
Nouakchott (Mauritanie) Moulaye Ould Mohamed Laghdaff, premier ministre de Mauritanie, a réitéré jeudi soir à Nouakchott la volonté de son gouvernement de dialoguer avec l’opposition.
« Nous sommes disposés au dialogue ; nous le revendiquons même », a lancé Ould Mohamed Laghdaff au cours d’une séance plénière de l’Assemblée nationale où il répondait à une question orale du député de l’opposition Mohamed El Mustapha Ould Bedredine.
Cette question se rapporte à « l’inapplication » par le gouvernement mauritanien, selon l’opposition, de l’Accord de Dakar qui « stipule la poursuite des négociations et du dialogue entre les différentes parties ».
Sur ce point, le premier ministre mauritanien a souligné que l’Accord en question avait été « conclu entre les pôles politiques », que le gouvernement n’y avait pas participé et que « le cadre naturel de sa discussion c’est entre ces pôles ou entre les partis politiques ».
L’Accord de Dakar, signé le 3 juin 2009 par les protagonistes de la scène nationale, avait permis de résoudre la crise politique issue du coup d’Etat du 6 août 2008 en Mauritanie. Ce coup d’Etat avait été conduit par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, vainqueur par la suite de l’élection présidentielle organisée le 18 juillet de la même année avec la participation de l’opposition.
Dans son exposé devant les députés, Ould Mohamed Laghdaff a notamment expliqué que « le président de la république, comme il est d’usage dans toutes les sociétés démocratiques, demande l’avis de l’opposition dans des cas spéciaux comme par exemple une déclaration de guerre, des élections législatives anticipées, une dissolution du Parlement ou des amendements constitutionnels ».
Ould Abdel Aziz a récemment rencontré certains dirigeants de l’opposition pour leur faire part de sa disponibilité au dialogue.
Source: APA
« Nous sommes disposés au dialogue ; nous le revendiquons même », a lancé Ould Mohamed Laghdaff au cours d’une séance plénière de l’Assemblée nationale où il répondait à une question orale du député de l’opposition Mohamed El Mustapha Ould Bedredine.
Cette question se rapporte à « l’inapplication » par le gouvernement mauritanien, selon l’opposition, de l’Accord de Dakar qui « stipule la poursuite des négociations et du dialogue entre les différentes parties ».
Sur ce point, le premier ministre mauritanien a souligné que l’Accord en question avait été « conclu entre les pôles politiques », que le gouvernement n’y avait pas participé et que « le cadre naturel de sa discussion c’est entre ces pôles ou entre les partis politiques ».
L’Accord de Dakar, signé le 3 juin 2009 par les protagonistes de la scène nationale, avait permis de résoudre la crise politique issue du coup d’Etat du 6 août 2008 en Mauritanie. Ce coup d’Etat avait été conduit par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, vainqueur par la suite de l’élection présidentielle organisée le 18 juillet de la même année avec la participation de l’opposition.
Dans son exposé devant les députés, Ould Mohamed Laghdaff a notamment expliqué que « le président de la république, comme il est d’usage dans toutes les sociétés démocratiques, demande l’avis de l’opposition dans des cas spéciaux comme par exemple une déclaration de guerre, des élections législatives anticipées, une dissolution du Parlement ou des amendements constitutionnels ».
Ould Abdel Aziz a récemment rencontré certains dirigeants de l’opposition pour leur faire part de sa disponibilité au dialogue.
Source: APA