
Paris et Londres ont eu gain de cause. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution autorisant le recours à la force en Libye pour protéger les populations civiles des troupes de Kadhafi. Le texte appelle à un cessez-le-feu immédiat, mais selon le chapitre VII, «toutes les mesures nécessaires» sont autorisées.
Dans la foulée, Tripoli s'est dit est prêt à respecter un cessez-le-feu mais souhaite discuter auparavant de sa mise en oeuvre, a déclaré le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khalid Kaim.
Le texte instaure une «no fly zone», une zone d'exclusion aérienne, visant à empêcher les forces loyales à Kadhafi de bombarder les insurgés, notamment dans la ville de Benghazi. Il comprend également de nouvelles sanctions financières.
La Russie et la Chine pas convaincues
Au final, dix pays ont voté pour et cinq se sont abstenus. Pékin et Moscou ont notamment regretté que le texte ne fournisse pas davantage de précisions sur la logistique, le commandement et les règles d'engagement. Malgré tout, les deux pays ont choisi de ne pas utiliser leur véto.
Londres a répété qu'il s'agissait d'éviter que «davantage de sang ne soit versé» et assure que des pays arabes s'engageront aux côtés d'une force internationale, sans donner plus de détails. Le texte précise cependant qu'aucune «force d'occupation» ne pourra être déployée. On s'oriente donc vers des frappes aériennes, qui pourraient démarrer dans les prochaines heures, comme le souhaite Paris.
Le Canada va envoyer six avions de chasse selon la chaîne de télévision canadienne CTV News. L'Italie va également fournir des bases, selon Reuters.
La Libye possède des missiles sol-air datant de l'époque soviétique dont personne ne connaît vraiment la condition. Il y a 25 ans, les Etats-Unis avaient pilonné le pays, ne perdant qu'un appareil.
A Benghazi, une foule en liesse s'est immédiatement rassemblée dans le centre-ville pour célébrer le vote aux Nations unies.
—Philippe Berry
Dans la foulée, Tripoli s'est dit est prêt à respecter un cessez-le-feu mais souhaite discuter auparavant de sa mise en oeuvre, a déclaré le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khalid Kaim.
Le texte instaure une «no fly zone», une zone d'exclusion aérienne, visant à empêcher les forces loyales à Kadhafi de bombarder les insurgés, notamment dans la ville de Benghazi. Il comprend également de nouvelles sanctions financières.
La Russie et la Chine pas convaincues
Au final, dix pays ont voté pour et cinq se sont abstenus. Pékin et Moscou ont notamment regretté que le texte ne fournisse pas davantage de précisions sur la logistique, le commandement et les règles d'engagement. Malgré tout, les deux pays ont choisi de ne pas utiliser leur véto.
Londres a répété qu'il s'agissait d'éviter que «davantage de sang ne soit versé» et assure que des pays arabes s'engageront aux côtés d'une force internationale, sans donner plus de détails. Le texte précise cependant qu'aucune «force d'occupation» ne pourra être déployée. On s'oriente donc vers des frappes aériennes, qui pourraient démarrer dans les prochaines heures, comme le souhaite Paris.
Le Canada va envoyer six avions de chasse selon la chaîne de télévision canadienne CTV News. L'Italie va également fournir des bases, selon Reuters.
La Libye possède des missiles sol-air datant de l'époque soviétique dont personne ne connaît vraiment la condition. Il y a 25 ans, les Etats-Unis avaient pilonné le pays, ne perdant qu'un appareil.
A Benghazi, une foule en liesse s'est immédiatement rassemblée dans le centre-ville pour célébrer le vote aux Nations unies.
—Philippe Berry