
Le chef de file de l’opposition démocratique et président du Rfd, Ahmed Ould Daddah a appelé tous les protagonistes politiques de la majorité et de l’opposition à éviter dans leurs discours les accusations haineuses et basses et de placer l’intérêt national au dessus de toutes les considérations.
Cet appel vient à point nommé, à des moments où les deux camps adversaires du paysage national n’ont plus de gêne à s’accuser réciproquement de tous les noms d’oiseaux, comme s’ils étaient en période de guerre.
La majorité qualifie parfois les leaders de l’opposition d’égarés, de résidus des anciens systèmes et d’acteurs manipulés par des mains étrangères, pour lesquelles, il faut à tout prix nuire aux intérêts nationaux pour réconforter les leurs. L’opposition accuse toujours Ould Abdel Aziz, de putschiste, de détenir un profil contraire à celui des pauvres, de général à la solde de parties étrangères… .
Autant dire qu’il s’agit de propos qui seraient peut-être à l’origine du blocage total du dialogue entre les pôles politiques, tel que le stipulent les accords de Dakar. En effet, pour s’entendre, pour trouver un terrain de concertation, il faut se parler ; faire des concessions réciproques, consentir des sacrifices supplémentaires.
Ce qui ne peut se concrétiser, si chacun des protagonistes accuse l’autre de tous les maux, déclare que l’accord de Dakar est caduc ou que le président élu doit s’en aller par des voies autres que la volonté du peuple, traduite par les urnes.
Le président du Rfd a indiqué que les acteurs doivent se respecter eux-mêmes avant de respecter leurs adversaires politiques, lesquels ne sont pas des ennemis, précisant que ce sont là les vraies valeurs de la Mauritanie.
Le chef de l’opposition a également souligné que les divergences peuvent être considérables au point d’atteindre le niveau des guerres, mais, cela doit empêcher de tomber dans la bassesse du discours politique, qui selon lui, doit s’élever et ne pas verser dans le langage stupide.
Reste à savoir, si la majorité qui devra tenir incessamment une conférence de presse, pour livrer elle aussi sa vision des choses sur les derniers développements, hissera son discours politique au degré de la responsabilité et du respect de l’autre, ou rendra « el keyle bimikyalein ».(littéralement la pesée par son double).
source : Emjad
via cridem
Cet appel vient à point nommé, à des moments où les deux camps adversaires du paysage national n’ont plus de gêne à s’accuser réciproquement de tous les noms d’oiseaux, comme s’ils étaient en période de guerre.
La majorité qualifie parfois les leaders de l’opposition d’égarés, de résidus des anciens systèmes et d’acteurs manipulés par des mains étrangères, pour lesquelles, il faut à tout prix nuire aux intérêts nationaux pour réconforter les leurs. L’opposition accuse toujours Ould Abdel Aziz, de putschiste, de détenir un profil contraire à celui des pauvres, de général à la solde de parties étrangères… .
Autant dire qu’il s’agit de propos qui seraient peut-être à l’origine du blocage total du dialogue entre les pôles politiques, tel que le stipulent les accords de Dakar. En effet, pour s’entendre, pour trouver un terrain de concertation, il faut se parler ; faire des concessions réciproques, consentir des sacrifices supplémentaires.
Ce qui ne peut se concrétiser, si chacun des protagonistes accuse l’autre de tous les maux, déclare que l’accord de Dakar est caduc ou que le président élu doit s’en aller par des voies autres que la volonté du peuple, traduite par les urnes.
Le président du Rfd a indiqué que les acteurs doivent se respecter eux-mêmes avant de respecter leurs adversaires politiques, lesquels ne sont pas des ennemis, précisant que ce sont là les vraies valeurs de la Mauritanie.
Le chef de l’opposition a également souligné que les divergences peuvent être considérables au point d’atteindre le niveau des guerres, mais, cela doit empêcher de tomber dans la bassesse du discours politique, qui selon lui, doit s’élever et ne pas verser dans le langage stupide.
Reste à savoir, si la majorité qui devra tenir incessamment une conférence de presse, pour livrer elle aussi sa vision des choses sur les derniers développements, hissera son discours politique au degré de la responsabilité et du respect de l’autre, ou rendra « el keyle bimikyalein ».(littéralement la pesée par son double).
source : Emjad
via cridem