
Plusieurs syndicats ont appelé le gouvernement au dialogue social et une augmentation des salaires, au cours de diverses manifestations organisées à Nouakchott à l’occasion de la fête du travail.
Pour les différentes organisations syndicales, l’instauration du dialogue social peut constituer garantie pour la stabilité du pays.
Le syndicat national des travailleurs des collectivités locales a exigé du gouvernement et des centrales syndicales du pays l’ ouverture d’un dialogue social constructif, afin de garantir la stabilité du pays.Son secrétaire général, M. Begnoug Ould ahmed Bennane, a affirmé que "sans ce dialogue, toute les chances de développement et de stabilité s’amenuisent".
La paix sociale demeure menacée en Mauritanie par le refus " pratique" du gouvernement d’entamer un dialogue social, a affirmé de son côté M. Abdellahi Ould Nehah, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie(CGTM), l’une des plus grandes centrales du pays.
Ould Nehah, qui s’adressait aux médias, a ajouté que les centrales syndicales sont à la recherche de ce dialogue afin d’" éviter l’implosion" née du sentiment des travailleurs de subir "la marginalisation et le mépris du gouvernement, par rapport à la gestion des problèmes sociaux".
Il a fait remarquer que le gouvernement a ignoré la plateforme revendicative des travailleurs qui lui a été soumise en décembre dernier, avant de promulguer les décrets instituant les indemnités de transport et de logement, sans consultation préalable du conseil supérieur de la fonction publique.
Pour sa part, le front national pour le travail syndical, un regroupement proche de l’opposition, a exigé une révision générale de la politique d’emploi en tenant compte la jeunesse. Ce front préconise de donner la priorité au développement rural où se trouvent la majorité des populations marginalisées par l’ enclavement, l’ignorance et la pauvreté.
Par rapport au coût de la vie, tous les syndicats ont demandé la révisons à la hausse de la grille salariale pour la rendre plus compatible avec "la montée vertigineuse des prix". Le syndicat des enseignants a sopuligné, dans un communiqué, l’urgence de la satisfaction de sa plate-forme revendicative des enseignants.
Du côté du gouvernement, la ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Mme Matty Mint Hammady, a renouvelé l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions matérielles et morales des travailleurs, dans un discours à l’occasion de la fête du travail.
Elle a également révélé que le gouvernement "travaille d’ arrache pied à mettre en place du conseil nationale du dialogue social", sans pour autant préciser les missions et la composition de cette structure. Toutes les manifestations des organisations syndicales se sont déroulées sans aucun incident, sous l’il des forces de l’ordre.
Source: Xinhua
Pour les différentes organisations syndicales, l’instauration du dialogue social peut constituer garantie pour la stabilité du pays.
Le syndicat national des travailleurs des collectivités locales a exigé du gouvernement et des centrales syndicales du pays l’ ouverture d’un dialogue social constructif, afin de garantir la stabilité du pays.Son secrétaire général, M. Begnoug Ould ahmed Bennane, a affirmé que "sans ce dialogue, toute les chances de développement et de stabilité s’amenuisent".
La paix sociale demeure menacée en Mauritanie par le refus " pratique" du gouvernement d’entamer un dialogue social, a affirmé de son côté M. Abdellahi Ould Nehah, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie(CGTM), l’une des plus grandes centrales du pays.
Ould Nehah, qui s’adressait aux médias, a ajouté que les centrales syndicales sont à la recherche de ce dialogue afin d’" éviter l’implosion" née du sentiment des travailleurs de subir "la marginalisation et le mépris du gouvernement, par rapport à la gestion des problèmes sociaux".
Il a fait remarquer que le gouvernement a ignoré la plateforme revendicative des travailleurs qui lui a été soumise en décembre dernier, avant de promulguer les décrets instituant les indemnités de transport et de logement, sans consultation préalable du conseil supérieur de la fonction publique.
Pour sa part, le front national pour le travail syndical, un regroupement proche de l’opposition, a exigé une révision générale de la politique d’emploi en tenant compte la jeunesse. Ce front préconise de donner la priorité au développement rural où se trouvent la majorité des populations marginalisées par l’ enclavement, l’ignorance et la pauvreté.
Par rapport au coût de la vie, tous les syndicats ont demandé la révisons à la hausse de la grille salariale pour la rendre plus compatible avec "la montée vertigineuse des prix". Le syndicat des enseignants a sopuligné, dans un communiqué, l’urgence de la satisfaction de sa plate-forme revendicative des enseignants.
Du côté du gouvernement, la ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Mme Matty Mint Hammady, a renouvelé l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions matérielles et morales des travailleurs, dans un discours à l’occasion de la fête du travail.
Elle a également révélé que le gouvernement "travaille d’ arrache pied à mettre en place du conseil nationale du dialogue social", sans pour autant préciser les missions et la composition de cette structure. Toutes les manifestations des organisations syndicales se sont déroulées sans aucun incident, sous l’il des forces de l’ordre.
Source: Xinhua