
Cet évènement d’une grande ampleur a accueillis plus de 9OO vétérans de la Gendarmerie invités par le Général pour une concertation sur les problèmes de l’heure et surtout la sécurité nationale. Comme quoi on est gendarme pour un temps, on est gendarme pour le reste de la vie.
L’idée de cet officier général est géniale, non seulement elle permet de réconcilier les anciens avec leur corps d’origine, mais elle permet à ceux qui sont à la retraite de continuer de servir leur pays. Ce jour donc, met fin à une vingtaine d’année de marginalisation, d’humiliation et de mépris des hommes qui ont servi humblement leur pays par ceux qui étaient aux affaires. Les frustrations étaient multiples et souvent humiliantes.
On les faisait subir à tous les anciens gendarmes et souvent aux officiers et sous officiers qui ont crée ce corps d’élite. Le Général Ndiaga Dieng dans son mot de bienvenue a souligné que cette initiative répond aux soucis du Président Mohamed Ould Abdel Aziz qui va signer prochainement un décret sur les emplois réservés à cette frange de citoyens qui a servi le pays avec abnégation.
Nous avons constaté que la retraite de la gendarmerie (comme dans les autres corps) plongeait automatiquement son bénéficiaire dans la précarité. Parce qu’il n’y a aucune politique d’accompagnement et d’insertion dans la vie civile et bien sûr avec une maigre pension.
Imaginons qu’un homme dès sa jeunesse s’incorpore dans l’une des armes (souvent par sursaut de citoyenneté) et qu’il serve son pays pendant 35 ans, qu’il soit atteint par la retraite par limite d’âge. Il se retrouve le plus souvent avec une pension de retraite inférieure au SMIG (21OOO UM), une nombreuse famille et une invalidité (diabète – HTA ou insuffisance rénale).
Vous voyez d’ici le dessin, le calvaire commence pour cet honnête citoyen qui a tout donné à sa nation (jeunesse, force, vigueur) et l’état ne lui garantie même pas sa dignité. Il n’est pas rare de voir des anciens Officiers et sous officiers ayant occupé des fonctions importantes, sous employés pour gagner des salaires de misère pour joindre les deux bouts. Le marché de l’emploi étant très serré et les critères de recrutement très sélectifs, les chances des anciens sont minces pour ne pas dire illusoires.
Ceci n est pas un plaidoyer, mais un constat et j’appelle l’attention du Général Ndiaga Dieng et à travers lui le Président Mohamed Ould Abdel Aziz pour trouver une solution idoine aux anciens des forces armées et de sécurité pour leur réinsertion dans la vie active afin de les assurer une parcelle de dignité. C’est bien de les regrouper dans un cadre juridique (ASSOCIATION) mais il ne faut que ses objectifs soient biaisés et sa mission dévoyée.
Enfin je ne pourrais terminer sans remercier aux noms de tous mes camarades l’initiative du Général de Brigade Ndiaga Dieng qui a eu le souci de regrouper sa famille de gendarmes (anciens et actifs).
Ahmedou Ould Diya,
Ancien S/officier de Gendarmerie.
ALMORAVIDE
via cridem
L’idée de cet officier général est géniale, non seulement elle permet de réconcilier les anciens avec leur corps d’origine, mais elle permet à ceux qui sont à la retraite de continuer de servir leur pays. Ce jour donc, met fin à une vingtaine d’année de marginalisation, d’humiliation et de mépris des hommes qui ont servi humblement leur pays par ceux qui étaient aux affaires. Les frustrations étaient multiples et souvent humiliantes.
On les faisait subir à tous les anciens gendarmes et souvent aux officiers et sous officiers qui ont crée ce corps d’élite. Le Général Ndiaga Dieng dans son mot de bienvenue a souligné que cette initiative répond aux soucis du Président Mohamed Ould Abdel Aziz qui va signer prochainement un décret sur les emplois réservés à cette frange de citoyens qui a servi le pays avec abnégation.
Nous avons constaté que la retraite de la gendarmerie (comme dans les autres corps) plongeait automatiquement son bénéficiaire dans la précarité. Parce qu’il n’y a aucune politique d’accompagnement et d’insertion dans la vie civile et bien sûr avec une maigre pension.
Imaginons qu’un homme dès sa jeunesse s’incorpore dans l’une des armes (souvent par sursaut de citoyenneté) et qu’il serve son pays pendant 35 ans, qu’il soit atteint par la retraite par limite d’âge. Il se retrouve le plus souvent avec une pension de retraite inférieure au SMIG (21OOO UM), une nombreuse famille et une invalidité (diabète – HTA ou insuffisance rénale).
Vous voyez d’ici le dessin, le calvaire commence pour cet honnête citoyen qui a tout donné à sa nation (jeunesse, force, vigueur) et l’état ne lui garantie même pas sa dignité. Il n’est pas rare de voir des anciens Officiers et sous officiers ayant occupé des fonctions importantes, sous employés pour gagner des salaires de misère pour joindre les deux bouts. Le marché de l’emploi étant très serré et les critères de recrutement très sélectifs, les chances des anciens sont minces pour ne pas dire illusoires.
Ceci n est pas un plaidoyer, mais un constat et j’appelle l’attention du Général Ndiaga Dieng et à travers lui le Président Mohamed Ould Abdel Aziz pour trouver une solution idoine aux anciens des forces armées et de sécurité pour leur réinsertion dans la vie active afin de les assurer une parcelle de dignité. C’est bien de les regrouper dans un cadre juridique (ASSOCIATION) mais il ne faut que ses objectifs soient biaisés et sa mission dévoyée.
Enfin je ne pourrais terminer sans remercier aux noms de tous mes camarades l’initiative du Général de Brigade Ndiaga Dieng qui a eu le souci de regrouper sa famille de gendarmes (anciens et actifs).
Ahmedou Ould Diya,
Ancien S/officier de Gendarmerie.
ALMORAVIDE
via cridem