
Une élection présidentielle se tiendra le 6 juin en Mauritanie, la première depuis le coup d'Etat militaire du 6 août dernier, annonce la junte au pouvoir. Des dirigeants politiques avaient indiqué ce mois-ci que le scrutin se tiendrait le 30 mai avec un éventuel second tour le 13 juin.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte, a ordonné au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l'élection présidentielle du 6 juin se tienne dans les meilleurs conditions possibles, dit un communiqué du Haut Conseil d'Etat au pouvoir.
Les membres des forces armées se portant candidats devront au préalable démissionner.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont réclamé le rétablissement au pouvoir du président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Son assignation à résidence a été levée le mois dernier dans le cadre de négociations menées par la junte pour éviter des sanctions. L'UE a menacé Abdel Aziz et les membres de son administration de sanctions ciblées s'ils ne rétablissent pas l'ordre constitutionnel.
Abdallahi avait prévu de prononcer cette semaine un discours devant ses partisans à Nouakchott, mais la police a contraint le convoi dans lequel il avait pris place à rebrousser chemin aux abords de la capitale et il a regagné Lemden, où il réside.
Vincent Fertey, version française Nicole Dupont via flamnet
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte, a ordonné au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l'élection présidentielle du 6 juin se tienne dans les meilleurs conditions possibles, dit un communiqué du Haut Conseil d'Etat au pouvoir.
Les membres des forces armées se portant candidats devront au préalable démissionner.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont réclamé le rétablissement au pouvoir du président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Son assignation à résidence a été levée le mois dernier dans le cadre de négociations menées par la junte pour éviter des sanctions. L'UE a menacé Abdel Aziz et les membres de son administration de sanctions ciblées s'ils ne rétablissent pas l'ordre constitutionnel.
Abdallahi avait prévu de prononcer cette semaine un discours devant ses partisans à Nouakchott, mais la police a contraint le convoi dans lequel il avait pris place à rebrousser chemin aux abords de la capitale et il a regagné Lemden, où il réside.
Vincent Fertey, version française Nicole Dupont via flamnet