Messoud Ould Boulkheir devant la presse :« Si Aziz avait un dossier sur moi, il l’aurait déjà produit »

Voila, un Homme véridique, intégre, nous devons tous voter pour lui
c'est vraiment le langage de la vérité, à lui seul , la Mauritanie pourra être sauvée.
Pour les autres candidats, sans commentaire.
Massaoud vite, comme disez les autres le Pen vite.

Il, MESSAOUD, n’a pas été que fidèle à Sidi il est surtout fidèle à ses convictions. Il s’est battu contre la violation de la loi fondamentale qui a permis à Sidi sa légitimité, Il se bat pour le respect de ses engagements de nos engagements.
Il se bat pour que la vérité reprenne le dessus sur le mensonge séculaire sur lequel s’est bâtit une certaine forme d’organisation de notre société. Il se bat contre ce mensonge qui a permis à certains de se sentir non seulement supérieurs mais aussi d’avoir inscrit dans leur mental et celui de leurs victimes qu’ils avaient le droit de vie ou de mort sur une catégorie de leur semblables (un être humain), réduit à l’état de la chose, vendable, échangeable corvéable et malléable à merci.
Il se bat pour une Mauritanie libérée de ses démons, de ses tares. Il reste cohérent vis-à-vis de lui-même. Son « NON » n’est point étonnant quand on connaît les vrais mobiles de sa lutte et qui consistent à redonner à des hommes et des femmes le fondamental : la dignité, celui d’être traité tout simplement comme des êtres humains.
Je reste convaincu et je crois qu’il aurait eu la même attitude ce eut été un autre que Sidi. Je pense honnêtement que le combat de Messaoud va au delà de la chaise de sidi ou du galon de Aziz.
Il fait partie d’une autre catégorie d’hommes d’état rares hélas dans notre continent. Il a un projet de société ou du moins il défend une des causes les plus nobles les plus justes sur laquelle on peut bâtir un projet de société dont l’objectif principal serait la libération du mauritanien, préalable à toute réalisation de projets pérenne et salutaires.
Il y a deux sortes d’hommes politiques ceux dont l’accès aux centres de décision est une fin en soi et d’autre dont l’accès aux responsabilités constitue un moyen de réalisation d’un projet.
Pour l’un, le premier, une fois arrivé, le travail est terminé. Il s’assoit, se sert le plus possible et jouit car il y a plus rien à faire, l’objectif est atteint.
Pour l’autre, le deuxième, une fois au centre de décision c’est là que commence le vrai travail.
J’ai hélas peur que nos politiques dans leur grande majorité faisant la politique du ventre ne soient de la première catégorie.
MESSAOUD, et SARR dans leurs combats ne peuvent faire partie que de la deuxième catégorie. Dommage que ces deux n’aient constitué avec les forces de progrès le même front.

Le PASSIF récent et LE PASSIF séculaire se rejoignent le combat est le même. Tous les deux passifs affectent la même communauté. Compris ou non, assumé ou non, ceci représente notre dure et cruelle réalité. Les séquelles de ces PASSIFS plombent le pays. Sans les solutions appropriées à ces maux rien de pérenne n’est possible dans ce pays. Ces deux je les vœux aux centre de décision. C’est mon souhait le plus ardent. Seulement ainsi nous sortirons du piège dans lequel nous enfermés depuis cinq décennies. L’alternance est POSSIBLE, oui POSSIBLE, UNIS autour des mêmes valeurs.

Djibril BA