
Il a appris la nouvelle de son limogeage au moment où il prenait part à un diner-débat au CFED. L’ancien ministre des Finances, Kane Ousmane, informé par une personne de l’assistance obtint très vite la confirmation de son « remerciement ».
Il suspend alors la communication qu’il devait présenter, se lève, et lance et quelqu’un dans l’assistance : « je crois qu’on va aller dormir ».
Chouchou des militaires depuis, au lendemain du 3 aout 2005, cet ancien directeur à la Banque Africaine de Développement à Tunis, il est rappelé pour le poste de conseiller économique du Président du Cmjd, Ely Ould Mohamed Vall. Quelques mois après, il remplace Zeine Ould Zeidane, candidat à la présidentielle de 2006, à la BCM, poste qu’il occupa jusqu’à sa nomination à la direction générale de la Snim pour atterrir au fauteuil de ministre des Finances à l’avènement du premier gouvernement post-élections.
Depuis plusieurs mois, les rapports exécrables entre Kane Ousmane et le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf sont un secret de polichinelle. La crise entre les deux hommes a commencé par le dossier des indemnités (logement et transport) des fonctionnaires.
L’annonce non concertée par le PM à ce sujet avait déplu à l’argentier de la République qui s’est montré à l’époque, très gêné par les avances faites son patron s’agissant de montants déjà budgétisés et adopté au niveau de la loi des finances. Depuis, la Primature lorgne du côté du ministre des Finances avec beaucoup de suspicion. Chaque mouvement du ministère des Finances est observé à la loupe, ouvrant toute sorte d’interprétations.
On parle du salaire de cet ancien ministre des Finances qui aurait continué à percevoir son traitement, du paiement d’avantages à un ancien chef d’Etat et parfois d’un certain froid avec les bailleurs de fonds.
canalrim.info
Il suspend alors la communication qu’il devait présenter, se lève, et lance et quelqu’un dans l’assistance : « je crois qu’on va aller dormir ».
Chouchou des militaires depuis, au lendemain du 3 aout 2005, cet ancien directeur à la Banque Africaine de Développement à Tunis, il est rappelé pour le poste de conseiller économique du Président du Cmjd, Ely Ould Mohamed Vall. Quelques mois après, il remplace Zeine Ould Zeidane, candidat à la présidentielle de 2006, à la BCM, poste qu’il occupa jusqu’à sa nomination à la direction générale de la Snim pour atterrir au fauteuil de ministre des Finances à l’avènement du premier gouvernement post-élections.
Depuis plusieurs mois, les rapports exécrables entre Kane Ousmane et le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf sont un secret de polichinelle. La crise entre les deux hommes a commencé par le dossier des indemnités (logement et transport) des fonctionnaires.
L’annonce non concertée par le PM à ce sujet avait déplu à l’argentier de la République qui s’est montré à l’époque, très gêné par les avances faites son patron s’agissant de montants déjà budgétisés et adopté au niveau de la loi des finances. Depuis, la Primature lorgne du côté du ministre des Finances avec beaucoup de suspicion. Chaque mouvement du ministère des Finances est observé à la loupe, ouvrant toute sorte d’interprétations.
On parle du salaire de cet ancien ministre des Finances qui aurait continué à percevoir son traitement, du paiement d’avantages à un ancien chef d’Etat et parfois d’un certain froid avec les bailleurs de fonds.
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