
Des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont attaqué dans la nuit de dimanche à lundi une patrouille de l'armée dans le nord de la Mauritanie faisant 12 morts ou disparus, selon des des sources sécuritaires.
Cette attaque intervient six semaines après le coup d'Etat qui a renversé le président démocratiquement élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi et porté au pouvoir des militaires dirigés par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a fait de la lutte contre le terrorisme une de ses priorités.
Dans la nuit de dimanche à lundi, une unité de l'armée "composée de 22 à 23 militaires" était "en mouvement de patrouille ordinaire sur la frontière nord" quand l'attaque s'est produite, près de la localité de Tourine, à 70 km à l'est de la ville minière de Zouérate, a indiqué à l'AFP une source sécuritaire.
Le bilan est de "12 morts côté mauritanien", avait dans un premier temps indiqué la même source sécuritaire.
Mais lundi soir, plusieurs sources sécuritaires ont précisé à l'AFP que les renforts dépêchés sur les lieux "ont trouvé que les assaillants ont tout emporté avec eux, y compris les véhicules et les hommes, morts ou vivants".
Il était donc très difficile d'établir un bilan précis des violences. Douze hommes manquent à l'appel, dont 11 militaires: un capitaine, un caporal et neuf soldats. Un civil qui servait de guide aux militaires dans le désert est également recherché.
L'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle) a de son côté confirmé lundi soir l'attaque d'une patrouille militaire par des éléments liés à Al-Qaïda mais n'a donné aucun bilan.
"Une patrouille de nos forces armées a fait face hier, dimanche 14 septembre, dans la zone de Tourine (...) à une attaque d'un groupe terroriste menée par des éléments du GSPC actuellement lié à Al-Qaida", écrit l'agence.
Le Groupe salafiste de prédication et de combat (GSPC) a été rebaptisé branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"Ce groupe comptait mener une attaque de grande envergure dans tout le nord du pays", ajoute l'AMI qui promet de fournir des détails sur cette opération dès qu'ils seront disponibles.
Ce nouvel attentat s'est produit dans une zone accidenté et difficile d'accès à environ 70 km de Zouérate, "capitale du fer", où la Société nationale industrielle et minière (Snim) emploie notamment des expatriés.
Il y a trois ans, le 4 juin 2005, une attaque menée contre une base militaire à Lemgheity (nord-est) et revendiquée par le GSPC s'était soldée par la mort de 15 soldats et de cinq assaillants.
Dans un communiqué daté du 10 août, diffusé sur internet, le chef présumé d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, avait exhorté "le peuple de Mauritanie" à se préparer "à la guerre".
Estimant que les militaires putschistes du 6 août avaient probablement eu "l'approbation de l'Amérique, de la France et d'Israël", il avait appelé à "la guerre sainte pour la cause d'Allah, en combattant les juifs, les chrétiens et les dirigeants apostats".
Puis, le 28 août, dans un courrier écrit en prison, le chef présumé de la branche mauritanienne d'Al-Qaïda, El Khadim Ould Esseman, avait demandé aux musulmans de ne pas reconnaître "le régime mécréant" issu du putsch.
Peu après sa prise du pouvoir, le chef de la junte s'était engagé à livrer une "lutte sans merci contre le terrorisme sous toutes ses formes et quelles que soient ses causes".
Ces derniers jours, le dispositif sécuritaire avait été renforcé à Nouakchott, avec la multiplication de contrôles aux principaux carrefours en raison, selon des sources sécuritaires, de l'entrée récente en Mauritanie de combattants islamistes.
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Source: AFP
(M) avomm
Cette attaque intervient six semaines après le coup d'Etat qui a renversé le président démocratiquement élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi et porté au pouvoir des militaires dirigés par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a fait de la lutte contre le terrorisme une de ses priorités.
Dans la nuit de dimanche à lundi, une unité de l'armée "composée de 22 à 23 militaires" était "en mouvement de patrouille ordinaire sur la frontière nord" quand l'attaque s'est produite, près de la localité de Tourine, à 70 km à l'est de la ville minière de Zouérate, a indiqué à l'AFP une source sécuritaire.
Le bilan est de "12 morts côté mauritanien", avait dans un premier temps indiqué la même source sécuritaire.
Mais lundi soir, plusieurs sources sécuritaires ont précisé à l'AFP que les renforts dépêchés sur les lieux "ont trouvé que les assaillants ont tout emporté avec eux, y compris les véhicules et les hommes, morts ou vivants".
Il était donc très difficile d'établir un bilan précis des violences. Douze hommes manquent à l'appel, dont 11 militaires: un capitaine, un caporal et neuf soldats. Un civil qui servait de guide aux militaires dans le désert est également recherché.
L'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle) a de son côté confirmé lundi soir l'attaque d'une patrouille militaire par des éléments liés à Al-Qaïda mais n'a donné aucun bilan.
"Une patrouille de nos forces armées a fait face hier, dimanche 14 septembre, dans la zone de Tourine (...) à une attaque d'un groupe terroriste menée par des éléments du GSPC actuellement lié à Al-Qaida", écrit l'agence.
Le Groupe salafiste de prédication et de combat (GSPC) a été rebaptisé branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"Ce groupe comptait mener une attaque de grande envergure dans tout le nord du pays", ajoute l'AMI qui promet de fournir des détails sur cette opération dès qu'ils seront disponibles.
Ce nouvel attentat s'est produit dans une zone accidenté et difficile d'accès à environ 70 km de Zouérate, "capitale du fer", où la Société nationale industrielle et minière (Snim) emploie notamment des expatriés.
Il y a trois ans, le 4 juin 2005, une attaque menée contre une base militaire à Lemgheity (nord-est) et revendiquée par le GSPC s'était soldée par la mort de 15 soldats et de cinq assaillants.
Dans un communiqué daté du 10 août, diffusé sur internet, le chef présumé d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, avait exhorté "le peuple de Mauritanie" à se préparer "à la guerre".
Estimant que les militaires putschistes du 6 août avaient probablement eu "l'approbation de l'Amérique, de la France et d'Israël", il avait appelé à "la guerre sainte pour la cause d'Allah, en combattant les juifs, les chrétiens et les dirigeants apostats".
Puis, le 28 août, dans un courrier écrit en prison, le chef présumé de la branche mauritanienne d'Al-Qaïda, El Khadim Ould Esseman, avait demandé aux musulmans de ne pas reconnaître "le régime mécréant" issu du putsch.
Peu après sa prise du pouvoir, le chef de la junte s'était engagé à livrer une "lutte sans merci contre le terrorisme sous toutes ses formes et quelles que soient ses causes".
Ces derniers jours, le dispositif sécuritaire avait été renforcé à Nouakchott, avec la multiplication de contrôles aux principaux carrefours en raison, selon des sources sécuritaires, de l'entrée récente en Mauritanie de combattants islamistes.
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Source: AFP
(M) avomm