
Les deux figures de proue de l'opposition mauritanienne Ahmed Ould Daddah et Messoud Ould Boulkheir, candidats malheureux à l’élection présidentielle du 18 juillet en Mauritanie, ont considéré que la crise politique issue du coup d’Etat du 6 août «reste entière» malgré le scrutin.
Les deux candidats qui donnaient une conférence de presse mardi à Nouakchott ont fait lire pour l’occasion un communiqué conjoint selon lequel, «l’élection n’a été ni libre, ni démocratique, ni transparente».
Ce communiqué a réitéré les irrégularités déjà signalées et portant, entre autres, sur les «caractéristiques du bulletin de vote, le niveau anormalement élevé des bulletins nuls, le vote commandé des militaires et l’achat des voix».
Les deux hommes ont également «pris acte, sur le plan juridique, de la décision du Conseil constitutionnel» qui a proclamé Mohamed Ould Abdelaziz vainqueur au premier tour avec 52,57% des voix tout en réclamant la mise en place d’une «commission d’enquête consensuelle» pour mettre la lumière sur les irrégularités.
Le communiqué a critiqué le fait que le Conseil constitutionnel ait pris une telle décision à «la hâte», 48 heures après la proclamation des résultats par le ministre de l’intérieur alors qu’il dispose de 8 jours pour examiner les recours introduits.
Cette décision est intervenue dans un contexte marqué par la démission du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a-t-il aussi déploré, ajoutant que le communiqué rendu public par la CENI et ayant servi de base à la décision du Conseil, a été signé par une «autorité non habilitée», le secrétaire général de ladite instance.
Intervenant au cours de la conférence de presse, Ould Boulkheir (16,29%) a reconnu que Ould Abdelaziz s’est transformé de «président putschiste en chef d’Etat quasi démocratiquement élu», soulignant toutefois qu’il a « gagné une bataille mais pas la guerre».
Quant à Ould Daddah (13,66%), il a parlé «d’élections malignes» qui ont aggravé la crise politique dans le pays.
source : Agence de Presse Africaine
Les deux candidats qui donnaient une conférence de presse mardi à Nouakchott ont fait lire pour l’occasion un communiqué conjoint selon lequel, «l’élection n’a été ni libre, ni démocratique, ni transparente».
Ce communiqué a réitéré les irrégularités déjà signalées et portant, entre autres, sur les «caractéristiques du bulletin de vote, le niveau anormalement élevé des bulletins nuls, le vote commandé des militaires et l’achat des voix».
Les deux hommes ont également «pris acte, sur le plan juridique, de la décision du Conseil constitutionnel» qui a proclamé Mohamed Ould Abdelaziz vainqueur au premier tour avec 52,57% des voix tout en réclamant la mise en place d’une «commission d’enquête consensuelle» pour mettre la lumière sur les irrégularités.
Le communiqué a critiqué le fait que le Conseil constitutionnel ait pris une telle décision à «la hâte», 48 heures après la proclamation des résultats par le ministre de l’intérieur alors qu’il dispose de 8 jours pour examiner les recours introduits.
Cette décision est intervenue dans un contexte marqué par la démission du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a-t-il aussi déploré, ajoutant que le communiqué rendu public par la CENI et ayant servi de base à la décision du Conseil, a été signé par une «autorité non habilitée», le secrétaire général de ladite instance.
Intervenant au cours de la conférence de presse, Ould Boulkheir (16,29%) a reconnu que Ould Abdelaziz s’est transformé de «président putschiste en chef d’Etat quasi démocratiquement élu», soulignant toutefois qu’il a « gagné une bataille mais pas la guerre».
Quant à Ould Daddah (13,66%), il a parlé «d’élections malignes» qui ont aggravé la crise politique dans le pays.
source : Agence de Presse Africaine