
Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, se rendra, le lundi 21 février 2011, à Abidjan pour trouver une solution pacifique à la crise postélectorale que connaît la Côte d’ivoire depuis bientôt trois mois. Le président de la République préside le panel, mis en place fin janvier par l’Union Africaine, afin de dénouer la crise ivoirienne.
Ce panel comprend aussi les présidents Idriss Deby (Tchad), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Jakaya Kikwete (Tanzanie) et Blaise Compaoré (Burkina Faso). Il a jusqu`à fin février pour arrêter des décisions "contraignantes". A cet effet, une réunion entre les Experts et les chefs d’Etat du Panel est prévu dimanche prochain au Palais des Congrès de Nouakchott. C’est à la suite de cette rencontre que les cinq chefs d’Etat viendront à Abidjan pour deux ou trois jours afin d’évaluer la situation, écouter les parties et prendre des décisions contraignantes.
Pour le premier ministre d’Alassane Ouattara, Guillaume Soro : « « Le panel des chefs d’Etat mandatés par l’Union africaine, c’est bien. Mais comme Ggagbo va refuser" la solution que ses membres vont proposer, "il ne faut pas qu’on perde" plus de temps. Gbagbo est allé trop loin pour reculer. Gbagbo n’acceptera pas ce que le panel va proposer », révèle Soro. En l’en croire « l’enjeu de la crise post-électorale ivoirienne ne peut se réduire à un affrontement entre Ggagbo et Ouattara, mais relève d’un choix que l’Afrique doit faire entre les présidences à vie, les royautés ou la démocratie. "Si on veut la démocratie, Gbagbo doit partir du pouvoir ». Et d’ajouter « je suis triste et désolé de constater que M. Gbagbo ne cède pas le pouvoir et qu’il ridiculise la Côte d’Ivoire et la sous-région. L’Afrique, notre continent, ne peut pas continuer à donner une image humiliante ». Parce que dit-il, « cette élection a été trop transparente pour qu’on ne sache pas qui a gagné. Le powersharing est "la seule chose que les oreilles de Ggabbo sont prêtes à entendre ». Or, selon Soro « ça c’est un acte antidémocratique qui va retarder l’Afrique, plonger l’Afrique dans la pauvreté et la crise ». Il estime qu’il ne devrait pas y avoir de démocratie au rabais pour les Africains.
Pour sa part, le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a demandé, jeudi dernier, à toutes les parties ivoiriennes de coopérer pleinement avec le groupe de cinq chefs d`Etat africains. Le premier responsable onusien a exhorté « toutes les parties ivoiriennes à offrir leur coopération totale au groupe de haut niveau et à créer un environnement sûr pour permettre le succès des efforts du groupe ».
Source: afriscoop
Ce panel comprend aussi les présidents Idriss Deby (Tchad), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Jakaya Kikwete (Tanzanie) et Blaise Compaoré (Burkina Faso). Il a jusqu`à fin février pour arrêter des décisions "contraignantes". A cet effet, une réunion entre les Experts et les chefs d’Etat du Panel est prévu dimanche prochain au Palais des Congrès de Nouakchott. C’est à la suite de cette rencontre que les cinq chefs d’Etat viendront à Abidjan pour deux ou trois jours afin d’évaluer la situation, écouter les parties et prendre des décisions contraignantes.
Pour le premier ministre d’Alassane Ouattara, Guillaume Soro : « « Le panel des chefs d’Etat mandatés par l’Union africaine, c’est bien. Mais comme Ggagbo va refuser" la solution que ses membres vont proposer, "il ne faut pas qu’on perde" plus de temps. Gbagbo est allé trop loin pour reculer. Gbagbo n’acceptera pas ce que le panel va proposer », révèle Soro. En l’en croire « l’enjeu de la crise post-électorale ivoirienne ne peut se réduire à un affrontement entre Ggagbo et Ouattara, mais relève d’un choix que l’Afrique doit faire entre les présidences à vie, les royautés ou la démocratie. "Si on veut la démocratie, Gbagbo doit partir du pouvoir ». Et d’ajouter « je suis triste et désolé de constater que M. Gbagbo ne cède pas le pouvoir et qu’il ridiculise la Côte d’Ivoire et la sous-région. L’Afrique, notre continent, ne peut pas continuer à donner une image humiliante ». Parce que dit-il, « cette élection a été trop transparente pour qu’on ne sache pas qui a gagné. Le powersharing est "la seule chose que les oreilles de Ggabbo sont prêtes à entendre ». Or, selon Soro « ça c’est un acte antidémocratique qui va retarder l’Afrique, plonger l’Afrique dans la pauvreté et la crise ». Il estime qu’il ne devrait pas y avoir de démocratie au rabais pour les Africains.
Pour sa part, le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a demandé, jeudi dernier, à toutes les parties ivoiriennes de coopérer pleinement avec le groupe de cinq chefs d`Etat africains. Le premier responsable onusien a exhorté « toutes les parties ivoiriennes à offrir leur coopération totale au groupe de haut niveau et à créer un environnement sûr pour permettre le succès des efforts du groupe ».
Source: afriscoop