
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a gracié mercredi 35 islamistes détenus, condamnés ou en instance de jugement dans des affaires de terrorisme, à la veille de la fête de fin du ramadan, a annoncé le ministre de la Justice.
Les prisonniers ont pu quitter la prison centrale de Nouakchott, mercredi, à la rupture du jeûne quotidien.
"Je vous apporte l'heureuse nouvelle: le président de la République a accordé sa grâce à des personnes qui étaient condamnées ou en détention préventive à la prison pour des cas liés au dossier du terrorisme", a annoncé Abidine Ould Elkheir.
Le ministre a précisé que cette grâce bénéficiait à 35 prisonniers, soit "presque 50%" des présumés islamistes en détention. Parmi ces 35, 15 ont déjà été condamnés et 2O sont en détention préventive.
Cette mesure intervient alors que la Mauritanie s'essaie à différentes stratégies de lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a multiplié ces dernières années les attaques sur son territoire et dans le Sahel.
Le 16 août, Nouakchott avait extradé vers Bamako le Malien "Omar le Sahraoui", condamné par la justice mauritanienne pour l'enlèvement des trois Espagnols fin 2009. Cette extradition avait été perçue comme un geste pour aider à la libération des deux otages espagnols restants, qui avaient en effet été remis en liberté la semaine suivante.
Source: AFP
Les prisonniers ont pu quitter la prison centrale de Nouakchott, mercredi, à la rupture du jeûne quotidien.
"Je vous apporte l'heureuse nouvelle: le président de la République a accordé sa grâce à des personnes qui étaient condamnées ou en détention préventive à la prison pour des cas liés au dossier du terrorisme", a annoncé Abidine Ould Elkheir.
Le ministre a précisé que cette grâce bénéficiait à 35 prisonniers, soit "presque 50%" des présumés islamistes en détention. Parmi ces 35, 15 ont déjà été condamnés et 2O sont en détention préventive.
Cette mesure intervient alors que la Mauritanie s'essaie à différentes stratégies de lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a multiplié ces dernières années les attaques sur son territoire et dans le Sahel.
Le 16 août, Nouakchott avait extradé vers Bamako le Malien "Omar le Sahraoui", condamné par la justice mauritanienne pour l'enlèvement des trois Espagnols fin 2009. Cette extradition avait été perçue comme un geste pour aider à la libération des deux otages espagnols restants, qui avaient en effet été remis en liberté la semaine suivante.
Source: AFP