Beaucoup de Mauritaniens meurent faute d’évacuation rapide à la suite des accidents ou arrivés aux urgences dans les hôpitaux faute de soins appropriés. Cette défaillance du système sanitaire inquiète les observateurs qui pointent des problèmes structurels importants.
En effet, ce sont les sous-équipements chroniques, manque de matériel, de lits et de médicaments vitaux, de personnels insuffisants face aux urgences débordées avec un nombre limités de médecins et d’infirmiers et enfin la pénurie de spécialistes. A ces problèmes structurels s’ajoutent des interventions trop lentes des transports des victimes qui aggravent l’état des malades. La prise en charge des urgences manque de cohérence et de rapidité.
Beaucoup de patients meurent avant même d’être traités. Les urgences deviennent ainsi des mouroirs dans les hôpitaux notamment l’hôpital national de Nouakchott malgré des réformes administratives du gouvernement depuis 2019. Les évacuations médicales bloquées depuis 2022 sont les points noirs des urgences. Les hôpitaux de l’intérieur mal équipés ne peuvent plus évacuer les patients vers la capitale sans l’accord au préalable d’un hôpital receveur. Une aberration de gouvernance.
Cherif Kane
Journaliste
En effet, ce sont les sous-équipements chroniques, manque de matériel, de lits et de médicaments vitaux, de personnels insuffisants face aux urgences débordées avec un nombre limités de médecins et d’infirmiers et enfin la pénurie de spécialistes. A ces problèmes structurels s’ajoutent des interventions trop lentes des transports des victimes qui aggravent l’état des malades. La prise en charge des urgences manque de cohérence et de rapidité.
Beaucoup de patients meurent avant même d’être traités. Les urgences deviennent ainsi des mouroirs dans les hôpitaux notamment l’hôpital national de Nouakchott malgré des réformes administratives du gouvernement depuis 2019. Les évacuations médicales bloquées depuis 2022 sont les points noirs des urgences. Les hôpitaux de l’intérieur mal équipés ne peuvent plus évacuer les patients vers la capitale sans l’accord au préalable d’un hôpital receveur. Une aberration de gouvernance.
Cherif Kane
Journaliste