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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Le criminel de guerre Karadzic arrêté



Radovan Karadzic, l'ex-chef politique des Serbes de Bosnie arrêté lundi par les services secrets serbes, a été traqué pendant 13 ans par la communauté internationale qui a vu en lui l'adepte sanguinaire du «nettoyage ethnique» en ex-Yougoslavie.

Inculpé de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre par le TPI de La Haye, il est en particulier tenu pour responsable, avec son acolyte militaire Ratko Mladic, du pire massacre en Europe depuis la 2e guerre mondiale : l'élimination de près de 8 000 musulmans à Srebrenica (est de la Bosnie) en juillet 1995.




Le criminel de guerre en 2008 et en 1995
Le criminel de guerre en 2008 et en 1995

Radovan Karadzic, ex-chef politique des Serbes de Bosnie arrêté lundi soir à Belgrade vivait, méconnaissable, sous une fausse identité. Il sera transféré au Tribunal pénal international (TPI) à l'issue de la procédure légale, ont indiqué mardi des responsables serbes.

L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Karadzic utilisait une fausse identité et vivait dernièrement dans la capitale serbe, a déclaré le procureur pour les crimes de guerre Vladimir Vukcevic.

«Karadzic possédait de faux documents au nom de Dragan Dabic et s'est avéré très habile pour dissimuler sa véritable identité», a-t-il dit.

«Il gagnait sa vie en s'occupant de médecine alternative et travaillait dans une clinique privée. Sa dernière adresse était à Novi Beograd», quartier moderne de Belgrade, a-t-il précisé.

Selon le procureur, Karadzic se déplaçait librement dans la capitale serbe, apparaissait dans des endroits publics, et avait réussi à duper ses employeurs ainsi que les propriétaires des différents appartements qu'il avait loués.

Le procureur a précisé que l'arrestation de Karadzic s'était déroulée «sans aucun problème et avec un minimum de risque».

«Le juge d'instruction a, à ma connaissance, déjà pris une décision (...). Les conditions pour son transfert sont réunies», en accord avec la loi serbe sur la coopération avec le TPI de La Haye, a indiqué M. Vukcevic.

Rasim Ljajic, ministre chargé de la coopération avec le TPI, a montré à la presse une photographie de Karadzic sur laquelle il est méconnaissable, étonnamment mince, portant une longue barbe blanche et de longs cheveux blancs tombant sur ses épaules.

Karadzic a été arrêté «alors qu'il se rendait d'une localité (où il se cachait) à l'autre», a précisé M. Ljajic.

L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie a été entendu par un juge d'instruction lors d'une audition préliminaire dans la nuit de lundi à mardi, première étape en vue de son extradition vers La Haye.

«Son identité a été déterminée et l'acte d'accusation lui a été remis», a déclaré le procureur Vukcevic en ajoutant que Karadzic avait, la plupart du temps, usé «de son droit à ne pas faire déclaration».

Selon le droit serbe, l'audition préliminaire est le premier pas dans la procédure menant à l'extradition du suspect vers le TPI.

Le magistrat doit ensuite, dans un délai de trois jours, décider si l'inculpé remplit ou non les conditions pour être transféré au tribunal de La Haye. Karadzic peut, dans un délai de trois jours, déposer un recours contre cette décision.

Un panel de juges du tribunal pour les crimes de guerre à Belgrade a, à son tour, trois jours pour se prononcer sur une telle requête.

L'inculpé n'a ensuite aucun nouveau recours à sa disposition et le ministère de la Justice peut alors prendre la décision de le transférer au TPI.


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Source: cyberpresse
(M) avomm
Mardi 22 Juillet 2008 - 14:02
Mardi 22 Juillet 2008 - 14:20
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