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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Martine Aubry au Sénégal, pour "rompre" avec le discours de Dakar de Sarkozy


Martine Aubry au Sénégal, pour "rompre" avec le discours de Dakar de Sarkozy
La dirigeante socialiste française Martine Aubry part samedi pour une visite de cinq jours à Dakar où, devant le Forum Social Mondial, elle va livrer sa "vision" de l'Afrique, qui se veut en rupture avec le discours controversé du président Sarkozy dans cette même ville en 2007.

"Sortir du propos compassionnel habituel", "montrer l'Afrique qui réussit": même si officiellement, il n'est pas question d'un nouveau "discours de Dakar", la numéro un du principal parti d'opposition semble vouloir prendre le contrepied du président français.

"A travers ce voyage, elle veut rompre avec cet inconscient post-colonial français qui a conduit à des discours malheureux comme celui de Dakar", explique le secrétaire socialiste à l'International Jean-Christophe Cambadélis.

En juillet 2007, Nicolas Sarkozy, pour son premier voyage de chef d'Etat en Afrique, avait déploré dans la capitale sénégalaise que "l'homme africain" ne soit "pas assez entré dans l'Histoire".

"Ce discours calamiteux a fait beaucoup de mal" à la relation franco-africaine, estime Pouria Amirshahi, membre de la délégation socialiste, selon qui Mme Aubry devrait affirmer "la rupture avec la Françafrique" et "proposer les bases d'une nouvelle relation historique et de développement commun".
En outre, Mme Aubry, qui a voyagé à plusieurs reprises à titre personnel au Mali ou au Burkina Faso "aime et connaît bien l'Afrique", souligne son entourage.

Au moment où deux révolutions, en Tunisie et en Egypte, secouent le continent africain, son intervention "permettra aussi de montrer que les socialistes ne se situent que d'un seul côté, la démocratie, et ne sont pas dans l'ambiguïté", estime M. Amirshahi.

Au plus fort de la crise en Côte d'Ivoire, certains caciques du Parti socialiste (PS), par leur soutien au président sortant Laurent Gbagbo, ont quelque peu brouillé l'image du parti, qui a pourtant officiellement reconnu la victoire d'Alassane Ouattara au lendemain de l'élection.

Ce long séjour dans la capitale sénégalaise, au programme chargé, est enfin une manière pour la patronne des socialistes de "rompre avec la diplomatie zapping" du chef de l'Etat français, selon la formule du porte-parole du PS Benoît Hamon.

Dimanche, Mme Aubry participera à la traditionnelle marche d'ouverture du Forum social mondial (FSM), devant lequel elle prononcera son discours mercredi.

Elle visitera également des entreprises dakaroises et aura des entretiens avec des responsables politiques, au premier rang desquels les "camarades" du PS sénégalais d'Ousmane Tanor Dieng.
Une rencontre avec le président Abdoulaye Wade, qui veut briguer en 2012 un troisième mandat au grand dam de l'opposition socialiste, pourrait avoir lieu jeudi, au dernier jour de sa visite.

Le voyage à Dakar de Mme Aubry intervient après celui de M. Sarkozy en 2007, et de Ségolène Royal en 2009 --la socialiste, née à Dakar, avait alors demandé "pardon" aux Africains pour le discours du président français--.

"Dans le pré-carré africain de la France, le Sénégal conserve son aura de pays démocratique, il a un poids symbolique important", analyse le journaliste écrivain Antoine Glaser, spécialiste des relations franco-africaines.

"Par ailleurs, il y a deux pays importants en Afrique en matière de diplomatie électorale française, le Mali et le Sénégal", souligne-t-il, se référant aux fortes communautés originaires de ces deux pays en France.

"On ne peut pas exclure qu'elle soit candidate en 2012, et dans ce cas là, aller en Afrique, c'est aussi se donner une stature présidentielle", estime le politologue Gérard Grunberg.


Source: AFP
Samedi 5 Février 2011 - 18:50
Samedi 5 Février 2011 - 18:54
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