
Le président sud-soudanais Salva Kiir accuse les autorités de Khartoum du retard pris dans les préparatifs du scrutin.
Le Sud-Soudan pourrait organiser seul le référendum d'autodétermination prévu en janvier en raison des résistances opposées par les autorités.
Une consultation référendaire prévue en janvier doit déterminer si le Sud-Soudan va constituer un nouvel Etat d'Afrique ou s'il reste lié au Nord. Elle doit également déterminer si la région d'Abyei est rattachée au Nord ou au Sud.
Les opérations de préparation du scrutin ont pris du retard et le Sud accuse Khartoum de vouloir conserver un contrôle sur une région riche en pétrole. Ce que le gouvernement de Bachir dément.
Salva Kiir a fait part de la possibilité d'organiser son propre référendum lors d'une rencontre avec les représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité qui ont entamé mercredi une mission diplomatique au Soudan afin d'éviter une nouvelle guerre entre les deux régions soudanaises.
Le président "a exposé avec vigueur les raisons pour lesquelles le référendum doit être organisé à la date prévue et a exprimé son sentiment que le référendum aboutira à entériner la séparation", a déclaré à la presse Mark Lyall Grant, ambassadeur britannique à l'Onu.
"Il ne s'apprête pas à décréter une déclaration unilatérale d'indépendance. Mais s'il y a un retard, un retard politique provoqué par le le Parti du congrès national du président Omar al Bachir, alors le Sud aura l'obligation d'organiser son propre référendum", a ajouté Lyall Grant.
Un accord de paix conclu en 2005 a mis fin à plusieurs décennies de guerre civile entre le Nord, dirigé par le gouvernement de Khartoum, et la région autonome du Sud.
Source: lexpress
Une consultation référendaire prévue en janvier doit déterminer si le Sud-Soudan va constituer un nouvel Etat d'Afrique ou s'il reste lié au Nord. Elle doit également déterminer si la région d'Abyei est rattachée au Nord ou au Sud.
Les opérations de préparation du scrutin ont pris du retard et le Sud accuse Khartoum de vouloir conserver un contrôle sur une région riche en pétrole. Ce que le gouvernement de Bachir dément.
Salva Kiir a fait part de la possibilité d'organiser son propre référendum lors d'une rencontre avec les représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité qui ont entamé mercredi une mission diplomatique au Soudan afin d'éviter une nouvelle guerre entre les deux régions soudanaises.
Le président "a exposé avec vigueur les raisons pour lesquelles le référendum doit être organisé à la date prévue et a exprimé son sentiment que le référendum aboutira à entériner la séparation", a déclaré à la presse Mark Lyall Grant, ambassadeur britannique à l'Onu.
"Il ne s'apprête pas à décréter une déclaration unilatérale d'indépendance. Mais s'il y a un retard, un retard politique provoqué par le le Parti du congrès national du président Omar al Bachir, alors le Sud aura l'obligation d'organiser son propre référendum", a ajouté Lyall Grant.
Un accord de paix conclu en 2005 a mis fin à plusieurs décennies de guerre civile entre le Nord, dirigé par le gouvernement de Khartoum, et la région autonome du Sud.
Source: lexpress