
La presse parue en Mauritanie cette semaine a abondamment commenté la visite à Nouakchott du Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies (ONU) en Afrique de l'Ouest, Said Djinit, venu nouer le fil du dialogue entre le pouvoir et l'opposition, 14 mois après l'élection présidentielle du 18 juillet 2009.
Donnant son appréciation sur les chances de réussite de la mission du responsable régional de l'ONU le « Quotidien de Nouakchott » se montre pessimiste, en titrant :« dialogue pouvoir/opposition : l'émissaire de l'ONU risque de prêcher dans le désert ».
Cet organe soutient en effet que « la tâche de Said Djinit est ardue », parce que la coordination de l'opposition est de plus en plus divisée avec un réel risque d'implosion. Ce qui renvoie à l'impossibilité d'aller à la table des négociations en ordre serré.
Dans sa livraison du week-end, le quotidien gouvernemental « Horizons » annonce à la une l'audience accordée à l'émissaire de l'organisation mondiale par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, et en donne le compte rendu.
Une rencontre au cours de laquelle le représentant régional du SG des Nations Unies a précisé l'objet de sa mission : « s'informer sur la situation en Mauritanie et voir dans quelle mesure l'ONU pourrait apporter son soutien aux importants efforts consentis par le pays face aux différents défis, notamment ceux du développement, de la préservation de la paix et de la sécurité ».
Le Quotidien « Nouakchott-Info » pour sa part, exprimait, jeudi, à sa parution, l'espoir de voir « la visite de Djinit constituer un catalyseur devant permettre aux différents protagonistes d'accorder enfin leurs violons ».
Mais « l'Authentique », un autre quotidien de la place recentrait, jeudi, le débat autour de la difficulté de ce dialogue, se demandant si le dialogue que tente de nouer l'émissaire des nations unies consiste en une « relance de l'accord de Dakar ? » ou « en un nouveau départ ? ».
Notant au passage « le ramollissement » de la position d'Ahmed Ould Daddah, chef de file institutionnel de l'opposition, et président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), vis-à-vis du pouvoir, « l'Authentique », évoque la probabilité de calculs politiques, avec en point de mire les élections législatives et municipales de 2012.
Source: PANA
Donnant son appréciation sur les chances de réussite de la mission du responsable régional de l'ONU le « Quotidien de Nouakchott » se montre pessimiste, en titrant :« dialogue pouvoir/opposition : l'émissaire de l'ONU risque de prêcher dans le désert ».
Cet organe soutient en effet que « la tâche de Said Djinit est ardue », parce que la coordination de l'opposition est de plus en plus divisée avec un réel risque d'implosion. Ce qui renvoie à l'impossibilité d'aller à la table des négociations en ordre serré.
Dans sa livraison du week-end, le quotidien gouvernemental « Horizons » annonce à la une l'audience accordée à l'émissaire de l'organisation mondiale par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, et en donne le compte rendu.
Une rencontre au cours de laquelle le représentant régional du SG des Nations Unies a précisé l'objet de sa mission : « s'informer sur la situation en Mauritanie et voir dans quelle mesure l'ONU pourrait apporter son soutien aux importants efforts consentis par le pays face aux différents défis, notamment ceux du développement, de la préservation de la paix et de la sécurité ».
Le Quotidien « Nouakchott-Info » pour sa part, exprimait, jeudi, à sa parution, l'espoir de voir « la visite de Djinit constituer un catalyseur devant permettre aux différents protagonistes d'accorder enfin leurs violons ».
Mais « l'Authentique », un autre quotidien de la place recentrait, jeudi, le débat autour de la difficulté de ce dialogue, se demandant si le dialogue que tente de nouer l'émissaire des nations unies consiste en une « relance de l'accord de Dakar ? » ou « en un nouveau départ ? ».
Notant au passage « le ramollissement » de la position d'Ahmed Ould Daddah, chef de file institutionnel de l'opposition, et président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), vis-à-vis du pouvoir, « l'Authentique », évoque la probabilité de calculs politiques, avec en point de mire les élections législatives et municipales de 2012.
Source: PANA