
Comment peut-on avoir comme projet politique de lutter contre l’impunité et faire l’Apologie de Taya ? Telle est la question fondamentale que les leaders de l'opposition doivent se poser. Les déclarations du président du COD et du Wiam engagent tous les partis faisant partie de la coalition de l’opposition. Exiger ses excuses publiques est la moindre des choses. Tout récemment, en France, Georges Frêche, a été exclu du parti socialiste en raison de ses déclarations racistes et parfois négationnistes. Avec Bodiel, nous voici avec un nostalgique de l’ère TAYA, un soutien invétéré, un complice d’un système diabolique dont il vante les mérites de l’initiateur.
Si au lendemain du coup d’état le président de l’AJD/MR a pris ses responsabilités en refusant de prendre langue avec ce qui constitue aujourd’hui l’opposition, c’est parcequ’il est persuadé qu’elle est composée d’éléments non fréquentables du système TAYA qui cherchent à se donner une respectabilité en se recyclant en « apprenti démocrates ».
Il est plus facile moralement aujourd’hui de discuter avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz qu’avec un groupement dirigé par des négationnistes excités et ceux qui ont conduit le pays vers la faillite.
Notre décision de négocier avec la majorité présidentielle, est fondée sur le profond désir de répondre aux préoccupations quotidiennes des mauritaniens. L’AJD/MR exclut de rejoindre une majorité sans négociation programmatique de projet. Si nos préoccupations ne sont pas prises en compte, nous resterons ce que nous sommes : un parti qui dit ce qu’il pense et continuera à saluer les bonnes décisions et en critiquer les mauvaises.
Moulaye Dioum
AJD/MR-France
Si au lendemain du coup d’état le président de l’AJD/MR a pris ses responsabilités en refusant de prendre langue avec ce qui constitue aujourd’hui l’opposition, c’est parcequ’il est persuadé qu’elle est composée d’éléments non fréquentables du système TAYA qui cherchent à se donner une respectabilité en se recyclant en « apprenti démocrates ».
Il est plus facile moralement aujourd’hui de discuter avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz qu’avec un groupement dirigé par des négationnistes excités et ceux qui ont conduit le pays vers la faillite.
Notre décision de négocier avec la majorité présidentielle, est fondée sur le profond désir de répondre aux préoccupations quotidiennes des mauritaniens. L’AJD/MR exclut de rejoindre une majorité sans négociation programmatique de projet. Si nos préoccupations ne sont pas prises en compte, nous resterons ce que nous sommes : un parti qui dit ce qu’il pense et continuera à saluer les bonnes décisions et en critiquer les mauvaises.
Moulaye Dioum
AJD/MR-France