
Alors que la répression se poursuit dans tout le pays ce mardi après l'intervention télévisée de Mouammar Kadhafi, les Nations unies demande l'ouverture d'une "enquête internationale indépendante". Mardi, les informations en provenance de Libye, où les médias étrangers ne peuvent quasiment pas travailler, restaient très parcellaires.
Une chose est sûre : malgré l'intervention télévisée de Mouammar Kadhafi, qui s'est exprimé brièvement dans la nuit de lundi à mardi, les violences se poursuivent dans tout le pays, notamment à Tripoli, la capitale, entre les forces de sécurité fidèles au président, au pouvoir depuis 1969, et les opposants.
400 morts ?
Selon les ONG de défense de droits de l'Homme, les affrontements ont fait au moins 400 morts depuis mardi dernier, début de la contestation. Lundi, des témoins ont notamment signalé des bombardements délibérés de l'aviation sur les contestataires à Tripoli.
Face à la situation, l'Onu, comme le reste de la communauté internationale, exige l'arrêt des violences. Mardi matin, Navi Pillay, Haute commissaire aux droits de l'homme, est allée plus loin. "Les attaques très répandues et systématiques contre la population civile pourraient équivaloir à des crimes contre l'humanité", a-t-elle lancé.
Elle est la première à utiliser ces termes pour la Libye, qui n'avaient pas été associés aux révolutions en Egypte et en Tunisie. Navi Pillay demande donc l'ouverture d'une enquête internationale indépendante sur la répression.
Lundi, l'ambassadeur libyen adjoint à l'Onu, qui a fait défection, avait déjà utilisé le terme de "génocide" pour qualifier les violences.
Source : TF1 News
Une chose est sûre : malgré l'intervention télévisée de Mouammar Kadhafi, qui s'est exprimé brièvement dans la nuit de lundi à mardi, les violences se poursuivent dans tout le pays, notamment à Tripoli, la capitale, entre les forces de sécurité fidèles au président, au pouvoir depuis 1969, et les opposants.
400 morts ?
Selon les ONG de défense de droits de l'Homme, les affrontements ont fait au moins 400 morts depuis mardi dernier, début de la contestation. Lundi, des témoins ont notamment signalé des bombardements délibérés de l'aviation sur les contestataires à Tripoli.
Face à la situation, l'Onu, comme le reste de la communauté internationale, exige l'arrêt des violences. Mardi matin, Navi Pillay, Haute commissaire aux droits de l'homme, est allée plus loin. "Les attaques très répandues et systématiques contre la population civile pourraient équivaloir à des crimes contre l'humanité", a-t-elle lancé.
Elle est la première à utiliser ces termes pour la Libye, qui n'avaient pas été associés aux révolutions en Egypte et en Tunisie. Navi Pillay demande donc l'ouverture d'une enquête internationale indépendante sur la répression.
Lundi, l'ambassadeur libyen adjoint à l'Onu, qui a fait défection, avait déjà utilisé le terme de "génocide" pour qualifier les violences.
Source : TF1 News