Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le Directeur général de la Télévision publique de Mauritanie (TVM), Imam Cheikh Ould Ely, a été limogé de ses fonctions jeudi, selon un communiqué du gouvernement publié vendredi.
Cette mesure a été prise lors du Conseil des ministres qui s'est achevé tard dans la soirée de jeudi.
Il est remplacé à ce poste par Mohamed Yahya Ould Haye, écrivain-journaliste.
Le Directeur général limogé avait été nommé à ce poste le 6 août dernier, suite au coup d’Etat militaire intervenu le même jour, par lequel le Haut Conseil d’Etat (HCE), une junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a renversé le régime de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Aucune explication officielle n’a été avancée pour justifier la décision du gouvernement.
Cependant, depuis le 6 août dernier, les programmes de la TVM étaient fortement décriés par l’opposition au coup d’Etat et des personnalités indépendantes qui dénonçaient un retour au "monolithisme" avec des images ne montrant que les manifestations favorables à la junte, une campagne médiatique contre le président déchu et sa famille, etc.
La goutte qui semble avoir fait déborder le vase est intervenue cette semaine à l’occasion d’un débat, dont l’un des participants, Isselmou Ould Abdel Kadr, écrivain, ex-ministre sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, a défendu une théorie communautariste, selon laquelle "la communauté maure est un danger en Mauritanie".
Assumant son appartenance au clan des dignitaires du pouvoir renversé le 3 août 2005, l’ancien ministre a rappelé que les coups d’Etat militaires perpétrés en Mauritanie au cours des dernières années ont fait 164 victimes parmi cette communauté maure.
Au cours du même débat, M. Abdel Kadr avait qualifié le Bataillon de sécurité présidentielle (BASEP), de "milice" au sein de laquelle on recense des éléments "étrangers".
Cette unité commandée jusqu’au 6 août dernier par le général Abdel Aziz, actuel chef de l’Etat, a été pourtant créé sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya.
Nouakchott - 10/10/2008
Cette mesure a été prise lors du Conseil des ministres qui s'est achevé tard dans la soirée de jeudi.
Il est remplacé à ce poste par Mohamed Yahya Ould Haye, écrivain-journaliste.
Le Directeur général limogé avait été nommé à ce poste le 6 août dernier, suite au coup d’Etat militaire intervenu le même jour, par lequel le Haut Conseil d’Etat (HCE), une junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a renversé le régime de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Aucune explication officielle n’a été avancée pour justifier la décision du gouvernement.
Cependant, depuis le 6 août dernier, les programmes de la TVM étaient fortement décriés par l’opposition au coup d’Etat et des personnalités indépendantes qui dénonçaient un retour au "monolithisme" avec des images ne montrant que les manifestations favorables à la junte, une campagne médiatique contre le président déchu et sa famille, etc.
La goutte qui semble avoir fait déborder le vase est intervenue cette semaine à l’occasion d’un débat, dont l’un des participants, Isselmou Ould Abdel Kadr, écrivain, ex-ministre sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, a défendu une théorie communautariste, selon laquelle "la communauté maure est un danger en Mauritanie".
Assumant son appartenance au clan des dignitaires du pouvoir renversé le 3 août 2005, l’ancien ministre a rappelé que les coups d’Etat militaires perpétrés en Mauritanie au cours des dernières années ont fait 164 victimes parmi cette communauté maure.
Au cours du même débat, M. Abdel Kadr avait qualifié le Bataillon de sécurité présidentielle (BASEP), de "milice" au sein de laquelle on recense des éléments "étrangers".
Cette unité commandée jusqu’au 6 août dernier par le général Abdel Aziz, actuel chef de l’Etat, a été pourtant créé sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya.
Nouakchott - 10/10/2008