
Parmi eux des criminels
On se rappelle tous de la volonté du général de Gaulles de bloquer la principauté de Monaco par un panneau de circulation et deux douaniers. On a, alors, cru trouver l’expression équivalente, en diplomatie, de la fameuse métaphore David contre Goliath.
C’était sous-estimer le fossé qui existera entre les pays riches et les pays pauvres. Maintenant, pour mettre un pays pauvre à mort, il suffit que les pays riches gardent leurs aides de survie empoisonnées. La situation de dépendance, deuxième étape de la colonisation, est telle que peu des pays y résisteront.
La conjecture économique en Mauritanie était qualifiée de catastrophique, par le président Sidi, quelques jours avant le 06 août 2008. Des mesures d’urgences supervisées par le président, lui même, ont été entreprises pour éviter la famine dans certaines régions du pays.
Pourtant, la Mauritanie n’a jamais connue un afflux des capitaux comparable à celui que le gouvernement Zéine a pu obtenir. Ce gouvernement fut aidé dans sa démarche, auprès du club de Paris, par l’engouement mondial sur la toute jeune démocratie mauritanienne.Maintenant, et après le putsch du 06 août, la communauté internationale a, unanimement, stoppé sa coopération économique avec la Mauritanie. Fait sans précèdent dans l’histoire du pays.
Face à cette situation raisonnablement inquiétante, l’insouciance affichée par la junte et son gouvernement masque une irresponsabilité profonde. Cette irresponsabilité frôle le suicide annoncé vu la nature du danger qu’elle représente pour le peuple mauritanien.
Les réactions extrêmement rassurantes aux menaces répétitives de la communauté internationale s’inscrivent dans un déni total des réalités actuelles du pays. Dire que la Mauritanie peut se passer, actuellement, de l’aide internationale est un mensonge lourd de conséquence à court terme. Le pire serait de le penser vraiment. En résumé, notre junte bien aimée, ainsi que ses supplétifs, pour vendre leur méfait, oscillent entre folie et irresponsabilité.
source : cide
cridem
C’était sous-estimer le fossé qui existera entre les pays riches et les pays pauvres. Maintenant, pour mettre un pays pauvre à mort, il suffit que les pays riches gardent leurs aides de survie empoisonnées. La situation de dépendance, deuxième étape de la colonisation, est telle que peu des pays y résisteront.
La conjecture économique en Mauritanie était qualifiée de catastrophique, par le président Sidi, quelques jours avant le 06 août 2008. Des mesures d’urgences supervisées par le président, lui même, ont été entreprises pour éviter la famine dans certaines régions du pays.
Pourtant, la Mauritanie n’a jamais connue un afflux des capitaux comparable à celui que le gouvernement Zéine a pu obtenir. Ce gouvernement fut aidé dans sa démarche, auprès du club de Paris, par l’engouement mondial sur la toute jeune démocratie mauritanienne.Maintenant, et après le putsch du 06 août, la communauté internationale a, unanimement, stoppé sa coopération économique avec la Mauritanie. Fait sans précèdent dans l’histoire du pays.
Face à cette situation raisonnablement inquiétante, l’insouciance affichée par la junte et son gouvernement masque une irresponsabilité profonde. Cette irresponsabilité frôle le suicide annoncé vu la nature du danger qu’elle représente pour le peuple mauritanien.
Les réactions extrêmement rassurantes aux menaces répétitives de la communauté internationale s’inscrivent dans un déni total des réalités actuelles du pays. Dire que la Mauritanie peut se passer, actuellement, de l’aide internationale est un mensonge lourd de conséquence à court terme. Le pire serait de le penser vraiment. En résumé, notre junte bien aimée, ainsi que ses supplétifs, pour vendre leur méfait, oscillent entre folie et irresponsabilité.
source : cide
cridem