Le directeur de la publication du quotidien mauritanien Al Houriya (La liberté) Mohamed Nema Omar et un des journaliste ont été interpellés à la suite d'une plainte en diffamation contre eux, a-t-on appris mardi auprès du journal.
Le premier a été arrêté à Kaedi (sud) et transféré à Nouakchott, le deuxième, Mohamed Ould Abdelatif, a été arrêté dans la capitale, a précisé à l'AFP Abdallahi Ould Sbai, directeur de la rédaction du journal. Ils sont actuellement en garde à vue.
Ils ont été interpellés lundi à la suite d'une plainte déposée par des juges de la chambre d'accusation de la cour de cassation de Nouakchott.
Ces magistrats leur reprochent d'avoir publié un article diffamatoire à leur égard, les accusant d'avoir reçu des dessous-de-table en contrepartie de la libération de personnes accusées de trafic de drogue.
Reporters sans frontières (RSF) a condamné mardi ces interpellations. "Nous appelons la justice mauritanienne à appliquer des réponses mesurées concernant les poursuites pour +diffamation+, en laissant d'abord l'organe de régulation des médias faire son travail", a déclaré l'organisation.
Mohamed Nema Omar avait déjà été inculpé en juin pour "diffamation et outrage" et laissé libre sous contrôle judicaire. Il est poursuivi pour un article jugé "diffamatoire et injurieux" par l'un des vice-présidents du Sénat Mohamed El Hassan Ould El Haj, également sénateur de Rosso (sud).
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Source: lemonde
(M) avomm
Le premier a été arrêté à Kaedi (sud) et transféré à Nouakchott, le deuxième, Mohamed Ould Abdelatif, a été arrêté dans la capitale, a précisé à l'AFP Abdallahi Ould Sbai, directeur de la rédaction du journal. Ils sont actuellement en garde à vue.
Ils ont été interpellés lundi à la suite d'une plainte déposée par des juges de la chambre d'accusation de la cour de cassation de Nouakchott.
Ces magistrats leur reprochent d'avoir publié un article diffamatoire à leur égard, les accusant d'avoir reçu des dessous-de-table en contrepartie de la libération de personnes accusées de trafic de drogue.
Reporters sans frontières (RSF) a condamné mardi ces interpellations. "Nous appelons la justice mauritanienne à appliquer des réponses mesurées concernant les poursuites pour +diffamation+, en laissant d'abord l'organe de régulation des médias faire son travail", a déclaré l'organisation.
Mohamed Nema Omar avait déjà été inculpé en juin pour "diffamation et outrage" et laissé libre sous contrôle judicaire. Il est poursuivi pour un article jugé "diffamatoire et injurieux" par l'un des vice-présidents du Sénat Mohamed El Hassan Ould El Haj, également sénateur de Rosso (sud).
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Source: lemonde
(M) avomm