Le Président du RFD, Ahmed Ould Daddah: en dépit de 16 ans d'expérience politique, il continue à prêter foi aux promesses de militaires qui ont usurpé le pouvoir par la force.
La journée d'hier a vu l'échec d'une rencontre entre les dirigeants du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et ceux du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD). Cette rencontre, organisée à la demande du RFD, visait à examiner les propositions de sortie de crise échafaudées par le Président de ce parti, Monsieur Ahmed Ould Daddah, et qui se déclinaient sous le slogan " ni Sidi...ni Aziz". Monsieur Ahmed Ould Daddah ambitionnait aussi d'amener le FNDD à participer aux journées de concertations que l'Ambassadeur déserteur, Moulay Ould Mohamed Leghdaf, annonçait pour la fin du Ramadan dernier et qui peinent à voir le jour par peur mettre en évidence l'impopularité du Coup d'Etat. En effet n'y assisteraient que des putschistes, des soutiens de putschistes ou des politiciens opportunistes cherchant à trouver un raccourci pour un enrichissement personnel ou une réalisation d'ambition politique dont ils désespèrent de la voir se concrétiser de façon loyale.
La rencontre a eu lieu au siège principal de Tawassoul qui exerce la présidence tournante du FNDD. Du côté du RFD, la délégation était composée d'Ahmed Ould Daddah (Président), Mohamed Mahmoud Ould Emmat (vice-président) et Abderrahman Ould Mini (Président du Groupe parlementaire du RFD à l'Assemblée Nationale). Du côté du FNDD, on relevait, parmi les membre de la délégation, MM. Mohamed Jemil Ould Mansour (Président de Tawassoul), Mohamed Ould Maouloud (Président de l'Union des Forces de Progrès, UFP), Boydjel Ould Hmeid (vice-président de Adil dont le Président est e prison) et Omar Ould Yali (vice-président de l'Alliance Progressiste et Populaire, APP).
Monsieur Ahmed Ould Daddah exposera, lors de cette réunion, un schéma de sortie de crise qui viserat, selon lui, à rétablir la démocratie et sortir les militaires du champ politique. Un tel schéma, précisera le Président du RFD, a été exposé à certains partis qui soutiennent les putschistes. Ould Daddah propose au FNDD de venir le discuter au cours des journées de concertations que les Militaires comptent organiser.
Le FNDD à posé, en préalable à la discussion des propositions de Ould Daddah, deux conditions importantes à ses yeux:
1- le boycott des journées de concertations que le FNDD considère être une tentative pathétique de légitimation du Coup d'Etat;
2- une condamnation claire et nette de la part de Ould Daddah et du RFD du Coup d'Etat.addah et le RFD ont, jusqu'à présent déclaré leur "compréhension" du mouvement de "rectification", comme ils aiment qualifier le Putsch du Général limogé.
Le refus de ces deux points, de la part du RFD, ont été à l'origine de l'échec de cette réunion.
Il est à préciser que le slogan "ni Sidi... ni AZiz" n'est qu'une variante de " pas Sidi... oui Aziz".Qu'est ce qui autorise Ould Daddah à croire en la parole de Aziz? Aziz qui vient de renverser la légalité après avoir promis de se retirer de la scène politique après la transition.
Qu'est ce qui autorise un "démocrate", qui se targue d'être le seul parti dont le nom porte le mot "démocratie", à renvoyer dos à dos un Général aigri et irresponsable et un Président dont lui même avait reconnu la régularité de l'élection et l'avait félicité?
La seule solution viable et à même de sauvegarder les acquis de la démocratie en Mauritanie et de prévenir et décourager les Coups d'Etat est la restauration de la légalité et la réintégration du Président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dans ses prérogatives constitutionnelles.
for-mauritania
La journée d'hier a vu l'échec d'une rencontre entre les dirigeants du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et ceux du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD). Cette rencontre, organisée à la demande du RFD, visait à examiner les propositions de sortie de crise échafaudées par le Président de ce parti, Monsieur Ahmed Ould Daddah, et qui se déclinaient sous le slogan " ni Sidi...ni Aziz". Monsieur Ahmed Ould Daddah ambitionnait aussi d'amener le FNDD à participer aux journées de concertations que l'Ambassadeur déserteur, Moulay Ould Mohamed Leghdaf, annonçait pour la fin du Ramadan dernier et qui peinent à voir le jour par peur mettre en évidence l'impopularité du Coup d'Etat. En effet n'y assisteraient que des putschistes, des soutiens de putschistes ou des politiciens opportunistes cherchant à trouver un raccourci pour un enrichissement personnel ou une réalisation d'ambition politique dont ils désespèrent de la voir se concrétiser de façon loyale.
La rencontre a eu lieu au siège principal de Tawassoul qui exerce la présidence tournante du FNDD. Du côté du RFD, la délégation était composée d'Ahmed Ould Daddah (Président), Mohamed Mahmoud Ould Emmat (vice-président) et Abderrahman Ould Mini (Président du Groupe parlementaire du RFD à l'Assemblée Nationale). Du côté du FNDD, on relevait, parmi les membre de la délégation, MM. Mohamed Jemil Ould Mansour (Président de Tawassoul), Mohamed Ould Maouloud (Président de l'Union des Forces de Progrès, UFP), Boydjel Ould Hmeid (vice-président de Adil dont le Président est e prison) et Omar Ould Yali (vice-président de l'Alliance Progressiste et Populaire, APP).
Monsieur Ahmed Ould Daddah exposera, lors de cette réunion, un schéma de sortie de crise qui viserat, selon lui, à rétablir la démocratie et sortir les militaires du champ politique. Un tel schéma, précisera le Président du RFD, a été exposé à certains partis qui soutiennent les putschistes. Ould Daddah propose au FNDD de venir le discuter au cours des journées de concertations que les Militaires comptent organiser.
Le FNDD à posé, en préalable à la discussion des propositions de Ould Daddah, deux conditions importantes à ses yeux:
1- le boycott des journées de concertations que le FNDD considère être une tentative pathétique de légitimation du Coup d'Etat;
2- une condamnation claire et nette de la part de Ould Daddah et du RFD du Coup d'Etat.addah et le RFD ont, jusqu'à présent déclaré leur "compréhension" du mouvement de "rectification", comme ils aiment qualifier le Putsch du Général limogé.
Le refus de ces deux points, de la part du RFD, ont été à l'origine de l'échec de cette réunion.
Il est à préciser que le slogan "ni Sidi... ni AZiz" n'est qu'une variante de " pas Sidi... oui Aziz".Qu'est ce qui autorise Ould Daddah à croire en la parole de Aziz? Aziz qui vient de renverser la légalité après avoir promis de se retirer de la scène politique après la transition.
Qu'est ce qui autorise un "démocrate", qui se targue d'être le seul parti dont le nom porte le mot "démocratie", à renvoyer dos à dos un Général aigri et irresponsable et un Président dont lui même avait reconnu la régularité de l'élection et l'avait félicité?
La seule solution viable et à même de sauvegarder les acquis de la démocratie en Mauritanie et de prévenir et décourager les Coups d'Etat est la restauration de la légalité et la réintégration du Président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dans ses prérogatives constitutionnelles.
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