
Dans quelques semaines, la Mauritanie va fêter son cinquantenaire de l’indépendance acquise dit-on un jour de 28 Novembre 1960 ; mais tout le monde se perd dans cette triste réalité, tantôt des cœurs joies pour célébrer cette journée au rythme des fanfares et trompettes, tantôt des cœurs attristés par cette journée inoubliable, un jour de deuil national à la mémoire des 28 soldats martyrs pendus dans la nuit d’un jour du 28 Novembre 1991.
Toute la Mauritanie d’aujourd’hui s’apprête à honorer ceux qu’on appelle les braves hommes de la résistance coloniale, des jours de liberté volée dans les nuits glaciales du désert, la liberté a toujours un prix et pour cela cette cinquantenaire rime au son de la gloire liberté, aussi le monde doit se rendre compte, quand criant justice, égalité et fraternité des hommes ont laissés leur vies pour avoir dit NON à une Mauritanie qui s’arabise petit à petit et leur privant la liberté et nationalité d’être mauritanien.
De l’autre coté, l’hommage à nos martyrs doit aussi rimer avec ce cinquantenaire pour qu’enfin la dignité et la paix du cœur soient retrouvées, pour un peuple qui se cherche depuis un demi-siècle.
A l’école on nous a toujours dit que Ould Moulay Zein a tué Coppolani, mais que dire des autres noirs qui ont combattus pour la liberté du peuple mauritanien, et à la fin j’ai compris que mon professeur lui-même ne sait pas vraiment l’histoire de la Mauritanie, la vraie et non celle écrit par dans les couloirs de l’IPAN.
Quand le frisson de la liberté t’attrape dans la nuit, lève-toi et dis à la jeunesse ceci :
Pourquoi tant de négro-mauritaniens ont besoin de cette reconnaissance d’appartenir à une Mauritanie qui le tourne le dos ?
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas afficher un drapeau jaune et vert sur son profil, mais c’est lutter pour que la justice et l’égalité soient rendus à tous les opprimés.
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas dire je suis fier d’être mauritanien, mais c’est combattre au quotidien pour la vraie image de la Mauritanie, reflètée par la diversité mauritanienne conjuguée au temps de tous les ethnies.
Aimer la Mauritanie, c’est apaiser les cœurs meurtris de ceux qui souffrent et qui se demandent pourquoi cette tragédie ça leur ai arrivés.
Aimer la Mauritanie, c’est rendre aussi un hommage aux grands hommes qui sont morts pour avoir réclamé leur négritude, que le silence soit une trahison.
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas dire InchALLAH la Mauritanie va changer, mais c’est se lever pour construire ensemble une Mauritanie juste, unie et réconciliée sur elle-même.
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas dire qu’il n’existe pas d’esclavage ni de racisme en Mauritanie, mais c’est se lever et lutter aux cotés de Biram Abeid et Kaww Touré.
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas oublié le passé des atrocités, mais c’est rendre la justice
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas de créer une agence ANAIR, mais c’est aussi donner une maison à chaque réfugié.
Voilà un message que j’aimerai partager avec mon amie Fatimetou Mint et lui dire que quelque part en ce jour du 28 Novembre 2010 nos cœurs sont à la demi-teintée entre la joie et la tristesse.
Nous préférons célébrer la liberté et la victoire mais aussi l’histoire rendra compte qu’on a rendu un vif Hommage aux soldats pendus.
Dioms Bi
via cridem
Toute la Mauritanie d’aujourd’hui s’apprête à honorer ceux qu’on appelle les braves hommes de la résistance coloniale, des jours de liberté volée dans les nuits glaciales du désert, la liberté a toujours un prix et pour cela cette cinquantenaire rime au son de la gloire liberté, aussi le monde doit se rendre compte, quand criant justice, égalité et fraternité des hommes ont laissés leur vies pour avoir dit NON à une Mauritanie qui s’arabise petit à petit et leur privant la liberté et nationalité d’être mauritanien.
De l’autre coté, l’hommage à nos martyrs doit aussi rimer avec ce cinquantenaire pour qu’enfin la dignité et la paix du cœur soient retrouvées, pour un peuple qui se cherche depuis un demi-siècle.
A l’école on nous a toujours dit que Ould Moulay Zein a tué Coppolani, mais que dire des autres noirs qui ont combattus pour la liberté du peuple mauritanien, et à la fin j’ai compris que mon professeur lui-même ne sait pas vraiment l’histoire de la Mauritanie, la vraie et non celle écrit par dans les couloirs de l’IPAN.
Quand le frisson de la liberté t’attrape dans la nuit, lève-toi et dis à la jeunesse ceci :
Pourquoi tant de négro-mauritaniens ont besoin de cette reconnaissance d’appartenir à une Mauritanie qui le tourne le dos ?
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas afficher un drapeau jaune et vert sur son profil, mais c’est lutter pour que la justice et l’égalité soient rendus à tous les opprimés.
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas dire je suis fier d’être mauritanien, mais c’est combattre au quotidien pour la vraie image de la Mauritanie, reflètée par la diversité mauritanienne conjuguée au temps de tous les ethnies.
Aimer la Mauritanie, c’est apaiser les cœurs meurtris de ceux qui souffrent et qui se demandent pourquoi cette tragédie ça leur ai arrivés.
Aimer la Mauritanie, c’est rendre aussi un hommage aux grands hommes qui sont morts pour avoir réclamé leur négritude, que le silence soit une trahison.
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas dire InchALLAH la Mauritanie va changer, mais c’est se lever pour construire ensemble une Mauritanie juste, unie et réconciliée sur elle-même.
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas dire qu’il n’existe pas d’esclavage ni de racisme en Mauritanie, mais c’est se lever et lutter aux cotés de Biram Abeid et Kaww Touré.
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas oublié le passé des atrocités, mais c’est rendre la justice
Aimer la Mauritanie, ce n’est pas de créer une agence ANAIR, mais c’est aussi donner une maison à chaque réfugié.
Voilà un message que j’aimerai partager avec mon amie Fatimetou Mint et lui dire que quelque part en ce jour du 28 Novembre 2010 nos cœurs sont à la demi-teintée entre la joie et la tristesse.
Nous préférons célébrer la liberté et la victoire mais aussi l’histoire rendra compte qu’on a rendu un vif Hommage aux soldats pendus.
Dioms Bi
via cridem