
NOUAKCHOTT - Le militant anti-esclavagiste mauritanien Biram Ould Abeid, en détention provisoire après une manifestation à Nouakchott, souffre de blessures mais il est "bien traité" en prison, a affirmé vendredi à l'AFP un sénateur italien qui lui a rendu visite.
"Nous l'avons rencontré en prison, il est souffrant d'un genou et dort très mal à cause d'une blessure au crâne", a affirmé le sénateur Marco Perduca, membre du parti radical non violent, en visite en Mauritanie.
M. Perduca a affirmé que "les autorités avaient commencé à donner à M. Biram des médicaments" mais qu'il "souhaitait faire des radios pour s'assurer des conséquences de sa blessure". Cependant, le parlementaire italien a assuré que M. Biram était "bien traité en prison".
Le militant avait été arrêté le 13 décembre en même temps que cinq autres membres de son organisation, l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), à la suite d'une manifestation dénonçant des pratiques présumées esclavagistes contre deux filles, âgées de 10 et 14 ans.
Ces dernières avaient nié être esclaves. Mais la femme chez qui elles vivaient est poursuivie par le parquet pour "exploitation de mineurs" et placée sous contrôle judiciaire en attendant son jugement.
M. Biram est inculpé pour "rassemblement non autorisé, agression contre les forces de l'ordre et direction d'une association non reconnue".
Dans un communiqué daté de Paris et Genève, l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme a "condamné la poursuite de la détention" des six militants.
L'Observatoire a estimé qu'ils étaient victimes d'un "harcèlement judiciaire" qui ne viserait "qu'à sanctionner leurs activités en faveur des droits de l'Homme et de la lutte contre l'esclavage en Mauritanie".
"Au moment où l'organisation (mauritanienne) SOS Esclaves est lauréate 2010 du prix des droits de l'Homme de la République française pour de son engagement dans la lutte contre l'esclavage en Mauritanie et dans la sous-région", l'Observatoire entend dénoncer "la recrudescence des actes d'intimidation, de harcèlement et l'arrestation de militants abolitionnistes mauritaniens".
(©AFP / 24 décembre 2010
"Nous l'avons rencontré en prison, il est souffrant d'un genou et dort très mal à cause d'une blessure au crâne", a affirmé le sénateur Marco Perduca, membre du parti radical non violent, en visite en Mauritanie.
M. Perduca a affirmé que "les autorités avaient commencé à donner à M. Biram des médicaments" mais qu'il "souhaitait faire des radios pour s'assurer des conséquences de sa blessure". Cependant, le parlementaire italien a assuré que M. Biram était "bien traité en prison".
Le militant avait été arrêté le 13 décembre en même temps que cinq autres membres de son organisation, l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), à la suite d'une manifestation dénonçant des pratiques présumées esclavagistes contre deux filles, âgées de 10 et 14 ans.
Ces dernières avaient nié être esclaves. Mais la femme chez qui elles vivaient est poursuivie par le parquet pour "exploitation de mineurs" et placée sous contrôle judiciaire en attendant son jugement.
M. Biram est inculpé pour "rassemblement non autorisé, agression contre les forces de l'ordre et direction d'une association non reconnue".
Dans un communiqué daté de Paris et Genève, l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme a "condamné la poursuite de la détention" des six militants.
L'Observatoire a estimé qu'ils étaient victimes d'un "harcèlement judiciaire" qui ne viserait "qu'à sanctionner leurs activités en faveur des droits de l'Homme et de la lutte contre l'esclavage en Mauritanie".
"Au moment où l'organisation (mauritanienne) SOS Esclaves est lauréate 2010 du prix des droits de l'Homme de la République française pour de son engagement dans la lutte contre l'esclavage en Mauritanie et dans la sous-région", l'Observatoire entend dénoncer "la recrudescence des actes d'intimidation, de harcèlement et l'arrestation de militants abolitionnistes mauritaniens".
(©AFP / 24 décembre 2010