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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

"Le gouvernement est en passe d'élaborer une règlementation pour régir la presse électronique et accorder un appui à la presse plus global que l'appui existant", Dixit le ministre de la communication répondant au député Jemil Mansour


"Le gouvernement est en passe d'élaborer une règlementation pour régir la presse électronique et accorder un appui à la presse plus global que l'appui existant", Dixit le ministre de la communication répondant au député Jemil Mansour
L'Assemblée nationale a consacré sa session d'hier dimanche à l'interpellation du ministre de la communication et des relations avec le parlement sur la politique de l'information en Mauritanie.

La session a commencé avec une question orale du député Mohamed Jemil Mansour (parti Tawassoul) au ministre de la communication et des relations Me Hamdi Ould Mahjoub, dans laquelle il a dit : "la situation de la presse publique et privée n'est pas réconfortante. La première n'est pas ouverte, pour permettre à chacun de s'y retrouver et au dialogue d'y prendre la place qui sied. La seconde n'a pas bénéficié de suffisamment d'attention, de soutien et d'encouragement pour lui permettre de jouer son rôle. Quelles sont les mesures que vous avez prises ou envisagées par votre département pour remédier à cette situation anormale?"

Le député a fondé ses interrogations sur ce qu'il a décrit comme "un ensemble de faits dont celui des émissions diffusées par les organes officiels qui ne reflètent ni le vrai visage de la société mauritanienne, ni le paysage politique, ni les soucis des citoyens, mais se focalisent sur l'apologie du pouvoir" a-t-il dit.

Il s'est également interrogé sur le sort de certaines réformes dans le domaine de l'information, que le Premier ministre a promis devant le parlement de réaliser lors de la présentation de la politique générale du gouvernement pour l'année 2010.

Le député cite parmi ces réformes "la restructuration de la communication publique, la professionnalisation de ses employés, le renforcement des libertés, la création d'un centre de formation des journalistes et des techniciens ainsi que d'une société d'émission visuelle, la transformation des sièges occupés par les médias publics en bâtiments propriété de l'Etat, l'équipement en outils informatiques, l'appui de la Haute Autorité pour la Presse et l'Audiovisuel".

Le parlementaire Ould Mansour a poursuit ses questions en ajoutant " la liberté de presse a beaucoup régressé, par rapport à son niveau au cours de la première transition. Il a illustré ce constat par le recul des débats politiques, la disparition des émissions-débats, qui selon lui étaient un exemple de la liberté d'expression dans les médias officiels.

Il s'est également interrogé sur le degré d'importance accordé par la radio et la télévision à l'identité islamique unissant les mauritaniens, les questions de soutien à l'unité nationale et les moyens de la renforcer, la problématique de l'esclavage, les lois qui s'y rapportent l'éradication de ses séquelles.

Il s'est demandé également quelle place accordé au dialogue politique entre les protagonistes politiques, son importance et ses inconvénients, en plus de la moralisation en général de la gouvernance publique, des problèmes de l'enseignement, de la hausse des prix et de ses causes, des moyens pour y faire face, des difficultés rencontrées par les femmes et la jeunesse pour accéder à ces organes publics.

Concernant la presse privée, le député Ould Mansour a demandé au ministre de la communication et des relations d'élaborer des lois pour règlementer le 4e pouvoir.

Le ministre de la communication et des relations avec le parlement Me Hamdi Ould Mahjoub a, dans ses réponses à la question orale et aux interventions des députés, apprécié l'intérêt que portent les parlementaires au secteur de la communication dont la réforme est une condition dit-il, pour l'ancrage de la démocratie, la réalisation du développement et le renforcement de l'unité nationale. Il a insisté sur le fait que le gouvernement œuvre à assainir ce secteur des éléments qui lui sont étrangers.

Il a souligné que l'enracinement et la préservation des libertés publiques et de la liberté d'expression en particulier est un choix définitif du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz étayant ses propos en citant des réalisations qui ont été accomplies, précise -t- il, cette année et qui n'ont pu voir le jour au cours des dernières décennies.

Parmi celles-ci: l'ouverture de 9 stations de radio locales dans les capitales régionales dans moins de six mois, l'adoption de la loi sur la libéralisation de l'audiovisuel, l'approbation également en conseil des ministres du régime de l'école nationale d'administration, de la magistrature et de la presse au cours de la semaine dernière.

Le ministre a relevé que le gouvernement est en passe d'élaborer une règlementation pour régir la presse électronique et accorder un appui à la presse plus global que l'appui existant qui est limité à un soutien à la publication au niveau de l'imprimerie nationale.

Me Hamdi Ould Mahjoub a, à cet égard qualifié l'appui, qui était consenti depuis les années 90, de gaspillage des deniers publics parce que ne reposant pas sur des critères clairs et objectifs dans ce domaine.

C'est ainsi que le nombre de titres, dont l'Imprimerie nationale appuie les 70 % des coûts, ont atteint 229 cette année et c'est un chiffre inimaginable dans un pays comme la Mauritanie.

Dans ce cadre, le ministre a réaffirmé que le gouvernement est en train d'organiser la presse dans ses volets public et privé ce qui permettra de transcender nombre de difficultés et d'insuffisances que les députés ont pu soulever au niveau du secteur de l'information.

Il a noté que les institutions publiques de presse sont ouvertes devant toutes les obédiences politiques et que personne n'a interdit de couvrir les activités d'une quelconque formation, rappelant les nombreuses correspondances adressées au partis politiques pour participer à des débats au niveau des médias publics et nié qu'il y ait un recul en matière de liberté de l'information sous le régime actuel.

M. Ould Mahjoub a demandé à tous les acteurs politiques, majorité et opposition confondues d'œuvrer pour l'ancrage d'une culture de la citoyenneté et de la critique constructive, soulignant que les conditions sont favorables aujourd'hui à la création d'un climat favorable au développement et au renforcement de la démocratie.



Source: AMI
Mardi 21 Décembre 2010 - 03:36
Mardi 21 Décembre 2010 - 03:40
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