
Des dizaines d’habitants de Nouakchott, hommes et femmes, jeunes et vieux, s’adonnent maintenant tous les après-midi à la pratique sportive au stade olympique où on les voit courir ou marcher, a constaté un des correspondants de APA dans la capitale mauritanienne.
En dehors des jeunes et des athlètes désireux de parfaire leur forme, les adultes et vieux s’adonnent au jogging pour suivre les recommandations de leurs médecins. En effet, le sport leur est conseillé disent-ils pour atténuer les effets de maladies comme la glycémie, l’hypertension, les insuffisances cardiaques et l’excès de poids.
Une étude nationale effectuée par le premier cardiologue mauritanien, Dr Ba Mohamed Lemine a montré que deux Mauritaniens sur cinq souffrent d’obésité, une proportion relativement élevée que le spécialiste attribue à des facteurs d’ordre héréditaire, psychologique et culturel.
L’obésité chez les femmes est le résultat du gavage à grande échelle dont beaucoup d’entre elles sont soumises, une pratique considérée traditionnellement comme gage de beauté chez la femme mauritanienne et indicateur du poids de sa famille et de son rang social.
Par ailleurs, le cardiologue Ba Mohamed Lemine trouve que la consommation excessive de viande rouge, de produits laitiers et de matières grasses, favorise le développement de l’obésité, laquelle entraine des maladies à haut risque tels que les crises cardiaques et le diabète.
Toutefois, les adultes et les vieux reconnaissent avoir beaucoup de mal à faire du sport du fait de leur âge relativement avancé et surtout d’un environnement social défavorable marqué par le manque d’infrastructures sportives (Nouakchott ne possède qu’un seul stade olympique et deux salles de musculation). Sans compter le poids de la tradition qui confine la femme à la maison.
Ces handicaps sont en voie d’être surmontés grâce à l’éveil des populations, à travers l’augmentation des conseils médicaux, le changement de mentalités et l’élévation du niveau d’instruction des citoyens.
Entre autres moyens utilisés pour contourner les tabous, la pratique du sport en salle a vu le jour en Mauritanie où elle suscite un intérêt réel chez les populations et une bonne affaire pour les opérateurs économiques qui se sont lancés dans la construction de salles privées de gymnastique.
Parmi les clients des infrastructures, on compte notamment les femmes qui sont mues par les conseils des services médicaux et par des impératifs d’ordre esthétique. Cet engouement fait bien l’affaire des opérateurs économiques privés nationaux prêts à répondre à la forte demande d’infrastructures sportives.
Récemment un nouveau complexe sportif a été ouvert dans le département d’Arafat, proche banlieue de la capitale, peuplé par plus de 50.000 personnes, dont 65% de jeunes.
Source: APA
En dehors des jeunes et des athlètes désireux de parfaire leur forme, les adultes et vieux s’adonnent au jogging pour suivre les recommandations de leurs médecins. En effet, le sport leur est conseillé disent-ils pour atténuer les effets de maladies comme la glycémie, l’hypertension, les insuffisances cardiaques et l’excès de poids.
Une étude nationale effectuée par le premier cardiologue mauritanien, Dr Ba Mohamed Lemine a montré que deux Mauritaniens sur cinq souffrent d’obésité, une proportion relativement élevée que le spécialiste attribue à des facteurs d’ordre héréditaire, psychologique et culturel.
L’obésité chez les femmes est le résultat du gavage à grande échelle dont beaucoup d’entre elles sont soumises, une pratique considérée traditionnellement comme gage de beauté chez la femme mauritanienne et indicateur du poids de sa famille et de son rang social.
Par ailleurs, le cardiologue Ba Mohamed Lemine trouve que la consommation excessive de viande rouge, de produits laitiers et de matières grasses, favorise le développement de l’obésité, laquelle entraine des maladies à haut risque tels que les crises cardiaques et le diabète.
Toutefois, les adultes et les vieux reconnaissent avoir beaucoup de mal à faire du sport du fait de leur âge relativement avancé et surtout d’un environnement social défavorable marqué par le manque d’infrastructures sportives (Nouakchott ne possède qu’un seul stade olympique et deux salles de musculation). Sans compter le poids de la tradition qui confine la femme à la maison.
Ces handicaps sont en voie d’être surmontés grâce à l’éveil des populations, à travers l’augmentation des conseils médicaux, le changement de mentalités et l’élévation du niveau d’instruction des citoyens.
Entre autres moyens utilisés pour contourner les tabous, la pratique du sport en salle a vu le jour en Mauritanie où elle suscite un intérêt réel chez les populations et une bonne affaire pour les opérateurs économiques qui se sont lancés dans la construction de salles privées de gymnastique.
Parmi les clients des infrastructures, on compte notamment les femmes qui sont mues par les conseils des services médicaux et par des impératifs d’ordre esthétique. Cet engouement fait bien l’affaire des opérateurs économiques privés nationaux prêts à répondre à la forte demande d’infrastructures sportives.
Récemment un nouveau complexe sportif a été ouvert dans le département d’Arafat, proche banlieue de la capitale, peuplé par plus de 50.000 personnes, dont 65% de jeunes.
Source: APA