
Le Général limogé méprise la Communauté Internationale et les partenaires de la Mauritanie, méprise les Mauritaniens opposés à son putsch. Il est maintenant clair qu’il méprise aussi les Parlementaires qui l’ont soutenu et lui ont offert le vernis de « légitimité » dont il use et abuse sans modération. Cette « majorité parlementaire », cette armée « de maires et de conseillers municipaux », ces assoiffés du « mouvement de rectification » brillent par leur absence en cette phase cruciale dans la gestion de la crise mauritanienne.
On se rappelle de l’audace d’un Ould Maham déclamant que la « Représentation Nationale » va demander au « Haut Conseil de l’Etat » de renoncer à l’article de sa « Charte Constitutionnelle » qui prévoit de dessaisir le Parlement de son rôle de législateur au moindre blocage. Il n’y a jamais eu de modification d’une telle Charte.
On se rappelle de la manière, un peu cavalière, dont la « feuille de route » a été « votée » au Parlement. Au pas de charge et à la hussarde. Sans égards aucuns aux honorables et toujours fidèles Parlementaires.
On se souvient aussi que ces Parlementaires furent les derniers mis au courant du « plan de sortie de crise » de la Junte envoyé au Groupe International de Contact et qui prévoit la démission du Général puis son élection au premier tour le 6 juin prochain.
Il y a aussi ce serpent de mer qu’est le Parti de l’Armée. Les « Parlementaires de la Majorité » voudraient, selon de nombreuses sources, fonder un parti politique pour faire leur travail, celui de soutenir le Général. Même là, le Général rechigne. Il semble trouver que cela sera pris pour du zèle. En même temps, le Général insiste pour voir les troupes en ordre de bataille pour dérouler son agenda. Les Parlementaires sont perdus, déboussolés. Surtout que plus personne, depuis le limogeage violent de Lemrabott Ould Bennahi, ne semble être à l’abri d’une balle perdue, d’un tir ami ou d’une vengeance.
Et puis il y les sanctions. Le Général limogé aime à en minimiser les effets et même à en nier l’existence. Il n’en demeure pas moins qu’à Addis Abeba, le Conseil de Paix et de Sécurité les avait rendu effectives à partir du 5 février. Le Groupe International de Contact en a souligné l’importance à Paris et a déclaré que l’Union Africaine les avait notifiées au Conseil de Sécurité de l’ONU. Les Parlementaires qui avaient soutenu le Putsch ne sont pas tous des inconditionnels de Ould Abdel Aziz. Pourquoi, doivent se dire certains d’entre eux, lier leur sort à quelqu’un qui les ignore ? Ce questionnement est d’autant plus pertinent que l’Agenda du Général avait été jugé « inacceptable » par le Groupe International de Contact.
La crise mauritanienne doit se résoudre entre les Politiques mauritaniens. Pour ce faire, il est important qu’un pôle de Parlementaires de la mouvance soutenant le « mouvement de rectification » voit le jour. Espérons que nos Parlementaires Frondeurs trouveront autant d’énergie à demander le droit au chapitre qu’ils en avaient trouvé pour aider à renverser l’ordre constitutionnel
Source: For-Muritania
On se rappelle de l’audace d’un Ould Maham déclamant que la « Représentation Nationale » va demander au « Haut Conseil de l’Etat » de renoncer à l’article de sa « Charte Constitutionnelle » qui prévoit de dessaisir le Parlement de son rôle de législateur au moindre blocage. Il n’y a jamais eu de modification d’une telle Charte.
On se rappelle de la manière, un peu cavalière, dont la « feuille de route » a été « votée » au Parlement. Au pas de charge et à la hussarde. Sans égards aucuns aux honorables et toujours fidèles Parlementaires.
On se souvient aussi que ces Parlementaires furent les derniers mis au courant du « plan de sortie de crise » de la Junte envoyé au Groupe International de Contact et qui prévoit la démission du Général puis son élection au premier tour le 6 juin prochain.
Il y a aussi ce serpent de mer qu’est le Parti de l’Armée. Les « Parlementaires de la Majorité » voudraient, selon de nombreuses sources, fonder un parti politique pour faire leur travail, celui de soutenir le Général. Même là, le Général rechigne. Il semble trouver que cela sera pris pour du zèle. En même temps, le Général insiste pour voir les troupes en ordre de bataille pour dérouler son agenda. Les Parlementaires sont perdus, déboussolés. Surtout que plus personne, depuis le limogeage violent de Lemrabott Ould Bennahi, ne semble être à l’abri d’une balle perdue, d’un tir ami ou d’une vengeance.
Et puis il y les sanctions. Le Général limogé aime à en minimiser les effets et même à en nier l’existence. Il n’en demeure pas moins qu’à Addis Abeba, le Conseil de Paix et de Sécurité les avait rendu effectives à partir du 5 février. Le Groupe International de Contact en a souligné l’importance à Paris et a déclaré que l’Union Africaine les avait notifiées au Conseil de Sécurité de l’ONU. Les Parlementaires qui avaient soutenu le Putsch ne sont pas tous des inconditionnels de Ould Abdel Aziz. Pourquoi, doivent se dire certains d’entre eux, lier leur sort à quelqu’un qui les ignore ? Ce questionnement est d’autant plus pertinent que l’Agenda du Général avait été jugé « inacceptable » par le Groupe International de Contact.
La crise mauritanienne doit se résoudre entre les Politiques mauritaniens. Pour ce faire, il est important qu’un pôle de Parlementaires de la mouvance soutenant le « mouvement de rectification » voit le jour. Espérons que nos Parlementaires Frondeurs trouveront autant d’énergie à demander le droit au chapitre qu’ils en avaient trouvé pour aider à renverser l’ordre constitutionnel
Source: For-Muritania