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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Les violences sexuelles

Ces dernières ont été fouillées d'une manière honteuse, y compris dans leurs parties les plus intimes. Plusieurs d'entre elles ont été violées


Les violences sexuelles
Les femmes furent souvent victimes de violences sexuelles et même violées avant leur expulsion, particulièrement pendant la période de détention. En raison de la honte associée aux abus sexuels, Human Rights Watch/Africa n'a pas été en mesure de recueillir beaucoup de témoignages de victimes.

Une ancienne fonctionnaire du Ministère de l'Education, révoquée dans le cadre de la purge dirigée contre les professionnels noirs, décrivit comment elle fut sexuellement violentée:

J'ai été arrêtée le 27 mars à Nouakchott et conduite au siège de la sécurité publique...On m'a gardée pendant 48 heures et interrogée sur mes origines. Ils ont pris mes papiers d'identité et, pendant tout le mois suivant, j'ai dû me présenter tous les jours à leur bureau et y rester de 8 à 15 heures. Les agents essayent toujours de profiter des femmes qui viennent au poste; ils viennent le soir vous importuner chez vous.

Du 27 avril jusqu'au jour de mon expulsion, j'ai été détenue au commissariat central de la police judiciaire avec une autre femme et cinq hommes qui ont tous été expulsés. Les femmes détenues dans les commissariats courent un sérieux risque d'être violées et sont constamment victimes de traitements dégradants. La nourriture est rare et les soins médicaux inexistants. De plus, vous êtes très seul, car les autres Noirs ne viennent pas vous rendre visite de crainte d'être eux-mêmes arrêtés.

Le jour de notre expulsion, on nous a appelé un par un dans le bureau du directeur et là, devant tout le monde, on nous a demandé de nous déshabiller, simplement pour nous humilier. Toutes les montres et les bijoux ont été confisqués. Comme ils n'ont pas pu ôter mon bracelet, ils l'ont cassé en deux (37).

D'autres témoignages recueillis par Human Rights Watch/Africa indiquent que ce genre d'expérience était courant. Un ancien employé de l'ambassade des Etats-Unis décrivit les derniers traitements subis par un groupe de détenus avant leur expulsion:

Ils nous ont conduits dans un entrepôt de céréales et nous ont fait asseoir dans un coin crasseux pendant cinq heures. A 9 heures du soir, nous avons dû prendre la pirogue pour traverser le fleuve. Un douanier terrorisait tout le monde; il était particulièrement dur avec les femmes. Ces dernières ont été fouillées d'une manière honteuse, y compris dans leurs parties les plus intimes. Plusieurs d'entre elles ont été violées

source: Rapport HRW
Vendredi 13 Août 2010 - 14:42
Vendredi 13 Août 2010 - 14:43
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