A une semaine de la fête de l’Aïd El Fitr, les différents marchés de la capitale, Nouakchott, affichent grise mine. Cela, du fait de la crise aiguë qui sévit dans le pays.
La fête de l’Aïd El Fitr qui marque la fin du Ramadan, risque d’être un mauvais souvenir pour la ménagère mauritanienne. Parce que, en cette veille de Korité, les différentes denrées affichent des prix exorbitants. Malgré tout, les nombreux pères de familles doivent se plier aux exigences de la cherté de la vie, mais également aux caprices de leurs enfants et épouses. Une cherté de la vie caractérisée par la hausse des prix des denrées alimentaires comme la viande qui est montée en puissance ces derniers jours, ponctuée par une hausse vertigineuse des prix du tissu, des chaussures, etc.
L’’opération Ramadan’, lancée par les autorités, en début de mois, n’a pas eu un grand impact sur les prix des denrées alimentaires de première nécessité, car leurs prix initiaux n’ont pas bougé d’un iota. Face à tous ces problèmes, la fête de l’Aïd El Fitr promet d’être difficile surtout au niveau des commerçants qui commencent à s’impatienter du fait du manque à gagner journalier.
Au niveau des commerçants mauritaniens, force est de constater que la baudruche est en train de dégonfler. Ces derniers espéraient frapper un grand coup durant cette fête pour redémarrer leurs commerces. Mais leur rêve risque de se heurter à la pauvreté qui étend ses tentacules au niveau de toutes les couches sociales.
Dans une ambiance morose, les principaux marchés de la capitale semblent se plier aux exigences de cette carence, rendue immortelle par les délestages illimités de la Somelec. Loin des sirènes et des tintamarres, les marchés tardent toujours à s’animer à une semaine de la fin du Ramadan. Au marché du premier arrondissement de Teyarett, l’odeur pestilentielle des ordures entassées au milieu de la route depuis des jours, suite à la grève des employés de la société Pizzorno, défigure le panorama du marché et rend ses clients nerveux. Dans ce marché qui attire des milliers de banlieusards, la situation est plus que catastrophique pour les commerçants. Selon Moctar ould Salem, ‘les clients deviennent de plus en plus rares depuis le début du Ramadan, parce qu’ils préfèrent se tourner vers les boutiques témoins qui vendent d’ailleurs moins cher.’ Ce manque à gagner s’explique aussi par la conjoncture que traverse le pays.
Le marché de la capitale, réputé pour ses grandes boutiques et l’affluence monstre qu’elle connaît à l’approche des fêtes, semble aujourd’hui ressentir cette crise. Selon Moussa Sarr, marchand ambulant sénégalais, ‘les commerçants commencent à perdre patience à cause de la quantité de marchandises qui sont stockées dans leurs boutiques et qui n’ont pas encore vu preneurs’. En effet, pour mieux satisfaire leurs clients, marchands, grossistes, négociants et détaillants n’ont pas lésiné sur les moyens pour remplir leurs étals, mais ils risquent de connaître une petite désillusion, voir un fiasco cette année.
L’image du marché de Sebkha, appelé ‘la caverne d’Ali Baba’ est ternie ces derniers jours par le passage de la pluie qui a semé le désordre et la zizanie dans tous les coins et recoins du marché. Une situation décriée par Marième Mint Daa, vendeuse de voile (melfas) : ‘les clients ont tous les problèmes du monde pour accéder aux étals, et si cela continue, dans quelques jours, on peut dire adieu à la fête.’
Mame Seydou DIOP
Source: walfad
La fête de l’Aïd El Fitr qui marque la fin du Ramadan, risque d’être un mauvais souvenir pour la ménagère mauritanienne. Parce que, en cette veille de Korité, les différentes denrées affichent des prix exorbitants. Malgré tout, les nombreux pères de familles doivent se plier aux exigences de la cherté de la vie, mais également aux caprices de leurs enfants et épouses. Une cherté de la vie caractérisée par la hausse des prix des denrées alimentaires comme la viande qui est montée en puissance ces derniers jours, ponctuée par une hausse vertigineuse des prix du tissu, des chaussures, etc.
L’’opération Ramadan’, lancée par les autorités, en début de mois, n’a pas eu un grand impact sur les prix des denrées alimentaires de première nécessité, car leurs prix initiaux n’ont pas bougé d’un iota. Face à tous ces problèmes, la fête de l’Aïd El Fitr promet d’être difficile surtout au niveau des commerçants qui commencent à s’impatienter du fait du manque à gagner journalier.
Au niveau des commerçants mauritaniens, force est de constater que la baudruche est en train de dégonfler. Ces derniers espéraient frapper un grand coup durant cette fête pour redémarrer leurs commerces. Mais leur rêve risque de se heurter à la pauvreté qui étend ses tentacules au niveau de toutes les couches sociales.
Dans une ambiance morose, les principaux marchés de la capitale semblent se plier aux exigences de cette carence, rendue immortelle par les délestages illimités de la Somelec. Loin des sirènes et des tintamarres, les marchés tardent toujours à s’animer à une semaine de la fin du Ramadan. Au marché du premier arrondissement de Teyarett, l’odeur pestilentielle des ordures entassées au milieu de la route depuis des jours, suite à la grève des employés de la société Pizzorno, défigure le panorama du marché et rend ses clients nerveux. Dans ce marché qui attire des milliers de banlieusards, la situation est plus que catastrophique pour les commerçants. Selon Moctar ould Salem, ‘les clients deviennent de plus en plus rares depuis le début du Ramadan, parce qu’ils préfèrent se tourner vers les boutiques témoins qui vendent d’ailleurs moins cher.’ Ce manque à gagner s’explique aussi par la conjoncture que traverse le pays.
Le marché de la capitale, réputé pour ses grandes boutiques et l’affluence monstre qu’elle connaît à l’approche des fêtes, semble aujourd’hui ressentir cette crise. Selon Moussa Sarr, marchand ambulant sénégalais, ‘les commerçants commencent à perdre patience à cause de la quantité de marchandises qui sont stockées dans leurs boutiques et qui n’ont pas encore vu preneurs’. En effet, pour mieux satisfaire leurs clients, marchands, grossistes, négociants et détaillants n’ont pas lésiné sur les moyens pour remplir leurs étals, mais ils risquent de connaître une petite désillusion, voir un fiasco cette année.
L’image du marché de Sebkha, appelé ‘la caverne d’Ali Baba’ est ternie ces derniers jours par le passage de la pluie qui a semé le désordre et la zizanie dans tous les coins et recoins du marché. Une situation décriée par Marième Mint Daa, vendeuse de voile (melfas) : ‘les clients ont tous les problèmes du monde pour accéder aux étals, et si cela continue, dans quelques jours, on peut dire adieu à la fête.’
Mame Seydou DIOP
Source: walfad