
C’est entre deux réunions, au siège du parti que nous avons accroché M. Boidiel Ould Houmeid, fraîchement élu, jeudi dernier à l’issue d’un congrès constitutif, Président du Parti «EL WIAM» (Concorde Démocratique et Sociale) qu’il vient de créer avec Louleid Ould Weddad, Mohamed Yehdidh Ould Moctar El Hacen et Lemrabott Ould Bennahi. Dans ce premier entretien de presse qu’il a accordé à Nouakchott Info, Boidiel nous livre, dans son légendaire franc-parler et dans une telle transparence, les raisons de l’échec de la fusion avec ADIL et de la création de cette formation politique, le rôle d’opposition responsable qu’EL WIAM entend jouer, mais aussi son départ du parti ADIL qui avait pourtant été à l’initiative de la rencontre de ces partis politiques et de ces leaders d’opinion. Exclusif :
Nouakchott Info: Qu’est-ce qui a motivé la création du parti «EL WIAM»?
Boidiel Ould Houmeid: C’est une volonté de certains partis politiques et de leaders d’opinion qui se sont retrouvés à l’initiative du parti ADIL sachant que ces partis politiques sont composés de certaines personnalités qui avaient, à un certain moment, de l’histoire de ce pays, appartenu à la même formation politique, le PRDS. Il s’agissait donc, pour les uns et pour les autres, après s’être retrouvés et après avoir analysé ce qui se passe dans le pays, de créer une seule formation politique par la refondation du parti ADIL. Seulement des problèmes se sont posés pour la désignation du président et finalement, un accord de fusion a été signé par les quatre personnalités dirigeants des partis et courants politiques que sont Louleid Ould Weddad pour le «RDPM», Mohamed Yehdidh Ould Moctar El Hacen pour «El Bedil», Lemrabott Ould Bennahi pour le «groupe des Indépendants» et moi-même pour la tendance de ADIL que je dirige. C’est dire encore une fois, combien il s’agit d’une volonté d’unir les efforts et aussi parce que l’émiettement de la classe politique n’est pas dans l’intérêt de ce pays. Des personnes qui ont les mêmes objectifs, les mêmes motivations et les mêmes visions pour le pays peuvent bien mettre leurs efforts ensemble pour concrétiser leurs objectifs. Voilà comment est né ce parti.
N.I.: Ne craignez-vous pas d’être considérés comme le prolongement d’un système déchu?
B.O.H: En matière politique, ce qui compte, ce sont les projets. Un parti politique n’est pas lié à un homme. Un parti se créée pour le peuple et les intérêts du peuple, jamais pour un individu. Si la vie d’un individu va de zéro à cent ans, celle d’un peuple va de zéro à l’infini. Donc un parti ne peut être créé pour le prolongement d’une personne, mais pour toute la Mauritanie.
N.I.: Où se situe votre parti dans l’échiquier politique actuel?
B.O.H.: On ne définit pas le programme politique d’un parti par rapport à une situation posée. Mes amis et moi avons créé un parti pour l’avenir. Dans la situation actuelle, nous sommes un parti d’opposition et sommes d’accord avec la COD (Coordination de l’Opposition Démocratique). Mais ceci est une situation conjoncturelle. Notre ambition, pour le long terme, est de s’imposer comme étant un parti ouvert au dialogue constructif car nous voulons être une opposition responsable qui tient compte de la situation du pays et qui est convaincue que l’antagonisme n’est pas dans l’intérêt de notre pays. Mais plutôt l’apaisement social et la préservation de la paix qui sont des objectifs pour lesquels nous luttons.
N.I.: La présidence du parti «EL WIAM» est-elle tournante?
B.O.H.: Non, j’ai été élu président du parti à l’unanimité, avec quatre vice-présidents qui sont Dr Louleid Ould Wedad, Mohamed Yehdidh Ould Moctar El Hacen, Lemrabott Ould Benahi et Mariem Baba Sy.
Propos recueillis par Mohamed Ould Khattatt & Harouna Cissé
Source: ANI
Nouakchott Info: Qu’est-ce qui a motivé la création du parti «EL WIAM»?
Boidiel Ould Houmeid: C’est une volonté de certains partis politiques et de leaders d’opinion qui se sont retrouvés à l’initiative du parti ADIL sachant que ces partis politiques sont composés de certaines personnalités qui avaient, à un certain moment, de l’histoire de ce pays, appartenu à la même formation politique, le PRDS. Il s’agissait donc, pour les uns et pour les autres, après s’être retrouvés et après avoir analysé ce qui se passe dans le pays, de créer une seule formation politique par la refondation du parti ADIL. Seulement des problèmes se sont posés pour la désignation du président et finalement, un accord de fusion a été signé par les quatre personnalités dirigeants des partis et courants politiques que sont Louleid Ould Weddad pour le «RDPM», Mohamed Yehdidh Ould Moctar El Hacen pour «El Bedil», Lemrabott Ould Bennahi pour le «groupe des Indépendants» et moi-même pour la tendance de ADIL que je dirige. C’est dire encore une fois, combien il s’agit d’une volonté d’unir les efforts et aussi parce que l’émiettement de la classe politique n’est pas dans l’intérêt de ce pays. Des personnes qui ont les mêmes objectifs, les mêmes motivations et les mêmes visions pour le pays peuvent bien mettre leurs efforts ensemble pour concrétiser leurs objectifs. Voilà comment est né ce parti.
N.I.: Ne craignez-vous pas d’être considérés comme le prolongement d’un système déchu?
B.O.H: En matière politique, ce qui compte, ce sont les projets. Un parti politique n’est pas lié à un homme. Un parti se créée pour le peuple et les intérêts du peuple, jamais pour un individu. Si la vie d’un individu va de zéro à cent ans, celle d’un peuple va de zéro à l’infini. Donc un parti ne peut être créé pour le prolongement d’une personne, mais pour toute la Mauritanie.
N.I.: Où se situe votre parti dans l’échiquier politique actuel?
B.O.H.: On ne définit pas le programme politique d’un parti par rapport à une situation posée. Mes amis et moi avons créé un parti pour l’avenir. Dans la situation actuelle, nous sommes un parti d’opposition et sommes d’accord avec la COD (Coordination de l’Opposition Démocratique). Mais ceci est une situation conjoncturelle. Notre ambition, pour le long terme, est de s’imposer comme étant un parti ouvert au dialogue constructif car nous voulons être une opposition responsable qui tient compte de la situation du pays et qui est convaincue que l’antagonisme n’est pas dans l’intérêt de notre pays. Mais plutôt l’apaisement social et la préservation de la paix qui sont des objectifs pour lesquels nous luttons.
N.I.: La présidence du parti «EL WIAM» est-elle tournante?
B.O.H.: Non, j’ai été élu président du parti à l’unanimité, avec quatre vice-présidents qui sont Dr Louleid Ould Wedad, Mohamed Yehdidh Ould Moctar El Hacen, Lemrabott Ould Benahi et Mariem Baba Sy.
Propos recueillis par Mohamed Ould Khattatt & Harouna Cissé
Source: ANI