![Le FNDD rejette toute idée de concertation avec la junte au pouvoir Le FNDD rejette toute idée de concertation avec la junte au pouvoir](https://www.avomm.com/photo/art/default/1032637-1298884.jpg?v=1289452610)
Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), une alliance de cinq partis politiques opposée au coup d’état militaire du 6 août dernier en Mauritanie, a exprimé son refus d'entrer en concertation avec le nouveau pouvoir, dans une déclaration transmise lundi à la PANA.
La déclaration du front est une réponse à l’annonce de la tenue prochaine des états généraux de la démocratie en vue de trouver une solution de sortie de crise, faite samedi dernier par le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
La proposition des nouvelles autorités "est une opération de promotion du coup d’état et dénote d’un mépris manifeste de la volonté du peuple qui a exprimé son rejet total du coup de force par des marches, des meetings et des sit-in ayant mobilisé les forces vives de la nation", soutient le front.
A propos des futures journées nationales de concertation, le FNDD dénonce aussi une "tragi-comédie de généraux qui tentent de traduire désespérément en fait accompli un coup de force, une forfaiture à laquelle ils cherchent à conférer un semblant de légitimité".
L'alliance réaffirme, dans sa déclaration, sa condamnation totale de ce coup de force et salue le "saut patriotique à l’intérieur et l’élan de solidarité exprimé par les organisations, pays frères et amis, en particulier l’Union africaine, la Ligue des Etats Arabes, l’Union européenne, l’ONU et l’Organisation internationale de la francophonie".
Elle réitère par la même occasion son exigence pour la libération immédiate du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et du Premier ministre, Yahya Ould Ahmed Waghf.
Le Front national pour la défense de la démocratie est composé du Pacte national pour le développement et la démocratie (PNDD-ADHIL), de l’Union des forces de progrès (UFP), de l’Alliance populaire progressiste (APP), de Tawassoul (mouvance islamiste modérée) et du Parti pour l’égalité et la justice (PLEJ).
Ces partis ont refusé de participer au nouveau gouvernement formé par le Haut Conseil d'Etat (collège d'une dizaine d'officiers de l'armée dirigé par le général Mohamed Ould Abdel Aziz), à l'inverse d'une bonne partie des formations présentes à l'Assemblée nationale.
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Source: PANA
(M) avomm
La déclaration du front est une réponse à l’annonce de la tenue prochaine des états généraux de la démocratie en vue de trouver une solution de sortie de crise, faite samedi dernier par le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
La proposition des nouvelles autorités "est une opération de promotion du coup d’état et dénote d’un mépris manifeste de la volonté du peuple qui a exprimé son rejet total du coup de force par des marches, des meetings et des sit-in ayant mobilisé les forces vives de la nation", soutient le front.
A propos des futures journées nationales de concertation, le FNDD dénonce aussi une "tragi-comédie de généraux qui tentent de traduire désespérément en fait accompli un coup de force, une forfaiture à laquelle ils cherchent à conférer un semblant de légitimité".
L'alliance réaffirme, dans sa déclaration, sa condamnation totale de ce coup de force et salue le "saut patriotique à l’intérieur et l’élan de solidarité exprimé par les organisations, pays frères et amis, en particulier l’Union africaine, la Ligue des Etats Arabes, l’Union européenne, l’ONU et l’Organisation internationale de la francophonie".
Elle réitère par la même occasion son exigence pour la libération immédiate du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et du Premier ministre, Yahya Ould Ahmed Waghf.
Le Front national pour la défense de la démocratie est composé du Pacte national pour le développement et la démocratie (PNDD-ADHIL), de l’Union des forces de progrès (UFP), de l’Alliance populaire progressiste (APP), de Tawassoul (mouvance islamiste modérée) et du Parti pour l’égalité et la justice (PLEJ).
Ces partis ont refusé de participer au nouveau gouvernement formé par le Haut Conseil d'Etat (collège d'une dizaine d'officiers de l'armée dirigé par le général Mohamed Ould Abdel Aziz), à l'inverse d'une bonne partie des formations présentes à l'Assemblée nationale.
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Source: PANA
(M) avomm