
Me Brahim Ould Ebetty a invité vendredi lors d’un colloque sur les cinquante ans de construction nationale organisée par le Fonadh et Open Society Foundations le gouvernement mauritanien à régler définitivement la question du passif humanitaire, soulignant que "l’amnistie de 1993 ne règle pas" ce dossier et ne met pas un terme à la frustration et à la rancune des victimes.
"Depuis 2007, on parle beaucoup du passif humanitaire sans qu’il y’ait véritablement une approche discutée avec les victimes et les organisations de droits de l’Homme.On continue jusqu’à présent à traîner parce qu’il y’a un certain nombre de questions qui ont été négligées", indique Me Brahim Ould Ebetty.
"Si nous affrontons ce problème, nous pouvons le régler", a-t-il poursuivi.
Me Brahim Ould Ebetty a indiqué en outre que le passif humanitaire n’est pas un problème politique ni un processus à gérer sur le plan politique. Mais, un problème humain que tous les mauritaniens doivent tous gérer tout en exigeant une solution définitive et consensuelle qui prend en compte le droit de mémoire, de justice et de réparation.
"C’est très grave que des personnes qui avaient tué continuent à travailler, à se promener comme si de rien n’était. C’est dans l’intérêt des militaires que la question du passif humanitaire soit éclaircie. Certes, cette question n’est plus taboue mais il n’y a pas de perspectives claires et précises de règlement", a déclaré Me Brahim Ould Ebetty.
Babacar Baye Ndiaye pour Cridem
"Depuis 2007, on parle beaucoup du passif humanitaire sans qu’il y’ait véritablement une approche discutée avec les victimes et les organisations de droits de l’Homme.On continue jusqu’à présent à traîner parce qu’il y’a un certain nombre de questions qui ont été négligées", indique Me Brahim Ould Ebetty.
"Si nous affrontons ce problème, nous pouvons le régler", a-t-il poursuivi.
Me Brahim Ould Ebetty a indiqué en outre que le passif humanitaire n’est pas un problème politique ni un processus à gérer sur le plan politique. Mais, un problème humain que tous les mauritaniens doivent tous gérer tout en exigeant une solution définitive et consensuelle qui prend en compte le droit de mémoire, de justice et de réparation.
"C’est très grave que des personnes qui avaient tué continuent à travailler, à se promener comme si de rien n’était. C’est dans l’intérêt des militaires que la question du passif humanitaire soit éclaircie. Certes, cette question n’est plus taboue mais il n’y a pas de perspectives claires et précises de règlement", a déclaré Me Brahim Ould Ebetty.
Babacar Baye Ndiaye pour Cridem