
Les responsables d’organisations de la société civiles opérant dans les domaines de la lutte contre la violence sexuelle et ceux des structures de prise en charge des victimes de cette pratique d’un autre âge ont plaidé, samedi soir, lors d’une rencontre avec la presse, le renforcement des sanctions pénales contre les auteurs de ce crime, a constaté un journaliste de APA en Mauritanie.
Introduisant la rencontre, Mme Zeinebou Mint Taleb Moussa, présidente de l’association mauritanienne pour la santé de la mère et de l’enfant (AMSME), a considéré l’abus sexuel comme étant un phénomène social des plus dangereux, soulignant que le nombre de ses victimes pour l’année 2010 a atteint 160 cas dont 37,79% sont des mineures.
Elle a mis, également, en exergue l’importance d’un numéro vert spécialement créé pour venir au secours des victimes des violences sexuelles.
Lui succédant, la directrice du centre de prise en charge des femmes et des enfants victimes des abus sexuels d’El-Weva, Mme Aicha Salma Mint Mohamed El Moustapha, a requis de fortes sanctions contre les auteurs de ces crimes abjectes, notamment à travers la révision des textes juridiques dans le sens d’un durcissement des sanctions pénales en la matière.
Elle a, aussi, demandé le rejet des procédés d’arrangements, en raison de leurs conséquences néfastes sur les victimes des violences sexuelles.
Dans une société musulmane et conservatrice, comme celle de la Mauritanie, les cas de viol sont très rarement déclarés du fait des arrangements à l’amiable, d’une part, et la crainte par la victime du rejet de la société, surtout chez les jeunes filles.
Plusieurs ONGs locales, soutenues par l’UNICEF, s’activent dans ce domaine pour briser le silence sur la question et apporter de l’aide et de l’assistance matérielle, juridique et médicale aux victimes.
Source: APA
Introduisant la rencontre, Mme Zeinebou Mint Taleb Moussa, présidente de l’association mauritanienne pour la santé de la mère et de l’enfant (AMSME), a considéré l’abus sexuel comme étant un phénomène social des plus dangereux, soulignant que le nombre de ses victimes pour l’année 2010 a atteint 160 cas dont 37,79% sont des mineures.
Elle a mis, également, en exergue l’importance d’un numéro vert spécialement créé pour venir au secours des victimes des violences sexuelles.
Lui succédant, la directrice du centre de prise en charge des femmes et des enfants victimes des abus sexuels d’El-Weva, Mme Aicha Salma Mint Mohamed El Moustapha, a requis de fortes sanctions contre les auteurs de ces crimes abjectes, notamment à travers la révision des textes juridiques dans le sens d’un durcissement des sanctions pénales en la matière.
Elle a, aussi, demandé le rejet des procédés d’arrangements, en raison de leurs conséquences néfastes sur les victimes des violences sexuelles.
Dans une société musulmane et conservatrice, comme celle de la Mauritanie, les cas de viol sont très rarement déclarés du fait des arrangements à l’amiable, d’une part, et la crainte par la victime du rejet de la société, surtout chez les jeunes filles.
Plusieurs ONGs locales, soutenues par l’UNICEF, s’activent dans ce domaine pour briser le silence sur la question et apporter de l’aide et de l’assistance matérielle, juridique et médicale aux victimes.
Source: APA