ont visé à détruire les négro-mauritaniens ou les renvoyer du pays.
Allez savoir quel renégat ou opportuniste peut se permettre de sillonner les zones de Dieuk, Breun, Gani, Tékane, Dar el Barka, Boghé, Bababé, Aéré M’bar, Wothie, Sori Malé, Fondou, M’bagne, Niabina, Bagodine, Kaédi, Djéol, Foum Gleita, Maghama et environs, Sélibaby, Ould Yengé, Tektake, Tiénel Djoubaya, Kalignoro, Kankossa…etc pour appeler à voter pour un candidat dont le nom figure en bonne place sur la liste des tortionnaires détenue par les associations des victimes.
Il est donc du devoir de tous les négro-mauritaniens, vivants à l’intérieur comme à l’extérieur, de se mobiliser, de s’associer avec leurs compatriotes et surtout de sensibiliser leurs parents restés dans les villes et villages pour barrer le chemin à Ely et rejeter totalement toute candidature d’un autre « tortionnaire ».
Il s’agira de faire échec aux ambitions utopiques d’Ely, mais aussi de se dresser contre toute résurrection politique de son mentor (Maaouya Ould Taya) pour éviter à la Mauritanie un retour vers les années sombres.
Réflexion faite, la solution la plus indiquée pour réaliser cet objectif est d’œuvrer pour un vote massif en faveur de Mohamed Ould Abdel Aziz.
Car, selon plusieurs témoignages, ce candidat est un patriote sincère qui s’est toujours senti proche de ses concitoyens négro-mauritaniens. Ce sentiment, il l’a récemment prouvé, en montrant tout l’intérêt qu’il leur porte, puis en s’attelant à essuyer les larmes et à panser les plaies de ceux d’entre eux qui ont souffert par la faute de Maaouya, Ely et leurs complices.
En clair, pour les habitants de la Vallée, l’élection d’Ould Abdel Aziz pourrait constituer une assurance, tout comme elle représenterait, pour l’ensemble des mauritaniens, un gage de sécurité, de développement et de justice sociale.
Donc, tous devront savoir garder raison le 18 Juillet et, en méditant le film de Sergio Leone, voter massivement pour plébisciter Ould Abdel Aziz (le Bon) et dire non à Ely (la Brute) et Maaouya (le Méchant).
Foydou