Les responsables de 23 journaux indépendants mauritaniens, paraissant régulièrement en français et en arabe, ont annoncé samedi avoir formé un nouveau syndicat, le Regroupement de la presse mauritanienne (RPM).
En rassemblant ainsi deux tiers des 35 journaux paraissant régulièrement en Mauritanie, le RPM devient un des plus importants syndicats dans le secteur de la presse du pays.
Il doit notamment permettre d'"aider la presse à surmonter les obstacles qui l'empêchent de jouer pleinement son rôle", ont expliqué ses fondateurs dans un communiqué rendu public lors de la célébration à Nouakchott de la Journée mondiale pour la liberté de la presse.
Il vise aussi à aider "les pouvoirs publics à mieux asseoir la réforme du secteur", ajoutent-ils, en rappelant la promesse faite par le gouvernement "d'assainir la presse indépendante".
Les fondateurs du RPM attendent cependant de l'Etat une "application irréprochable de critères justes et objectifs émanant du corps et de l'esprit de la loi sur la presse".
Ils souhaitent notamment "l'exécution des subventions fixées dans le budget" pour le secteur, la création d'une commission incluant des représentants du gouvernement et du RPM pour étudier la mise en place d'une institution chargée de la publicité et des abonnements ainsi que d'une entreprise de distribution.
Le nouveau syndicat demande aux autorités de faire bénéficier les titulaires de la carte de presse de l'ensemble des droits qu'elle confère dans les autres pays. Il souhaite aussi que la presse indépendante soit représentée au sein de la Haute autorité de la presse et de l'audiovisuel (Hapa).
En Mauritanie, le ministère de la Communication permet à 35 journaux de bénéficier de subventions en matière d'impression.
Source: Le Monde
(M)
En rassemblant ainsi deux tiers des 35 journaux paraissant régulièrement en Mauritanie, le RPM devient un des plus importants syndicats dans le secteur de la presse du pays.
Il doit notamment permettre d'"aider la presse à surmonter les obstacles qui l'empêchent de jouer pleinement son rôle", ont expliqué ses fondateurs dans un communiqué rendu public lors de la célébration à Nouakchott de la Journée mondiale pour la liberté de la presse.
Il vise aussi à aider "les pouvoirs publics à mieux asseoir la réforme du secteur", ajoutent-ils, en rappelant la promesse faite par le gouvernement "d'assainir la presse indépendante".
Les fondateurs du RPM attendent cependant de l'Etat une "application irréprochable de critères justes et objectifs émanant du corps et de l'esprit de la loi sur la presse".
Ils souhaitent notamment "l'exécution des subventions fixées dans le budget" pour le secteur, la création d'une commission incluant des représentants du gouvernement et du RPM pour étudier la mise en place d'une institution chargée de la publicité et des abonnements ainsi que d'une entreprise de distribution.
Le nouveau syndicat demande aux autorités de faire bénéficier les titulaires de la carte de presse de l'ensemble des droits qu'elle confère dans les autres pays. Il souhaite aussi que la presse indépendante soit représentée au sein de la Haute autorité de la presse et de l'audiovisuel (Hapa).
En Mauritanie, le ministère de la Communication permet à 35 journaux de bénéficier de subventions en matière d'impression.
Source: Le Monde
(M)