
Nouakchott, Mauritanie (PANA) - L'ex-président mauritanien, renversé par le coup d’état militaire du 6 août dernier, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a proposé une solution de sortie de la crise politique et institutionnelle qui prévaut dans le pays depuis six mois, dans un message à la nation lu jeudi soir par le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Belkheir, lors d’un meeting qui a rassemblé un millier de personnes à Noukchott.
Le président déchu admet le principe d’une élection présidentielle anticipée et d’élections législatives. Il pose cependant comme préalable "l’échec du coup d’état" du général Mohamed Ould Abdel Aziz, par "le retour des militaires dans les casernes".
La solution préconisée par l'ex-chef de l'Etat comporte également l’ouverture d’un dialogue national entre toutes les forces politiques favorables au pouvoir renversé et à la junte militaire, en vue d’une réconciliation nationale pour déterminer la durée d’une nouvelle transition et les modalités des élections, "dans le cadre d’une démarche conforme à la constitution".
Cette proposition, selon M. Ould Abdallahi, vise à éviter à la Mauritanie les sanctions brandies par la communauté internationale, notamment l’Union africaine (UA), dont le dernier ultimatum pour le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays expire le 3 février prochain.
Dans le même message, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dresse un bilan "globalement positif" de ses 15 mois de pouvoir, "en dépit d’une conjoncture internationale difficile marquée par une hausse vertigineuse des denrées de base".
Le président renversé de Mauritanie devait lui-même donner lecture de son message ce jeudi, mais il est retourné finalement dans son village natal de Lemden (250 kilomètres au sud-est de Nouakchott) suite à "des tracasseries policières" dénoncées par le front opposé au putsch.
Son cortège de plusieurs dizaines de voitures a été bloqué à Ouad Naga (situé à une cinquantaine de kilomètres de Nouakchott) par la gendarmerie. Refusant une entrée "plus discrète" à Nouakchott, il a rebroussé chemin en signe de protestation.
Nouakchott - 22/01/2009
Le président déchu admet le principe d’une élection présidentielle anticipée et d’élections législatives. Il pose cependant comme préalable "l’échec du coup d’état" du général Mohamed Ould Abdel Aziz, par "le retour des militaires dans les casernes".
La solution préconisée par l'ex-chef de l'Etat comporte également l’ouverture d’un dialogue national entre toutes les forces politiques favorables au pouvoir renversé et à la junte militaire, en vue d’une réconciliation nationale pour déterminer la durée d’une nouvelle transition et les modalités des élections, "dans le cadre d’une démarche conforme à la constitution".
Cette proposition, selon M. Ould Abdallahi, vise à éviter à la Mauritanie les sanctions brandies par la communauté internationale, notamment l’Union africaine (UA), dont le dernier ultimatum pour le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays expire le 3 février prochain.
Dans le même message, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dresse un bilan "globalement positif" de ses 15 mois de pouvoir, "en dépit d’une conjoncture internationale difficile marquée par une hausse vertigineuse des denrées de base".
Le président renversé de Mauritanie devait lui-même donner lecture de son message ce jeudi, mais il est retourné finalement dans son village natal de Lemden (250 kilomètres au sud-est de Nouakchott) suite à "des tracasseries policières" dénoncées par le front opposé au putsch.
Son cortège de plusieurs dizaines de voitures a été bloqué à Ouad Naga (situé à une cinquantaine de kilomètres de Nouakchott) par la gendarmerie. Refusant une entrée "plus discrète" à Nouakchott, il a rebroussé chemin en signe de protestation.
Nouakchott - 22/01/2009