
Il est des moments où les décisions politiques sont très déterminantes dans la vie d’une nation Elles peuvent se révéler salvatrices quand elles sont prises dans le seul but de sauver les intérêts collectifs et protéger les citoyens.
En revanche ne pas en prendre sous prétexte qu’on n’a pas de leçons à recevoir de quiconque expose en danger le présent et l’avenir de tout un peuple. Il faut donc savoir se résoudre à casser ce mythe de grandeur nature qui corrompt les cœurs et détourne la raison du chemin de la lucidité.
Nos responsables politiques notamment ceux qui sont aux commandes ont besoin de changer de vision sur l’art de présider aux destinées de la nation. En effet le principe de toute démocratie qui se respecte est d’accepter la contradiction afin d’en tirer les meilleurs enseignements.
L’autosatisfaction empêche de voir les failles et inhibe toute volonté d’aller de l’avant. En démocratie le dialogue n’est pas un signe de mauvaise santé politique des institutions républicaines.
Au contraire c’est une preuve du respect de l’opinion d’autrui- fut-elle opposée- et de la détermination de construire un espace de libertés et de recherche permanente de forces nouvelles pour continuer ensemble le combat qui ne saurait être le seul rôle d’un parti ou d’une classe dirigeante.
Seules les montagnes ne se rencontrent pas dit si bien l’adage. Nos hommes politiques doivent davantage méditer les mauvaises expériences qui se sont passées ici et ailleurs pour construire un cadre de prévention contre les erreurs destructrices.
Il s’agit d’abord de briser ce mur de méfiance qui sépare les acteurs des camps en opposition en vue d’instaurer un climat de confiance à même de décrisper l’atmosphère qui prévaut toujours dans le paysage politique. La vérité doit être relativisée tant que chacun croit avoir raison. Le peuple lui seul sait faire la part des choses si on le laisse exprimer son point de vue en toute liberté.
D’ailleurs ce n’est ni au pouvoir ni à l’opposition de lui fabriquer son propre jugement. Il a toute l’intelligence nécessaire pour le faire. Les hommes politiques n’ont pas pour mandat de berner le peuple moins encore pour mission d’entretenir le doute dans les esprits.
Or c’est ce à quoi on assiste lorsqu’il devient impératif de sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve. Au lieu de se remettre en cause et d’accepter en toute modestie et sérénité de voir la réalité en face, le pouvoir utilise l’arme de la propagande et use de la répression pour étouffer toute velléité de contestation.
Cette stratégie loin de calmer le jeu accentue les frustrations et attise les passions. Les différents acteurs politiques et sociaux qui ont vivement souhaité l’instauration d’un dialogue autour de questions essentielles sont désavoués par l’interlocuteur attitré .
Cette attitude ne fait qu’illustrer le refus de s’ouvrir aux courants porteurs d’opinions discordantes par rapport à la position de la majorité au pouvoir. L’opposition pour da part n’est pas totalement dans son droit quand elle pense que seule la formation d’un gouvernement d’union nationale ou ce qui y ressemble est la panacée idéale pour régler les problèmes.
Elle doit se contenter certes de revendiquer sa place mais aussi de proposer des schémas cohérents de sortie de crise plus pratiques que politiques. Le changement ne vient pas forcément des mariages politiques mais d’une volonté de gérer le pays sur des bases saines désincarnée de toute attitude fondée sur le culte de la personnalité.
Cheikh Tidiane Dia
Source : Le Rénovateur Quotidien
En revanche ne pas en prendre sous prétexte qu’on n’a pas de leçons à recevoir de quiconque expose en danger le présent et l’avenir de tout un peuple. Il faut donc savoir se résoudre à casser ce mythe de grandeur nature qui corrompt les cœurs et détourne la raison du chemin de la lucidité.
Nos responsables politiques notamment ceux qui sont aux commandes ont besoin de changer de vision sur l’art de présider aux destinées de la nation. En effet le principe de toute démocratie qui se respecte est d’accepter la contradiction afin d’en tirer les meilleurs enseignements.
L’autosatisfaction empêche de voir les failles et inhibe toute volonté d’aller de l’avant. En démocratie le dialogue n’est pas un signe de mauvaise santé politique des institutions républicaines.
Au contraire c’est une preuve du respect de l’opinion d’autrui- fut-elle opposée- et de la détermination de construire un espace de libertés et de recherche permanente de forces nouvelles pour continuer ensemble le combat qui ne saurait être le seul rôle d’un parti ou d’une classe dirigeante.
Seules les montagnes ne se rencontrent pas dit si bien l’adage. Nos hommes politiques doivent davantage méditer les mauvaises expériences qui se sont passées ici et ailleurs pour construire un cadre de prévention contre les erreurs destructrices.
Il s’agit d’abord de briser ce mur de méfiance qui sépare les acteurs des camps en opposition en vue d’instaurer un climat de confiance à même de décrisper l’atmosphère qui prévaut toujours dans le paysage politique. La vérité doit être relativisée tant que chacun croit avoir raison. Le peuple lui seul sait faire la part des choses si on le laisse exprimer son point de vue en toute liberté.
D’ailleurs ce n’est ni au pouvoir ni à l’opposition de lui fabriquer son propre jugement. Il a toute l’intelligence nécessaire pour le faire. Les hommes politiques n’ont pas pour mandat de berner le peuple moins encore pour mission d’entretenir le doute dans les esprits.
Or c’est ce à quoi on assiste lorsqu’il devient impératif de sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve. Au lieu de se remettre en cause et d’accepter en toute modestie et sérénité de voir la réalité en face, le pouvoir utilise l’arme de la propagande et use de la répression pour étouffer toute velléité de contestation.
Cette stratégie loin de calmer le jeu accentue les frustrations et attise les passions. Les différents acteurs politiques et sociaux qui ont vivement souhaité l’instauration d’un dialogue autour de questions essentielles sont désavoués par l’interlocuteur attitré .
Cette attitude ne fait qu’illustrer le refus de s’ouvrir aux courants porteurs d’opinions discordantes par rapport à la position de la majorité au pouvoir. L’opposition pour da part n’est pas totalement dans son droit quand elle pense que seule la formation d’un gouvernement d’union nationale ou ce qui y ressemble est la panacée idéale pour régler les problèmes.
Elle doit se contenter certes de revendiquer sa place mais aussi de proposer des schémas cohérents de sortie de crise plus pratiques que politiques. Le changement ne vient pas forcément des mariages politiques mais d’une volonté de gérer le pays sur des bases saines désincarnée de toute attitude fondée sur le culte de la personnalité.
Cheikh Tidiane Dia
Source : Le Rénovateur Quotidien