
Un premier procès de personne soupçonnée de pratique esclavagiste a été ouvert mercredi devant le tribunal des mineures de Nouakchott. Le ministère public mauritanien a requis une année de prison ferme contre Oumoulmoumnine mint Bakar Vall, jugée pour " exploitation de mineur".
Il a également requis l’emprisonnement pour six mois contre les mères des deux mineures de 10 et 17 ans, objets de cette affaire pour "participation à l’exploitation de mineurs". Mint Bakar Vall a indiqué devant la cour avoir traité les deux fillettes "comme ses propres filles". Toutes les accusées dans ce procès mis en délibéré pour dimanche prochain, ont plaidé non coupable.
Le cas des deux fillettes a été mis à jour par des militants antiesclavagistes le 13 décembre dernier. Trois militants, dont Biram, président de l’organisation antiesclavagiste IRA, ont été condamnés le 7 janvier dernier pour "coup et blessures" portés à des policiers lors d’un affrontement.
Des organisations de défense de droits humains se sont mobilisées ces derniers jours pour exiger des autorités mauritaniennes la remise en liberté des antiesclavagistes. La loi mauritanienne de 2007 incrimine l’esclavage et en condamne l’apologie.
Des séquelles de cette pratique persistent encore dans certaines régions de ce pays, où les anciens esclaves, fortement touchés par la pauvreté, se trouvent parfois dans l’obligation d’ entretenir certaines relations avec leurs anciens maîtres. L’Etat mauritanien met en place un programme de lutte contre les séquelles de l’esclavage, sans pour autant en reconnaître "l’ existence effective" dénoncées par les organisations antiesclavagistes comme l’IRA.
(Xinhua)
Source : Afriscoop
VIA CRIDEM
Il a également requis l’emprisonnement pour six mois contre les mères des deux mineures de 10 et 17 ans, objets de cette affaire pour "participation à l’exploitation de mineurs". Mint Bakar Vall a indiqué devant la cour avoir traité les deux fillettes "comme ses propres filles". Toutes les accusées dans ce procès mis en délibéré pour dimanche prochain, ont plaidé non coupable.
Le cas des deux fillettes a été mis à jour par des militants antiesclavagistes le 13 décembre dernier. Trois militants, dont Biram, président de l’organisation antiesclavagiste IRA, ont été condamnés le 7 janvier dernier pour "coup et blessures" portés à des policiers lors d’un affrontement.
Des organisations de défense de droits humains se sont mobilisées ces derniers jours pour exiger des autorités mauritaniennes la remise en liberté des antiesclavagistes. La loi mauritanienne de 2007 incrimine l’esclavage et en condamne l’apologie.
Des séquelles de cette pratique persistent encore dans certaines régions de ce pays, où les anciens esclaves, fortement touchés par la pauvreté, se trouvent parfois dans l’obligation d’ entretenir certaines relations avec leurs anciens maîtres. L’Etat mauritanien met en place un programme de lutte contre les séquelles de l’esclavage, sans pour autant en reconnaître "l’ existence effective" dénoncées par les organisations antiesclavagistes comme l’IRA.
(Xinhua)
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