Les femmes furent souvent victimes de violences sexuelles et même violées avant leur expulsion, particulièrement pendant la période de détention. En raison de la honte associée aux abus sexuels, Human Rights Watch/Africa n'a pas été en mesure de recueillir beaucoup de témoignages de victimes.
Une ancienne fonctionnaire du Ministère de l'Education, révoquée dans le cadre de la purge dirigée contre les professionnels noirs, décrivit comment elle fut sexuellement violentée:
J'ai été arrêtée le 27 mars à Nouakchott et conduite au siège de la sécurité publique...On m'a gardée pendant 48 heures et interrogée sur mes origines. Ils ont pris mes papiers d'identité et, pendant tout le mois suivant, j'ai dû me présenter tous les jours à leur bureau et y rester de 8 à 15 heures. Les agents essayent toujours de profiter des femmes qui viennent au poste; ils viennent le soir vous importuner chez vous.
Du 27 avril jusqu'au jour de mon expulsion, j'ai été détenue au commissariat central de la police judiciaire avec une autre femme et cinq hommes qui ont tous été expulsés. Les femmes détenues dans les commissariats courent un sérieux risque d'être violées et sont constamment victimes de traitements dégradants. La nourriture est rare et les soins médicaux inexistants. De plus, vous êtes très seul, car les autres Noirs ne viennent pas vous rendre visite de crainte d'être eux-mêmes arrêtés.
Le jour de notre expulsion, on nous a appelé un par un dans le bureau du directeur et là, devant tout le monde, on nous a demandé de nous déshabiller, simplement pour nous humilier. Toutes les montres et les bijoux ont été confisqués. Comme ils n'ont pas pu ôter mon bracelet, ils l'ont cassé en deux (37).
D'autres témoignages recueillis par Human Rights Watch/Africa indiquent que ce genre d'expérience était courant. Un ancien employé de l'ambassade des Etats-Unis décrivit les derniers traitements subis par un groupe de détenus avant leur expulsion:
Ils nous ont conduits dans un entrepôt de céréales et nous ont fait asseoir dans un coin crasseux pendant cinq heures. A 9 heures du soir, nous avons dû prendre la pirogue pour traverser le fleuve. Un douanier terrorisait tout le monde; il était particulièrement dur avec les femmes. Ces dernières ont été fouillées d'une manière honteuse, y compris dans leurs parties les plus intimes. Plusieurs d'entre elles ont été violées
source: Rapport HRW
Une ancienne fonctionnaire du Ministère de l'Education, révoquée dans le cadre de la purge dirigée contre les professionnels noirs, décrivit comment elle fut sexuellement violentée:
J'ai été arrêtée le 27 mars à Nouakchott et conduite au siège de la sécurité publique...On m'a gardée pendant 48 heures et interrogée sur mes origines. Ils ont pris mes papiers d'identité et, pendant tout le mois suivant, j'ai dû me présenter tous les jours à leur bureau et y rester de 8 à 15 heures. Les agents essayent toujours de profiter des femmes qui viennent au poste; ils viennent le soir vous importuner chez vous.
Du 27 avril jusqu'au jour de mon expulsion, j'ai été détenue au commissariat central de la police judiciaire avec une autre femme et cinq hommes qui ont tous été expulsés. Les femmes détenues dans les commissariats courent un sérieux risque d'être violées et sont constamment victimes de traitements dégradants. La nourriture est rare et les soins médicaux inexistants. De plus, vous êtes très seul, car les autres Noirs ne viennent pas vous rendre visite de crainte d'être eux-mêmes arrêtés.
Le jour de notre expulsion, on nous a appelé un par un dans le bureau du directeur et là, devant tout le monde, on nous a demandé de nous déshabiller, simplement pour nous humilier. Toutes les montres et les bijoux ont été confisqués. Comme ils n'ont pas pu ôter mon bracelet, ils l'ont cassé en deux (37).
D'autres témoignages recueillis par Human Rights Watch/Africa indiquent que ce genre d'expérience était courant. Un ancien employé de l'ambassade des Etats-Unis décrivit les derniers traitements subis par un groupe de détenus avant leur expulsion:
Ils nous ont conduits dans un entrepôt de céréales et nous ont fait asseoir dans un coin crasseux pendant cinq heures. A 9 heures du soir, nous avons dû prendre la pirogue pour traverser le fleuve. Un douanier terrorisait tout le monde; il était particulièrement dur avec les femmes. Ces dernières ont été fouillées d'une manière honteuse, y compris dans leurs parties les plus intimes. Plusieurs d'entre elles ont été violées
source: Rapport HRW

Actualités









![Bâ Seydi.JPG: [exécuté en 1987] Bâ Seydi.JPG: [exécuté en 1987]](https://www.avomm.com/photo/gal/min/mgal-54568.jpg?v=1332147721)

![Sarr Amadou.JPG : Lt [exécuté en 1987] Sarr Amadou.JPG : Lt [exécuté en 1987]](https://www.avomm.com/photo/gal/min/mgal-54566.jpg?v=1332147723)



