
C’est pour construire une école à In-Abangharet, un village près d’Agadez, au nord du Niger, que Michel Germaneau multipliait les voyages depuis 2006. Originaire de Marcoussis (Essonne), cet ingénieur à la retraite, passionné d’Afrique, travaillait avec deux petites associations baptisées Enmilal et Tanemert.
« Entraide » et « merci » en tamasheq, la langue des Touaregs. Malgré ses 78 ans, l’ingénieur est un homme de terrain, qui supervisait sur place le choix des matériaux, les plans, la construction. « C’était notre conseiller technique, détaille Yvonne Montico, la présidente de l’association Enmilal. Il avait notamment fait en sorte de poser un panneau solaire sur le toit de l’établissement. »
En décembre 2009, l’internat a ouvert pour 22 bambins âgés de 5 ans à 10 ans, dont quelques fillettes. Lors de son dernier voyage, Michel Germineau devait vérifier que les réserves de nourriture étaient suffisantes. « Il savait que la zone était dangereuse. C’était juste un aller-retour. Michel est quelqu’un de raisonné et raisonnable, il n’aurait pas pris de risques inutiles », assure Valérie Le Roy, présidente de l’association Tanemert.
Sans enfants et jamais marié, Michel Germaneau n’a plus de famille proche depuis la mort de sa mère et de son frère, handicapé mental. Plutôt que de s’enfermer dans sa solitude, il se consacrait aux autres.
Installé depuis quarante ans à Marcoussis, il occupe seul une maison emplie d’objets africains et de matériel informatique, une autre de ses passions. Ici, le baroudeur du Sahel se révélait un homme discret. Un petit retraité normal, un peu maigre . « Gentil, toujours d’humeur égale, poli, cultivé, tolérant », énumère Danielle Gourmelin, sa voisine et amie. Introverti au premier abord, le septuagénaire se montre bavard avec ses amis. « Il passait des heures à discuter de tout, de rien », se souvient Danielle. La veille de son départ pour le Niger, il était encore venu bavarder et manger quelques gâteaux chez sa voisine.
De l’Afrique, il lui avait envoyé un texto pour lui raconter ses premiers jours à Agadez. C’était le 12 avril. Une semaine plus tard, il était enlevé par Al-Qaïda.
Source: leparisien
« Entraide » et « merci » en tamasheq, la langue des Touaregs. Malgré ses 78 ans, l’ingénieur est un homme de terrain, qui supervisait sur place le choix des matériaux, les plans, la construction. « C’était notre conseiller technique, détaille Yvonne Montico, la présidente de l’association Enmilal. Il avait notamment fait en sorte de poser un panneau solaire sur le toit de l’établissement. »
En décembre 2009, l’internat a ouvert pour 22 bambins âgés de 5 ans à 10 ans, dont quelques fillettes. Lors de son dernier voyage, Michel Germineau devait vérifier que les réserves de nourriture étaient suffisantes. « Il savait que la zone était dangereuse. C’était juste un aller-retour. Michel est quelqu’un de raisonné et raisonnable, il n’aurait pas pris de risques inutiles », assure Valérie Le Roy, présidente de l’association Tanemert.
Sans enfants et jamais marié, Michel Germaneau n’a plus de famille proche depuis la mort de sa mère et de son frère, handicapé mental. Plutôt que de s’enfermer dans sa solitude, il se consacrait aux autres.
Installé depuis quarante ans à Marcoussis, il occupe seul une maison emplie d’objets africains et de matériel informatique, une autre de ses passions. Ici, le baroudeur du Sahel se révélait un homme discret. Un petit retraité normal, un peu maigre . « Gentil, toujours d’humeur égale, poli, cultivé, tolérant », énumère Danielle Gourmelin, sa voisine et amie. Introverti au premier abord, le septuagénaire se montre bavard avec ses amis. « Il passait des heures à discuter de tout, de rien », se souvient Danielle. La veille de son départ pour le Niger, il était encore venu bavarder et manger quelques gâteaux chez sa voisine.
De l’Afrique, il lui avait envoyé un texto pour lui raconter ses premiers jours à Agadez. C’était le 12 avril. Une semaine plus tard, il était enlevé par Al-Qaïda.
Source: leparisien