
Les autorités administratives, sécuritaires, judicaires et municipales de la wilaya (région) de l’Assaba, sud-est mauritanien, font l’objet depuis samedi d’un atelier de sensibilisation sur la loi incriminant l’esclavage et punissant les pratiques esclavagistes, a appris APA de source sure à Nouakchott.
Cet atelier est organisé par le Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile de Mauritanie.
Selon la même source, il vise à permettre aux autorités en question de « contribuer à la diffusion de la justice sociale et au développement des régions ciblées ».
La rencontre a pour but d’édifier davantage les walis (gouverneurs), les hakem (préfets), les officiers de la gendarmerie et de la police et les maires sur le contenu de la loi incriminant l’esclavage et les modalités de son application.
Les organisations de droits de l’homme en Mauritanie accusent souvent les autorités en place de ne rien faire pour faire appliquer cette loi approuvée en 2007.
Le gouvernement mauritanien, lui, répète à chaque occasion que de l’esclavage, il ne reste dans le pays que des séquelles qui seront traitées grâce à des programmes socio-économiques ciblés en direction des descendants d’esclaves.
Mais le rapporteur spécial de l’ONU sur les questions de l’esclavage qui a séjourné récemment dans ce pays a témoigné de l’existence, encore aujourd’hui, de cas d’esclavage en Mauritanie.
La région de l’Assaba, l’une des plus peuplées de Mauritanie, abrite un grand nombre d’adwaba (collectivités composées exclusivement de descendants d’esclaves) généralement souffrant de la pauvreté.
Source: APA
Cet atelier est organisé par le Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile de Mauritanie.
Selon la même source, il vise à permettre aux autorités en question de « contribuer à la diffusion de la justice sociale et au développement des régions ciblées ».
La rencontre a pour but d’édifier davantage les walis (gouverneurs), les hakem (préfets), les officiers de la gendarmerie et de la police et les maires sur le contenu de la loi incriminant l’esclavage et les modalités de son application.
Les organisations de droits de l’homme en Mauritanie accusent souvent les autorités en place de ne rien faire pour faire appliquer cette loi approuvée en 2007.
Le gouvernement mauritanien, lui, répète à chaque occasion que de l’esclavage, il ne reste dans le pays que des séquelles qui seront traitées grâce à des programmes socio-économiques ciblés en direction des descendants d’esclaves.
Mais le rapporteur spécial de l’ONU sur les questions de l’esclavage qui a séjourné récemment dans ce pays a témoigné de l’existence, encore aujourd’hui, de cas d’esclavage en Mauritanie.
La région de l’Assaba, l’une des plus peuplées de Mauritanie, abrite un grand nombre d’adwaba (collectivités composées exclusivement de descendants d’esclaves) généralement souffrant de la pauvreté.
Source: APA