
Le verdict est tombé, mardi 25 mai 2010, après de longues heures de délibération. Trois Mauritaniens ont été reconnus coupables de l'assassinat des quatre touristes français et condamnés à la peine de mort. Juste après l'énoncé du verdict les accusés ont proféré des menaces contre tous les Français. Ces menaces sont prises très au sérieux par la France.
Dès la fin de leur procès à Nouakchott les trois condamnés à mort ont proféré des menaces contre la communauté française. « Notre condamnation à mort signifie la condamnation à mort de tous les Français en Mauritanie et même au-delà, jusqu'à l'Afghanistan », a lancé l'un des accusés. « Entre nous et Sarkozy de France, ce sera le glaive », avaient notamment lancé les condamnés à l'assistance. Des menaces prises très au sérieux par la France et notamment Bernard Valéro le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Les trois Mauritaniens s'étaient présentés comme des « soldats d'Al-Qaïda », mais ils avaient plaidé non coupable dans cette affaire. C'est pour cette raison qu'ils ont fait appel de leur condamnation. Les avocats des trois condamnés ont déposé leur dossier dès le lendemain du verdict, c'est-à-dire le mercredi 26 mai. C'est notamment le cas de Maître El Hacen ould Moktar, l'avocat de Mohamed ould Chabarnou.
Mohamed Ould Chabarnou, Maarouf Ould Haiba et Sidi Ould Sidna sont accusés de meurtre de quatre touristes français, tués dans le sud du pays, à Aleg en 2007. Les assassins présumés sont condamnés à la peine capitale. Celle-ci n'étant plus appliquée en Mauritanie depuis plus de 20 ans, ils seraient de fait condamnés à la perpétuité.
Source: RFI
Dès la fin de leur procès à Nouakchott les trois condamnés à mort ont proféré des menaces contre la communauté française. « Notre condamnation à mort signifie la condamnation à mort de tous les Français en Mauritanie et même au-delà, jusqu'à l'Afghanistan », a lancé l'un des accusés. « Entre nous et Sarkozy de France, ce sera le glaive », avaient notamment lancé les condamnés à l'assistance. Des menaces prises très au sérieux par la France et notamment Bernard Valéro le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Les trois Mauritaniens s'étaient présentés comme des « soldats d'Al-Qaïda », mais ils avaient plaidé non coupable dans cette affaire. C'est pour cette raison qu'ils ont fait appel de leur condamnation. Les avocats des trois condamnés ont déposé leur dossier dès le lendemain du verdict, c'est-à-dire le mercredi 26 mai. C'est notamment le cas de Maître El Hacen ould Moktar, l'avocat de Mohamed ould Chabarnou.
Mohamed Ould Chabarnou, Maarouf Ould Haiba et Sidi Ould Sidna sont accusés de meurtre de quatre touristes français, tués dans le sud du pays, à Aleg en 2007. Les assassins présumés sont condamnés à la peine capitale. Celle-ci n'étant plus appliquée en Mauritanie depuis plus de 20 ans, ils seraient de fait condamnés à la perpétuité.
Source: RFI