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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Le président de l’Assemblée nationale et leader des haratines mauritaniens revient, dans un entretien avec MFI sur le putsch qui a secoué son pays.

« En aucun cas nous ne voulons composer avec les militaires comme acteurs politiques»


photo cridem
photo cridem
Le 6 août 2008, le président Sidi ould Cheikh Abdallahi, qui avait été élu en mars 2007 lors d’un scrutin libre, a été déposé par les militaires. Médiateur au plus fort de la crise d’août 2008 entre le général Abdul Aziz et le président Abdallahi, Messaoud ould Boulkheir décrypte, dans une interview accordée à MFI, les vraies raisons de la suspension du processus démocratique par les militaires.

MFI : Comment s’est nouée la crise parlementaire qui a conduit à la situation actuelle ?

Messaoud ould Boulkheir : Ce n’est pas au niveau du Parlement que s’est nouée la situation. Certains parlementaires, de connivence avec le général Abdul Aziz, ont accepté de servir de faire-valoir à un coup d’Etat militaire, mais la situation qui prévalait juste avant n’était pas conflictuelle au point d’aboutir nécessairement au départ du Président. Il n’a jamais été question, même au plus fort de la crise autour de la motion de censure, de remettre en cause l’autorité du président Sidi ould Cheikh Abdallahi. Tout au plus ces parlementaires mettaient-ils en avant qu’il avait fait appel à des ministres de l’ancien régime qu’ils considéraient souillés par les pratiques anciennes et qu’ils contestaient. Mais ils n’ont jamais contesté la légitimité du président.

MFI : De quoi s’agissait-il alors ?

M. o. B. : La vérité, c’est que le général a des ambitions. Il avait déjà des ambitions au moment du coup d’Etat du 3 août 2005. Il n’est pas allé – il a hésité ou il n’a pas pu aller – jusqu’au bout de sa logique. A l’époque, il avait fait appel à un officier plus gradé que lui, et plus au fait des affaires de l’Etat vu le temps passé aux côtés du président déchu Maaouiya ould Sid’Ahmed Taya. Depuis lors, son ambition n’a cessé de grandir, et il a dû forcer le président de la junte, Ely ould Mohamed Vall, à appliquer ce sur quoi ils s’étaient entendus, à savoir partir au bout des dix-huit mois.

MFI : C’était tout à son honneur…

M. o. B. : Il l’a fait simplement parce qu’il ne voulait pas de concurrent. Et surtout, parce qu’il ne voulait pas avoir à renverser un militaire qu’il avait lui-même placé là ! Dès l’instant où le président civil a été élu, il n’a eu de cesse de le déstabiliser. Par le biais, pensait-il, des parlementaires. Mais puisqu’il n’existait aucune disposition constitutionnelle ou légale permettant au Parlement – nous sommes sous régime présidentiel – d’aboutir au départ d’un président élu au suffrage universel pour cinq ans, ce qu’il voulait organiser en définitive, et cela de l’aveu même de certains putschistes ou de parlementaires, c’était une émeute. Une soi-disant prise de force du Palais présidentiel au cours de laquelle la Garde présidentielle, composée d’éléments que commande le général, allait lui donner l’occasion d’intervenir pour dire : « La situation devient intenable, le président n’est plus ceci ou cela... » C’est ce qu’il préparait. Et quand le président en a eu la certitude, il l’a limogé ainsi que ses compagnons.

MFI : N’était-ce pas une erreur ?

M. o. B. : Non, c’est ce qui l’a sauvé. De toute façon, on préparait un autre scénario où on allait dire que la vie du président était en danger ou que la population le rejetait, donnant ainsi un fond de légitimité populaire à son départ. Quand le président a senti cela, il a procédé au limogeage. Et puisque le général voulait le pouvoir à tout prix, lui et ses amis l’ont renversé.

MFI : La crise ne s’est donc pas jouée sur un débat ou un autre au sein de l’Assemblée ?

M. o. B. : Pas du tout. Le conflit, je vous l’ai dit, résidait dans le fait qu’on voulait faire signer une motion de censure pour récuser un gouvernement nouvellement désigné, au prétexte que certains de ses membres avaient servi avec ould Taya. Personnellement, j’ai fait le facilitateur entre le général et le président parce qu’il n’était un secret pour personne que certains députés étaient manipulés par le général. C’est lui qui les poussait à déposer la motion de censure. Lors de nos discussions pendant le conflit, il a mis en avant ces quelques membres du gouvernement qu’il ne voulait pas accepter ; et également les rapports conflictuels – peut-être de cohabitation – qu’il entretenait avec le président ou la famille du président. Mais il n’est pas le fils de la maison ! J’essayais de lui expliquer que son ingérence dans la vie politique, constitutionnelle, n’était pas fondée. Qu’il n’avait aucun droit de le faire. Que le fait de pousser les députés à déposer une motion de censure équivalait pratiquement à une rébellion, à une incitation à la révolte, qu’il devait y renoncer. Quant à ses rapports conflictuels avec la famille, je m’apprêtais à en parler au président, à sa famille… Mais rien n’arrivait à le détourner de son objectif, qui était très clair : il voulait se substituer au président.

MFI : Donc, il n’y avait rien d’autre que quelqu’un qui tirait les manettes en sous-main dans le but de se substituer au président.

M. o. B. : C’est tout. J’ai oublié un détail important. Le général me disait qu’il ne voulait même pas que la motion soit votée – alors qu’il incitait les autres à la déposer ! –, qu’il préférait que le président se dédise directement. J’ai conseillé au président de ne pas le faire… Mais la pression du général a été plus forte : la motion n’a jamais été déposée et le président est finalement revenu sur ses nominations. Il a limogé son dernier gouvernement – qui n’avait d’ailleurs pas eu le temps de faire quoi que ce soit, puisque dès l’instant où il avait été nommé, les problèmes avaient commencé. Donc, à aucun moment la légitimité du président n’a été mise en doute ni par les députés ni par le général – à ce qu’il laissait entendre en me disant : « Nous ne ferons pas de coup d’Etat et nous ne laisserons personne faire de coup d’Etat. Il n’en est pas question. Mais ces membres-là, on n’en veut pas… » Les constructions qui sont venues par la suite, quant au blocage des institutions, ce n’est pas vrai. Ce n’est pas cela le fond du problème.

MFI : Pour justifier le coup d’Etat, certains ont affirmé que le bilan du président Sidi était négatif. Qu’en pensez-vous ?

Messaoud ould Boulkheir : Son bilan est loin d’être négatif tant sur le plan démocratique que sur le plan politique. Jamais les libertés n’ont été jouées aussi pleinement que dans la période où il a présidé aux destinées du pays. Jamais les médias n’ont été aussi ouverts à tous, majorité comme opposition. Jamais les débats n’ont été aussi contradictoires, sans tabous. Jamais les institutions parlementaires n’ont fonctionné ainsi, en toute indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif. Jamais l’opposition n’a eu tel rang d’institution, une institution constitutionnelle reconnue par l’Etat. Le chef de file de l’opposition était la quatrième personnalité de l’Etat, exactement après moi, président de l’Assemblée, qui vient après le président du Sénat et après le président de la République.

MFI : Et sur le plan politique ?

M. o. B. : Le président Sidi a pu, grâce à son esprit d’ouverture et son sens du devoir, mettre au devant les problèmes structurels ou conjoncturels du pays. Pour la première fois, on a fait voter une loi incriminant l’esclavage alors que tous les régimes précédents l’avaient nié. Il a accepté le retour des déportés après les événements de 1989, ainsi que le principe du dédommagement et du désintéressement des victimes et de leurs ayant-droits. Ce sont des problèmes majeurs et il fallait du courage et de la conviction politiques, du patriotisme pour oser les approcher. En termes économiques, nous étions en progression malgré la mauvaise conjoncture dont on ne pouvait pas rendre responsable un président après seulement un an et demi d’exercice.

MFI : Cette ingérence militaire dans le processus démocratique signifie-t-elle que la Mauritanie reste une « démocratie militaire » ?

M. o. B. : Mais c’est justement ce qu’on essaye d’éviter ! Lorsque les militaires ont fait leur coup d’Etat avec le général Abdul Aziz en 2005, ils s’étaient eux-mêmes engagés à rentrer dans leurs casernes. Devant l’Union européenne, ils ont pris l’engagement ferme qu’après des élections libres et transparentes, ils ne s’ingéreraient plus dans la vie politique. Nous, démocrates, nous ne pouvons pas exercer cette liberté que nous réclamons sous une tutelle de quelque nature qu’elle soit, militaire ou extramilitaire. Nous voulons que le jeu politique se fasse avec les partis et entités politiques. Et si, face à cette situation, nous exigeons le retour à l’ordre politique constitutionnel, notamment par le retour du président de la République légalement élu, c’est bien pour montrer qu’en aucun cas nous ne voulons composer avec les militaires comme acteurs politiques. Ni dans le présent ni dans le futur.

MFI : Un gouvernement civil peut-il se défendre contre la force des armes ?

M. o. B. : Les militaires, les armes… S’ils veulent les utiliser contre la population, la décimer…

MFI : Ce n’est pas le cas ?

M. o. B. : Ah, je ne sais pas ! Ils ont cette force-là. S’ils veulent se présenter en sauveurs, ils doivent savoir que le pays se construit autrement que par l’armée. Les militaires, cela fait trente ans qu’ils nous régentent. Toutes les situations que nous vivons sont la conséquence de leurs politiques. Nous ne leurs connaissons aucune qualité ni de gestion ni de probité ni de droiture. Absolument rien qui fasse que nous devrions composer avec eux. Ceux qui veulent faire de la politique n’ont qu’à quitter l’armée. Nous voulons que le pays soit livré à la population et qu’elle en fasse ce qu’elle veut à travers les voies démocratiques qu’elle s’est fixées.

MFI : En tant que président de l’Assemblée nationale, vous sentez-vous le garant de la démocratie ?

M. o. B. : Le garant du respect de la constitution, en principe, c’est le président de la République. Moi, je préside une institution qui malheureusement a été dévoyée par les militaires. La grande majorité des députés qui les soutiennent – au moins une cinquantaine – sont des Indépendants qui n’appartiennent à aucune formation politique. C’est sur eux que les militaires s’appuient pour chercher une légalité à ce qu’ils font. Mais un député putschiste qui viole délibérément la constitution sur la base de laquelle il a été élu ne peut se prévaloir, de mon point de vue, d’aucune légitimité. Si le Parlement est resté en l’état sans être dissous ou mis de côté par les putschistes, c’est bien qu’ils comptent sur ces gens-là. Ils ont besoin d’un fond de soi-disant légalité.

MFI : Mais alors vous, vous acceptez de jouer ce rôle-là ?

M. o. B. : Moi, je suis fort dans ma position. Je suis minoritaire, certainement. Nous sommes à peu près le tiers des députés à avoir rejeté ce coup d’Etat et à avoir déclaré nul et non avenu tout ce qui se passe sous ce régime que nous ne reconnaissons pas. Mais puisqu’ils ont pris sur eux de ne pas dissoudre l’Assemblée, nous faisons comme nous pouvons. Et ceci d’autant plus qu’ils ne se sont pas contentés de mettre l’Assemblée entre parenthèse. Ils se sont arrogés, à travers leur Charte constitutionnelle, comme ils l’appellent, un droit de législateur. Nous sommes là pour amuser la galerie.

MFI : Certains ont avancé que Sidi était un candidat des militaires – pour contrer les politiques dont vous-même, d’ailleurs.

M. o. B. : Peut-être. Je dirais que Sidi a été un candidat que les militaires ont soutenu mais il n’est pas le seul candidat à l’avoir été en tout ou partie de cette façon. En fait, en 2007, les militaires se sont partagés entre deux candidats : le leader de l’opposition actuelle – ou passée, je ne sais pas –, Ahmed ould Daddah, et Abdallahi. Mais si les militaires ont réussi à les faire parvenir au deuxième tour, aucun d’eux n’a obtenu 25 % de l’électorat. Du coup, beaucoup d’autres Mauritaniens, sans être aux ordres des militaires, ont soutenu l’un ou l’autre au deuxième tour. Ce fut le cas de mon parti avec Sidi, après avoir été moi-même candidat au premier tour*.


Propos recueillis en novembre 2008 par Antoinette Delafin
via flamnet.net
Vendredi 23 Janvier 2009 - 11:23
Vendredi 23 Janvier 2009 - 11:29
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1.Posté par Thiam le 23/01/2009 12:48
C'EST TRES CLAIR ET DIGNE .
Bravo Messoud et merci pource combat juste

2.Posté par Djibril BA le 23/01/2009 13:17
Il ( MESSOUD) n’est pas que fidèle à Sidi il est surtout fidèle à ses convictions. Il se bat contre la violation de la loi fondamentale qui a permis à Sidi sa légitimité, Il se bat pour le respect de ses engagements de nos engagements.
Il se bat pour que la vérité reprenne le dessus sur le mensonge séculaire sur lequel s’est bâtit notre société. Il se bat contre ce mensonge qui a permis à certains de se sentir non seulement supérieurs mais aussi d’avoir inscrit dans leur mental et celui de leurs victimes qu’ils avaient le droit de vie ou de mort sur une catégorie de leur semblables ( un être humain), réduit à l’état de la chose, vendable, échangeable corvéable et malléable à merci.
Il se bat pour une Mauritanie libérée de ses démons de ses tares. Il reste cohérent vis-à-vis de lui-même. Ce qui n’est point étonnant quand on connaît les vraies mobile de sa lutte qui consiste à redonner à des hommes et des femmes le fondamental : la dignité d’être traité tout simplement comme des êtres humains.
Je reste convaincu et je crois qu’il aurait eu la même attitude si c’était un autre que Sidi. Je pense honnêtement que le combat de Messaoud va au delà de la chaise de sidi ou du galon de Aziz. Il fait partie d’une autre catégorie d’hommes d’état rares hélas dans notre continent. Il a un projet de société ou du moins il défend une des causes les plus nobles les plus justes sur laquelle on peut bâtir un projet de société dont l’objectif principal serait la libération du mauritanien, préalable à toute réalisation de projets pérenne et salutaires.
Il y a deux sortes d’hommes politiques ceux dont l’accès aux centre de décision est une fin en soi et d’autre dont l’accès aux responsabilités constitue un moyen de réalisation d’un projet.
Pour l’un, le premier, une fois arrivé, le travail est terminé. Il s’assoit, se sert le plus possible et jouit car il y a plus rien à faire, l’objectif est atteint.
Pour l’autre, le deuxième, une fois au centre de décision c’est là que commence le vrai travail.
J’ai hélas peur que nos politiques dans leur grande majorité soient de la première catégorie.
MESSAOUD, dans son combat ne peut faire partie que de la deuxième catégorie. DIEU NOUS LE GARDE LE PLUS LOMPTEMPS POSSIBLE. AMMIN

3.Posté par DIALLO le 24/01/2009 03:59
depuis quand messoud a des convictions, nous n'avons pas oublié quand votre messoud dénonçait que SIDI est le candidat des militaires, 2èmme tour, il négocie avec AZIZ avec 4députés il devient le président de l'assemblée en trahissant l'opposition. Je me rappelle de sa conférence à Paris au métro GONCOURT, celui de la coalition qui passera au 2ème tour, ils voteront pour lui même si c'est daddah. Donc arrêtez de faire passer Messoud comme un héros, c'est un traitre rien de plus. Son engagement d'aujourd'hui pour rétablir l'ordre pouvait peut-être servir en 89, 91, ou il n'était pas né ?

4.Posté par Abou le 24/01/2009 05:07
Ecoute Diallo je te suis et te suis pas. donne-nous des solutions ensuite on verra.

5.Posté par Djibril BA le 24/01/2009 13:07
Denndi en m'adressant à DIALLO,
MESSAOUD et SARR sont porteur de projets.Ils sont à défendre et à valoriser c'est nôtre devoir de citoyens meurtris et blessés dans ce que vous avons de plus profond notre dignité. Dommage qu’ils aient des stratégies parfois incompréhensibles tout simplement parce que nous ne sommes pas dans les méandres de la politique politicienne. Comprends tu que SARR ne se soit pas dès les débuts positionné contre le coup d’état ? Comprends tu que ces deux dont les mobiles des combats déclenchés par le même système et convergents ne soient pas dans le même front aujourd’hui? Non ; moi non plus. Ceci ne leur tire pas pour autant l’estime et le respect que nous devons avoir à leur égard. La victoire concernant leurs combats nos combats représentera le socle fondamental par lequel la Mauritanie sera apaisée, viable et propice à l’établissement d’une démocratie pérenne.
Prônez la retrouvaille de ces deux, travaillons pour qu'elle se réalise et soit un vecteur de progrès.
Djibril un enfant du pays

6.Posté par Thiam le 24/01/2009 13:27
Djibril Ba ne perd pas ton temps avec cet aigri de diallo ,c'est un petit diallo qui s'attaque aux vieux et veut les assassiner, c'est unxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx!

7.Posté par diallo le 24/01/2009 15:01
ces vieux que vous dites, c'est eux qui ont détruit la mauritanie, nous voulons un changement comme genre OBAMA,, vous n'allez me dire que ça n'existe pas en mauritaniie. THIAM , tu fais parti de ceux qui n'ont aucune position, qui sont dans toutes les sauces, (mafe, soupe kandjé, domadas) et qui va nous libérer si à chaque coup d'état les gens comme vous mettent de côté nos doléances et suivent une ethnie qui pense qu'à voler et tricher, qui se moque éperdument du développement de notre pays , qui est pro ceci et pro cela, je n'ai marre de tout ça, je serai avec personne tant que vous ignorez notre cause . Je m'en fous de SIDI, AZIZ , ELY moi ce qui m'importe c'est ma dignité et l'avenir de ma communauté .

8.Posté par Abou le 24/01/2009 17:25
Je l'ai toujours pensé c'est n'importe qui ce diallo aucune solution , il ne répond à aucune question. On va aller te rencontrer en face tu cracheras le morceau

9.Posté par diallo le 24/01/2009 17:40
Je suis prêt à te rencontrer ABOU, mais personne ne pourra changer ma conviction. Notre malheur dès que quelqu'un n'a pas les mêmes idées que toi automatiquement il devient ton ennemi, vous devrez tous dépassé ce niveau. Chacun est libre , mais Abou si ta solution c'est la marionnette SIDI, tu n'es pas au bout du tunnel.

10.Posté par thiam mohamedou le 25/01/2009 14:51

Posting 9

Bravo Diallo. Je me demande toujours quand un traitre devient subitement un héros. Messaoud, quoi qu'on en dise, n'est et ne sera jamais un héros. Un jour l'histoire donnera son vrai verdict. Il est à l'origine de la situation qe nous vivons. Quelqu'un qui n'hésita pas à abandonner des camarades de 15 ans de combat, pour rejoindre des gens qu'il a combattus durant tout ce temps pour un égo personnel, n'est pas digne.
II ne défend que le maroquin de l'Assemblée qu'il a obtenu en négociant avec le Colonel Ould Abdel Aziz au duxième tour. Il doit avoir le courage de le reconnaître, et qu'il a fait une grosse connerie. Et que c'est la Mauritanie qui en fait les frais aujourd'hui. Son comportement n'est nullement un acte patriotique.

11.Posté par diallo le 26/01/2009 11:52
BRAVO Thiam Mohamediu, voilà quelqu'un qui connait l'histoire de MESSAOUD, il avait trahi au 2ème tour croyant SIDI gouverner pendant 5ans, et maintenant il peut s'en prendre qu'à lui même. Il avait négocier avec AZIZ, et aujourd'hui il lui fait la guerre , avouer ce n'est pas crédible pour un chef de parti que beaucoup d'entre nous vénéraient.

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